Les vêtements et accessoires iconiques d’origine militaire à connaître
Ces dernières années, l’engouement pour le vintage, le workwear et le military n’a cessé d’évoluer. En témoigne notre dressing qui regorge de vêtements d’inspiration militaire et d’autres pièces historiques. Pour le voir, il nous suffit d’ouvrir le nôtre pour découvrir que notre chino, notre veste de travail, notre t-shirt ou encore notre sur-chemise en twill de coton, sont des vêtements qui puisent leur inspiration et leur héritage dans de véritables vêtements utilitaires. L’année dernière, nous scrutions Instagram dans le but de dénicher 10 looks d’inspiration militaire. De quoi nous inspirer et nous donner des idées de silhouettes pour l’année en cours ! À l’issue de ce premier sujet, on s’est dit qu’il serait intéressant de présenter un second article sur les pièces d’origine militaire. Et comme il était difficile pour nous de s’arrêter à une sélection de quelques pièces, on en a sélectionné une douzaine ! Vintage, rééditions, reproductions, voici les pièces qui ont marqué l’histoire et surtout, la mode masculine :
Le Fatigue pant
Historiquement, la version originale porte le nom de “OG – 107 Utility Pants”.OG faisant référence à la couleur “Olive Green” et 107 désignant le code couleur de ce vert si particulier. Connaissant seulement quelques évolutions, il fût porté par les soldats américains de 1952 à 1981. Il est surtout connu pour avoir équipé l’US Army durant la guerre du Vietnam (de 1955 à 1975). Après plus de trente ans de loyaux services, l’armée américaine a arrêté la production du OG-107 en 1989 pour le remplacer par un Fatigue pant à motif camouflage. Très apprécié par les collectionneurs, le Fatigue pant des années 60 est aujourd’hui recherché sur le marché du vintage. À noter que l’on retrouve également de très belles reproductions, notamment auprès de labels japonais.
Sachant que j’en possède un moi-même, je ne peux que confirmer que le Fatigue pant de chez Orslow est vraiment très proche du modèle historique. Doté d’une coupe plus urbaine, légèrement plus étroite, sa toile irrégulière lui confère du caractère et une certaine personnalité. Avec le temps, il se patine à merveille et devient vraiment très agréable à porter. Ce qui est vraiment bluffant avec Orslow, c’est qu’ils arrivent à se rapprocher au maximum des pièces d’époque, à tel point qu’il est difficile de faire une réelle différence !
Fatigue pant Orslow
La parka Fishtail (M-51)
Même s’il n’existe que deux exemplaires de la parka M-48, on suppose qu’à l’époque, il s’agissait simplement d’un prototype. Produite officiellement à partir de 1951, d’où l’appellation M-51, la parka Fishtail avait pour but de protéger les soldats du froid, notamment grâce à ce que l’on appelle la “queue de poisson” (Fishtail) qui permettait d’être rabattue entre les jambes afin d’offrir une isolation supplémentaire. Remplaçant la M-48 (chère, lourde et de haute qualité), l’armée américaine se devait de produire une version moins couteuse pour équiper ses troupes en direction de la Corée. La M-51 avait pour particularité d’être confectionnée en trois parties distinctes pour faciliter le séchage : une couche extérieure, une doublure, et une capuche amovible en fourrure.
À l’époque, l’extérieur était en coton satiné et la doublure en alpaga. La fibre d’alpaga étant longue à faire sécher et très couteuse, elle fût remplacée par de la laine mohair. L’extérieur s’est vu, quant à lui, être remplacé par un sergé de coton (plus léger). La production de la parka M-51 s’est poursuivie aux États-Unis jusqu’en 1956, puis en Allemagne jusqu’en 1958. En 1965, la parka Fishtail revoit le jour avec quelques améliorations sous le nom de M-1965 Fishtail (1965). Aujourd’hui, s’il est difficile de trouver des modèles d’époque, on peut tout à fait dénicher de belles reproductions ou tout simplement des parkas qui puisent leurs inspirations auprès du célèbre modèle M-51.
Parka The Real McCoy’s
La chemise OG-107
Venant accompagner notre fameux OG-107 Utility Pants, on va ici parler de la chemise OG-107. Il est important de rappeler qu’il s’agit de l’uniforme utilitaire de base de toutes les branches de l’armée des États-Unis de 1952 à 1989. À l’origine, les chemises étaient fabriquées dans un coton satiné de 8,5 onces. À noter qu’en fonction du commandement, la chemise pouvait être portée de deux façons différentes : à l’intérieur du pantalon ou à l’extérieur. Et lorsque le temps était chaud et humide, les troupes pouvaient alors être autorisées à porter leur chemise en dehors de leur pantalon militaire et de retrousser leurs manches. Au niveau des caractéristiques, on retrouve un col plaqué ainsi que deux poches fermées par un rabat boutonné.
Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver ce genre de chemise de l’US Army en offre de seconde main ou dans des boutiques spécialisées. Les versions originales en coton ont tendance à tourner vers un gris-vert, donnant alors un rendu assez intéressant. D’ailleurs, on en trouve parfois avec des patchs, ce qui apporte à la pièce un certain charme et de l’authenticité. Bien sûr, aujourd’hui beaucoup de marques s’inspirent de ce modèle mythique pour présenter leur propre version de la sur-chemise fonctionnelle.
Chemise Champ de Manœuvres
Le t-shirt blanc en coton
Et oui, notre fameux t-shirt blanc a lui aussi des origines militaires (retrouvez notre article sur l’histoire du t-shirt) ! Il devient une pièce règlementaire de l’uniforme de l’US Navy dès 1919. Considéré comme un sous-vêtement à part entière, il va cependant voir sa notoriété exploser durant la Seconde Guerre mondiale. Et pour cause, les GI vont l’emmener en Europe et le porter comme un véritable vêtement du dessus. Ses avantages : il est léger, en coton et il peut facilement être lavé. La fin de la Seconde Guerre mondiale va permettre au t-shirt de se faire une place dans la vie civile. En effet, les soldats de retour au pays peinant à trouver un travail et même à se faire accepter, vont le porter comme signe de protestation.
Aujourd’hui, le t-shirt est apprécié de tous et porté par la grande majorité des hommes. On en trouve auprès d’une multitude de marques. Pour ceux qui ne savent pas encore où se tourner pour dénicher de bons et robustes t-shirts, on vous invite à consulter notre article : Comment choisir un t-shirt ? Velva Sheen est d’ailleurs l’une de ces marques que l’on recommande. Il s’agit d’une entreprise historique fondée en 1932 qui propose de très bons et solides t-shirts (toujours) fabriqués aux Etats-Unis. On retrouve un grammage important, ainsi qu’une construction tubulaire (comme à l’époque). Une pratique qui consiste à tisser chaque t-shirt dans une seule pièce, ce qui évite que la pièce ne vrille dans le temps !
T-shirt blanc Velva Sheen
La Jungle jacket de l’US Army
L’an dernier, j’ai offert à mon frère de 15 ans une authentique Jungle jacket de 1968 (il s’est découvert une passion pour les pièces militaires). À cette occasion, j’ai rencontré un passionné de pièces vintage et militaires, ce qui m’a permis de beaucoup apprendre sur le sujet. Pour faciliter les choses, je ne vais pas forcément parler des modèles précédents (M-1942, M-1943), mais plutôt de la Jungle jacket. Comme son nom l’indique, c’est une veste étudiée pour être portée sous un climat tropical, chaud et humide donc. La première version est la Jungle jacket 1st pattern produite en 1963 qui a pour spécificités d’être confectionnée en popeline de coton et de posséder des boutons apparents.
La deuxième version, qui apparaît au Vietnam en 1965, se voit être dotée d’un tissu plus dense ainsi que de boutons cachés par un rabat afin d’améliorer les déplacements du soldat dans la végétation. Enfin, c’est à la fin de 1966, voire au début de 1967 que sort le troisième type fabriqué à partir de coton ripstop. Les avantages : un tissu léger, confortable et résistant à l’abrasion. On parle ici de Class I pour la Jungle jacket classique et de la Class ERDL Camouflage pour les troupes d’élite de l’US Army. Aujourd’hui, même si l’on trouve de très bonnes reproductions, il est possible d’acquérir une jungle jacket des années 60 en offre de seconde main. Les prix vont varier en fonction de l’histoire de la veste, mais également de l’état et de l’authenticité des patchs. Attention cependant si vous allez aux États-Unis, il est mal vu de porter une veste patchée au nom du soldat…
Jungle-jacket (de 1968) disponible chez Rock Hopper Vintage
Le garde-temps des GI de l’US Army
Depuis quelques années, je me suis pris de passion pour les montres militaires. Tout simplement parce que j’aime l’histoire de ces pièces et j’apprécie leur simplicité et leur robustesse. C’est pourquoi, je porte quotidiennement au poignet gauche une CWC G10, une montre de dotation de l’armée britannique. Ici, on va parler des célèbres modèles de l’US Army. Même si les montres à bracelet ont équipé l’armée dès le début du XXème siècle, elles sont devenues populaires aux Etats-Unis à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ce grace à la victoire des Alliés. L’image de cette montre résonnait alors comme un symbole de victoire ! Et c’est pour cette raison bien précise que ces montres militaires se sont très vite popularisées auprès du public américain.
Répondant à un cahier des charges bien spécifique, ces gardes-temps possédaient une taille de boitier supérieure par rapport aux autres montres d’époque. La raison est simple, les soldats devaient être en mesure de porter leur montre par dessus leur veste pour pouvoir regarder l’heure à tout moment. Autres spécificités, les aiguilles et les chiffres étaient bien visibles et éclairés. Point important : les montres étaient étanches et dotées d’un boitier en acier (matériau utilisé depuis 1930). Au-delà des montres de la WW2 et de la célèbre “montre-bracelet qui a remporté la Seconde Guerre mondiale” (la A-11), j’ai une préférence pour les montres de l’US Army des années 60-70 qui équipaient l’armée américaine durant la guerre du Vietnam. Parmi ces modèles montés sur des bracelets NATO, on peut citer les marques : Seiko, Hamilton, Benrus ou encore Bullova. Aujourd’hui, ces montres historiques sont devenues populaires parmi les collectionneurs de montres vintage. A tel point que certaines marques, comme Hamilton, reproduisent des modèles proches des originaux, comme la Khaki Field.
Montre Hamilton Khaki Field Mechanical
Histoire de la montre Hamilton Khaki Field : un modèle taillé pour le terrain
Les baskets d’entrainement de l’armée allemande (GAT)
Le sigle GAT désigne les baskets de l’armée allemande (« German Army Trainer »). Des baskets que les troupes allemandes portaient lors d’entrainements sportifs dans les années 70. À l’origine, l’armée de l’Allemagne de l’Ouest cherchait de nouvelles chaussures d’entrainement pour ses soldats. Les deux plus grands fabricants de vêtements de sport allemands, Adidas et Puma, travaillèrent sur le projet. Même si les informations sur le sujet sont difficiles à trouver, d’après le musée de la Bundeswehr, les premiers prototypes de la GAT ont été proposés par Puma. Dans les faits, c’est plus compliqué, puisqu’il n’y a aucun dossier de production de ces baskets pour l’armée allemande et que la marque a déclaré officiellement qu’elle n’avait jamais été impliquée dans la production de chaussures pour l’armée ouest-allemande.
Et de l’autre côté, Adidas reconnait avoir produit la Bundeswehr Sportschuche dans les années 1980 et 1990, et ce malgré le fait que le musée d’histoire de la Bundeswehr ne dispose d’aucun document indiquant que l’équipementier a été le fournisseur des chaussures d’entraînement des forces armées. Ces confusions pourraient s’expliquer du fait de la rivalité entre les deux marques allemandes et parce que le design de la paire ne porte pas de logo et se veut très simple. Dans tous les cas, c’est une paire que l’on peut trouver en offre de seconde main pour un tarif tout à fait correct et qui est pour le coup, vraiment robuste ! D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la marque à trois bandes a présenté un modèle très proche de la GAT.
Les Desert boots de l’armée anglaise
Et oui, la célèbre Desert Boot signée Clarks a des origines militaires. Tout commence dans les années 1940 avec l’arrière petit fils de James Clark (le fondateur). Servant lors de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé avec les troupes anglaises en Birmanie, puis en Afrique du Nord. Très vite, il remarque que les officiers portent des chaussures semi-montantes (lors de leur temps libre), des Derby réalisés en veau retourné et montés sur des semelles crêpe. Dénichées dans le souk du Caire, elles sont légères et confortables. De retour au pays en 1949, Nathan Clark prend contact avec Bill Tuxhill, spécialiste en patrons, dans le but de recréer la chaussure en veau velours qu’il avait vu lors de ses voyages.
Ensemble, ils développent une chaussure dont la tige est seulement faite de deux pièces de cuir, avec un bout arrondi et cousue à la fameuse semelle en crêpe. Lorsque Nathan Clark propose cette nouveauté au reste de sa famille, force est de constater qu’elle ne partage pas le même enthousiasme. Nathan Clark ne désespère pas pour autant et présente son modèle dans une exposition de l’autre côté de l’Atlantique. Et c’est ainsi que la Desert Boot équipa l’armée canadienne avant de rencontrer un fort succès en Europe (France, Angleterre et Italie). Aujourd’hui, Clarks produit toujours le modèle classique (le même qu’il y a 70 ans), dans un beau cuir sable. Une pièce également déclinée dans différentes matières et coloris. D’ailleurs, on vous conseille de jeter un coup d’œil à la ligne “Clarks Original”, et notamment à la nouvelle collection !
Desert Boots Clarks
La classique et utilitaire veste M-43
Pièce que l’on considère aujourd’hui comme la grande sœur de la célèbre M-65, la veste M-43 (ou M-1943) est née dans les années 1940. C’est précisément en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale que l’armée américaine décide de développer un nouvel uniforme. La tenue M-41 est alors composée d’une veste courte doublée en flanelle. Le but était ici d’équiper l’ensemble des corps de l’armée pour que tous les soldats possèdent un uniforme unique. Avant que la silhouette M-43 ne soit de rigueur, l’armée a testé l’uniforme en conditions réelles. Les critères d’évaluation étant plus que validés, la M-43 équipa dans un premier temps les troupes américaines situées en Italie en octobre 1944.
C’est en novembre 1944 que l’uniforme fût distribué aux parachutistes de la 17th Airborne division avant d’équiper la plupart des hommes en 1945. Au niveau de la conception, on reconnait ce type de vestes par ses quatre poches (deux plaquées et deux passepoilées), son tissu en coton satiné et sa teinte Olive Drab n°7 souvent passée avec le temps. Notons qu’il était toutefois possible d’ajouter une capuche amovible qui s’avérait être très pratique contre le froid et la pluie. Celle-ci était déclinée en plusieurs tailles différentes (S, M et L) et se fixait à l’aide de boutons situés sous le col. Aujourd’hui, il est encore possible de trouver des pièces historiques, mais il vaut mieux rester prudent et bien maitriser le sujet, car il existe de très bonnes imitations qui peuvent semer le doute !
Veste M-43 disponible chez JINJI
Le backpack du soldat suisse
Encore une fois, notre backpack préféré doit lui aussi ses origines aux sacs à dos de l’armée. Et pour cause, très souvent, ce type de sac est conçu pour être confortable, fonctionnel et surtout pratique. On retrouve alors plusieurs poches extérieures, une toile dense et déperlante, ainsi que des bretelles rembourrées. Ici, on ne va pas parler une énième fois de l’US Army, mais bel et bien de l’armée suisse, un pays connu pour être une nation neutre (et ce, depuis plusieurs siècles). C’est pour cette raison que leur armée s’est très vite spécialisée dans la défense des frontières. Et qui dit frontières, dit forcément montagnes.
Les hommes confrontés à un terrain rude, devaient alors être capables de tenir plusieurs jours en altitude. Il fallait donc que le soldat soit bien équipé avec des pièces robustes et durables. Précurseur dans le domaine, le backpack de l’armée suisse était à l’époque, à la pointe de la technologie. Très souvent, on parle du sac “Salt and pepper” de l’armée suisse qui a la particularité d’être confectionné dans une toile rigide et solide, ainsi qu’avec de beaux empiècements de cuir naturels. La couleur et la patine sont vraiment intéressantes sur ce genre de pièce. D’ailleurs, ça ne vous a peut-être pas échappé, mais le design est toujours autant d’actualité et s’apparente à ce que l’on peut trouver chez Bleu de Chauffe ou encore Atelier de l’armée, avec cependant, un prix plus doux.
Sac-à-dos disponible chez Brut Archive
Le pull dense de la Marine Nationale
On quitte l’armée de terre et les Alpes Suisses pour l’univers marin ! On va parler du célèbre pull en laine de la Marine Nationale, et notamment celui que portait les officiers de Marine (enfin une pièce française). Il s’agit ni plus ni moins d’un tricot réalisé dans une laine dense et robuste. À l’origine, cette maille est pensée pour affronter le froid certes, mais également pour faire face aux intempéries et pour braver le temps.
Les renforts d’épaules, les épaulettes en toile antifeu, le porte-badge ou encore le porte-stylo, nous rappellent l’aspect militaire de cette pièce. Derrière le pull sur le visuel, se cache l’entreprise bretonne Le Minor. Une marque qui a longtemps fait partie des fournisseurs de la Marine Nationale française (pendant plus d’une quarantaine d’années). Riche d’un savoir-faire, le processus de fabrication reste inchangé. Comme pouvait l’être celui des officiers de la Marine, on retrouve une maille solide et robuste.
Pull Le Minor
Le caban de la Marine française
Et on termine avec une autre pièce issue de la Marine, le caban ! Comme vous devez vous en douter (ou non), son histoire est directement liée à l’univers marin. On le caractérise par un manteau court lié par deux rangées de 5 boutons. À l’époque, il était imperméabilisé par les marins à l’aide d’un apprêt constitué de goudron, de suif et d’huile de térébenthine. Il aurait été conçu à partir du début du XIXème pour les aspirants de marine de la Royal Navy (Marine royale britannique). Les marins voyageant de port en port, il est à la suite adopté par la plupart des flottes européennes pour son aspect fonctionnel. En France, on considère que le caban a remplacé le « paletot », une pièce plus longue et généralement accompagnée d’une capuche.
Essentiellement composé de laine et d’un col relativement large, il permettait de tenir au chaud les marins lors de leurs voyages sur l’océan. Notre fameux manteau court finira même par traverser l’Atlantique et sera adopté par l’US Navy (la marine de guerre des États-Unis) à partir de 1881. Le caban fera d’ailleurs partie de la tenue officielle de la Navy jusqu’à la fin des années 90. C’est le manteau iconique de la Marine ! Retrouvé en masse dans les friperies et dans les boutiques de surplus militaire, sa popularité n’a cessé de s’accroître. Aujourd’hui, on le considère comme une pièce basique du vestiaire masculin, ce qui explique que beaucoup de marques proposent leur propre version de ce manteau.
Caban disponible chez Le Glazik
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