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Mon premier trail en montagne en Brooks Cascadia 17 au Marathon du Mont-Blanc

Le trail est clairement une pratique en fort développement. En France, la part de marché des chaussures de trail est passé de 25 à 35% en 5 ans (chiffres en volume, données Brooks). Cela correspond à une tendance mondiale. Andrew Messick, le PDG d’Ironman souligne que le trail a fait une croissance à deux chiffres chaque année depuis plus de 10 ans. Parmi ces nouveaux pratiquants, on trouve beaucoup de coureurs sur route qui ont une pratique hybride de la course à pied. D’après une étude réalisée par Brooks, 69% des coureurs courent à présent sur les deux terrains. Motivés par l’envie de changer de routine, de suivre un(e) ami(e) sur une course, mais également de courir au plus près de chez eux ou de découvrir la montagne sous un nouvel angle. Pour explorer ces nouveaux territoires, une paire de chaussures adaptée est indispensable. La semaine dernière, Brooks a présenté sa toute nouvelle paire de trail : la “Cascadia 17”. J’étais invité à la découvrir en participant au Marathon du Mont-Blanc. Quoi de mieux en effet que d’aller la confronter à la réalité du terrain pour juger de son efficacité ? Je vous embarque pour mon premier trail en montagne, Brooks “Cascadia 17” aux pieds !

Paysage montagne Chamonix

La montagne, ça vous gagne

Caractéristiques d’une chaussure de trail

Ce que l’on attend d’une chaussure de trail, c’est avant tout qu’elle maintienne le pied quel que soit le terrain pour éviter de perdre une cheville à la moindre difficulté technique. Elle est pour cela équipée de crampons qui vont nous permettre de gérer au mieux les montées, descentes et changements de direction. Le confort est évidemment l’autre point important, surtout lorsqu’on allonge la distance. Et en trail, on peut aller très (très) loin : 50, 100, 150 km, etc. Le pied doit être protégé des cailloux, rochers, mais également de l’humidité. Pour nous permettre de nous équiper au mieux en fonction de nos objectifs, Brooks a développé une gamme complète de chaussures adaptées au trail, avec la “Divide” (trail léger), la “Cascadia” (trail polyvalent), la “Caldera” (ultra trail) et la “Catamount” (trail rapide).

Brooks Cascadia 17 présentation

Présentation de la Cascadia 17 par Nick Clinton, Product Line Manager chez Brooks Running,
puis de la Team Elite Brooks par Benjamin Saccenti (à l’image).

Brooks lance la Cascadia 17

La première “Cascadia” a été lancée en 2005 en collaboration avec l’ultra-marathonien Scott Jurek. Un modèle pensé pour le tout-terrain, tout en reprenant les meilleures technologies imaginées par Brooks pour la route. Proche du sol pour une meilleure stabilité, dotée d’une capacité à bien pivoter sur elle-même pour l’agilité, équipée de crampons pour la robustesse, de renforts pour se protéger des cailloux et d’un mesh confortable et respirant, la “Cascadia” avait tout pour devenir un modèle iconique de la marque originaire de Seattle. Pour préparer sa dernière version, Brooks a mené une étude pendant 6 mois auprès de 4 000 personnes. Brooks continue aussi d’apprendre de la nature, notamment du chamois particulièrement agile en montagne. L’étude de l’anatomie de son pied révèle quelques secrets.

Brooks Cascadia 17

Mannequins pieds du jour : @chou_fly1985 et @k.run.run

Au niveau de la semelle de ces “Cascadia”, on retrouve la technologie Trailtack, initiée pour la permière fois sur la version 14. Elle combine 3 zones distinctes, à l’avant, au milieu et à l’arrière du pied, qui possèdent toutes leurs spécificités. L’avant de la chaussure est particulièrement sollicité pour grimper. La disposition et la forme des crampons ont été optimisés pour améliorer encore plus l’accroche. Le centre de la semelle facilite la rotation du pied. L’arrière permet aux pieds d’adhèrer au mieux au sol en descente. Ces nouveaux développements intégrent par ailleurs 25% de matières recyclées dans la fabrication des semelles.

Autre technologie présente sur ces “Cascadia 17”, le Trail Adapt System. Il se caractérise par un talon arrière fendu et la superposition de semelles qui vont apporter à la fois confort et stabilité. Dans mon article de début d’année sur les nouveautés running de Brooks, j’évoquais un nouvel amorti DNA Loft V2 et la nouvelle mousse DNA AMP v2. Des évolutions que l’on retrouve à présent sur la “Cascadia 17”, pour améliorer encore plus le confort et le dynamisme. Des matériaux plus légers également, qui permettent à cette chaussure de trail de peser “seulement” 311 grammes (taille 42). Proposée au tarif de 140€, les “Cascadia 17” présentent un très bon rapport qualité-prix. Et elles seront également proposées dans une version équipée de Gore-Tex pour affronter toutes les conditions météorologiques.

Brooks Cascadia 17 stand

Mon premier trail en montagne

Depuis un an, j’ai privilégié le renforcement musculaire (CrossFit, musculation) à la course à pied. J’avais envie de reprendre un peu de masse musculaire, parce qu’esthétiquement, ça correspond plus à mon corps habituel. J’ai donc couru un peu moins. Mais lorsqu’on m’a proposé il y a 2 mois de participer au Marathon du Mont-Blanc, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’ai cependant été raisonnable en m’inscrivant “qu’au” 10 km. Heureusement, car plus le mois de juin avançait, plus je me rendais compte que ma préparation était tout de même très légère (le mois de juin est très chargé professionnellement). Seulement 2 sorties par semaine, sans avoir été au-delà des 10 km. Cela sera-t-il suffisant ?

Dossard Marathon Mont-Blanc 2023

Merci @alicemauguin pour la photo ;)

Arrivé la veille, j’ai retiré mon dossard le vendredi vers 17h avec la « Run Happy Team 2023 », un groupe de coureurs / ambassadeurs de la marque Brooks. En attendant le « Run », j’ai découvert la partie « Happy » au cours de la première soirée. Malgré le plaisir que tous avaient de se retrouver, dans le magnifique cadre de la ville de Chamonix qui plus est, nous avons fini de dîner vers 22h30, et nous sommes sagement rentrés (enfin, pour la plupart). Comme à chaque veille de course, j’ai préparé mon équipement. L’occasion de me rendre compte que non seulement je n’avais pas pris mes flasques pour m’hydrater « – Pourquoi faire, un 10 km de montagne, ça se court en trois quarts d’heure ? », mais j’avais en plus oublié ma casquette. J’ai par contre mis toutes les chances de mon côté en me couchant relativement tôt (peu avant minuit). Et le départ du 10 km étant fixé à 10h30, je n’étais pas trop stressé concernant le réveil.

Jour J, réveil à 7h30. Vif comme un jeune bouquetin au lever du jour ! J’ai profité du petit déjeuner complet de l’hôtel pour me remplir la panse, sans trop abuser tout de même : pain, œufs, tomme du pays, céréales, fruits, etc. Après ce festin, digestion, derniers préparatifs, puis direction l’aire des parapentes où avait lieu le départ avec ma petite bouteille d’eau fraiche récupérée dans le frigidaire de la chambre. De quoi m’hydrater au moins avant de m’élancer comme un cabri (oui, je compte bien passer en revue l’ensemble des animaux de la montagne). Au passage, je rencontre une âme charitable qui accepte de me prêter sa casquette (merci Alexis), car en attendant d’atteindre la première partie de la course en sous-bois, il faisait déjà bien chaud. Je rentre dans mon SAS un quart d’heure avant le départ. Tout le monde est chaud bouillant : on tape dans les mains, on danse, on fait la ola, je m’envoie une dernière lampée d’eau, puis je place la bouteille à la ceinture.

Encouragements Marathon du Mont Blanc

Photo réalisée le lendemain lorsque nous avons encouragé les participants du 42 km. Je n’ai pas couru avec mon appareil photo par contre ;)

C’est parti ! J’avais repéré la première partie à l’échauffement. Ça monte légèrement, mais il fait plutôt frais, parfait pour se mettre en jambes. Les 2-3 premiers kilomètres se déroulent parfaitement sur “la Montée du Pépé”. Je réalise par contre que sur un trail de montagne, il n’y a pas d’indication de distance parcourue (- oh mais dis-donc, j’ai bien fait d’oublier ma montre aussi). Deuxième surprise, en arrivant au niveau de la première difficulté technique (“le sommet Norvège” après 3,5 km), je me rends compte que ça grimpe vraiment ! J’ai regardé mes pieds, ils m’ont regardé, on a regardé en haut et je me suis dit : « – OK, tu n’étais vraiment pas prêt ! ». Cela dit, tout le monde marche pour franchir cette première difficulté technique. Je culpabilise moins. Parce qu’il y a tout de même un peu de sang de montagnard dans mes veines (je suis né à Pau aux pieds des Pyrénées), j’abaisse mon centre de gravité, mains aux genoux, et je grimpe en mettant du rythme au niveau des avant-pieds. Plutôt à l’aise dans mes “Cascadia 17”, je me permets même quelques dépassements. Après cette première ascension, je prends le temps de m’hydrater un peu.

@juliengontard, Mister Chamois 2023 | @douapita, Miss Banane 2023

En montagne, lorsque ça monte, généralement, ça descend ensuite. Le rythme des coureurs s’accélère après avoir franchi “le sommet des Sources” au km 6 et 1 248 m d’altitude. C’était clairement le passage le plus technique. Pas très à l’aise dans ces chemins caillouteux en pente, je suis descendu au frein moteur. J’ai gagné en confiance au fur et à mesure en constatant que mes “Cascadia 17” remplissaient parfaitement leur mission. Les pieds restaient stables, malgré le dénivelé et les changements de direction. Sur la fin, j’étais limite niveau chamois de bronze ! Mais, je me suis senti beaucoup plus dans mon élément lorsque le terrain s’est aplani. J’ai pu mettre plus de puissance, pour atteindre un rythme sous 5 min / km, « enfin, à vue d’œil ». N’ayant aucune idée de la distance parcourue également, j’ai fini par demander à une coureuse, qui avait pensé à prendre sa montre (elle). 7,8 km ! « – Mais non ! OK, donc définitivement, je suis en totale improvisation sur cette course ». J’ai bu ma dernière gorgée d’eau pour faire ce que tout coureur fait en fin de course lorsqu’il a encore un peu de jus : accélérer ! Ça tombe bien, sur le retour, c’était tout droit. Je n’étais plus très frais, mais je savais que c’était le dernier effort à faire, avant de franchir la ligne d’arrivée une dizaine de minutes plus tard.

Bilan de la course et de ce test

10 km en montagne avec un dénivelé de +/-280 m, c’est quand même bien différent d’un 10 km sur route. D’un point de vue préparation, il vaut mieux avoir quelques sorties de 12-15 kms dans les jambes et s’être entrainé en partie sur un parcours avec du dénivelé. Même sur cette distance, il faut prévoir de s’hydrater, car la course est plus longue et plus périlleuse. Au final, malgré une préparation qui n’était pas optimale, j’ai bouclé ce 10 km en 1:02:03. C’était plutôt une bonne surprise, car j’ai eu l’impression d’avoir perdu beaucoup de temps sur certains passages techniques sur lesquels j’ai manqué d’expérience.

L’autre surprise a été d’être aussi bien dans une paire de chaussures avec laquelle je courais pour la première fois (j’ai juste marché avec la veille). J’ai trouvé que c’était vraiment le compromis idéal pour franchir certains passages techniques et accélérer en ligne droite. Le pied est parfaitement maintenu et protégé, quels que soient l’axe et le terrain. La tige et la « boite à orteils » (toe-box en VO). offrent le confort nécessaire sur la durée et ces “Cascadia 17” sont suffisamment légères pour des chaussures de trail pour avoir une course dynamique.

J’ai également couru avec ce week-end sur la plage et des sentiers côtiers où j’ai pû à nouveau apprécier d’avoir des chaussures qui agrippent bien au terrain et maintienent le pied en en toute situation. Autre point que je n’ai pas évoqué : esthétiquement, je les trouve canon ! Je les ai même portées en ville. C’était un peu ma manière de dire « T’as vu, niveau chamois de bronze ». Merci Brooks pour cette belle expérience, ça donne clairement envie de pratiquer plus et de progresser en trail !

Plus d’infos sur www.brooksrunning.com

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Brooks Cascadia 17
Chez Brooks

150€

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