Quelle montre pour ses 40 ans ?
On n’imaginait pas un jour que cela nous arriverait aussi, ou du moins pas si vite, mais voilà que la quarantième année arrive à l’horizon, et cette nouvelle dizaine se doit d’être fêtée dignement. Pour beaucoup d’entre nous, d’autant plus lorsqu’on aime les montres, c’est l’occasion de s’offrir une nouvelle montre ou de se faire offrir une première montre digne de ce nom ! A 40 ans, on a souvent un style plus affirmé. Une idée plus précise de ce qui nous plaît. Un peu plus les moyens aussi pour concrétiser un rêve. Après vous avoir proposé une sélection de montres pour fêter ses 30 ans, voici les gardes-temps que l’on peut s’offrir pour la quarantaine
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1. Classique
Comme pour l’article précédent, on début cette liste par le style passepartout par excellence : le classique. L’intérêt est donc de présenter des montres à l’apparence somme toute banale mais qui cache dans leur boîtier un beau mécanisme. Ici, l’heure n’est plus (lol) à porter des montres cheap dont les initiales de la marque sont collées en plein milieu du cadran mais bel et bien d’attacher à son poignet une véritable pièce manufacturée avec soin.
Seiko Présage Automatique « Martini »
Dans le monde de l’horlogerie, le nom Seiko fait partie de ceux qu’on se doit de connaître. S’emparant du mouvement à quartz dès les années 60, la firme est devenue un des leaders du marché horloger. En 130 ans d’existence, la marque s’est démarquée en proposant de très beaux et bons gardes-temps au rapport qualité / prix souvent très intéressant. Cette « Martini » en est d’ailleurs le parfait exemple. Elle embarque avec elle le fameux Seiko 4R57, un de ses mouvements automatiques phares. Le cadran, relativement épuré, possède une réserve de temps ainsi qu’un sous-cadran nous indiquant la date. Large de 40,50mm (on est précis chez Seiko), il surplombe un acier brossé ainsi qu’un bracelet métallique lui donnant un léger côté sport. Un garde-temps qui associe efficacement sobriété et originalité.
549€ chez Ocarat
L’avis de l’expert
Pierre, du magazine « The Watch Observer », nous donne son avis sur ce modèle :
« Seiko, malgré des tarifs très accessibles, parvient à proposer des montres bénéficiant d’une remarquable qualité de fabrication, d’un design soigné et motorisées par des mouvements automatiques robustes et fiables. La collection Presage en est la parfaite illustration comme en témoigne la référence SSA341J1 baptisée Martini. Magnifique cadran soleillé de couleur champagne orné d’un motif guilloché qui confère à son visage une belle profondeur, aiguilles des heures et des minutes facettées pour une lisibilité diurne sans faille, touches bleutées (grande seconde, aiguille de la date et flèche de l’indicateur de réserve de marche) pour rehausser l’ensemble et mouvement automatique bénéficiant d’une autonomie de 41 heures : tous les ingrédients du savoir-faire Seiko sont réunis dans cette montre automatique à la fois classique et moderne bénéficiant d’un rapport qualité / prix hors norme. »
Émile Chouriet « Héritier »
Le monde de l’horlogerie helvétique est dominé par des marques bien souvent quasi bicentenaire qui ont su se bâtir ainsi une solide réputation. Cependant, et comme pour dans tout domaine, il y a des exceptions qui viennent très souvent confirmer la règle. C’est le cas d’Émile Chouriet, une marque suisse qui a vu le jour il y a tout juste 20 ans. Se lançant alors sur un marché très concurrentiel voire clos, la maison suisse apporte alors un vent de fraîcheur sur un monde parfois vieillissant. Au-delà de ses collections modernes et travaillées, elle propose également de très belles montres classiques via sa collection « Historique ». C’est bien entendu le cas de cette « Héritier », qui brille par sa simplicité. Son cadran blanc n’affiche que trois informations : l’heure, les minutes et la date via un guichet situé à 3 heures. Dans ses entrailles, on retrouve un mouvement EC9316, équivalent d’un ETA 2824-2. Son boîtier en acier poli s’accorde à la perfection au marron de son bracelet en cuir. En somme, un véritable garde-temps intemporel, que l’on peut d’ores et déjà imaginer comme un leg à notre progéniture le jour venu.
890€ chez Horel
Junghans Meister « Handaufzug »
Si on ne peut nier que le monde horloger est ce qu’il est aujourd’hui en grande partie grâce à la Suisse, il ne faut pas oublier que certains pays ont également apporté leur pierre à l’édifice. C’est le cas du pays frontalier de celui des bonbons aux plantes, l’Allemagne. On la citait déjà dans le précédent article et il nous a paru presque impensable de ne pas le refaire dans celui-ci : Junghans. Et le plus intéressant lorsqu’on parcourt les collections de la maison est que l’éventail prix qu’elle propose est relativement large. On s’est arrêté sur cette « Handaufzug » de la ligne haut-de-gamme de Junghans, la « Meister ». Raffinement et sobriété sont donc de mise sur ce garde-temps. La belle embarque un ETA Peseux 7001 que l’on peut observer grâce à son fond transparent. Un design élégant pour une pièce hors du temps.
1170€ chez Horel
2. Sport
À l’origine, les montres que l’on qualifiait de « sport » étaient portées par des personnes ayant des activités bien particulières. En somme, un garde-temps spécialement développé pour supporter une sortie en plongée ou bien nous aider lors d’une virée alpine entrait directement dans cette catégorie. Aujourd’hui, et si il est toujours dominé par ce que l’on appelle par exemple les plongeuses, il accueille également de plus en plus de montres connectées.
Tissot T-Sport PRS 516 Automatique
Sans aucun doute l’une des firmes horlogères les plus emblématiques de la Suisse (son logo est d’ailleurs le drapeau helvétique), Tissot suit depuis plus de 160 ans maintenant sa devise : « Innovateurs par tradition ». Et cela prend tout son sens lorsqu’on regarde de près sa collection « T-Touch » qui abrite de véritables petits assistants pour sportifs. Mais pour cet article, on s’est davantage intéressé à un modèle de légende de la maison, la « PRS516 ». Née dans les années 60, cette montre est reconnaissable entre mille grâce à son bracelet ajouré si particulier. Sa version XXIème siècle se voit alimentée par le mouvement Powermatic 80.121 et son boîtier de 42mm se pare d’un acier 316L brossé. Son cadran noir vient d’ailleurs parfaitement se fondre dans l’ensemble. Une montre au look très masculin et sobre qui n’est joliment perturbé que par une trotteuse d’un rouge éclatant.
840€ chez Ocarat
Davosa Argonautic Dual Time
L’histoire de Davosa est avant tout une histoire de famille. Tout commence en 1861 lorsque Abel Frédéric Hasler se lance dans la réalisation de boîtier en métal. Dans le même temps, deux de ses frères ouvrent une usine de fabrication de montres à Genève, alors qu’un autre ouvre un business à Biel. Si cette première génération de Hasler correspond à la pierre angulaire de la création de la marque, c’est grâce à Pierre Hasler que cette dernière va se développer. Chemin faisant, la firme prend le nom de Hasler & Co. S.A en 1974. Mais en 1987, elle lance une collection répondant spécifiquement aux demandes du marché à l’époque : Davosa. Aujourd’hui, on s’intéresse à l’un de ses modèles de plongeuses, la Argonautic Dual Time. Cette dernière est spécialement étudiée pour nous accompagner dans les abysses de notre monde, là où le temps semble s’être arrêté. En effet, elle possède une valve à hélium manuelle, un boîtier en acier inoxydable ainsi qu’une lunette unidirectionnelle en céramique noire. Étanche jusqu’à 300 mètres, elle embarque un mouvement suisse ETA 2893-2. On aime beaucoup sa taille moyenne mais également son style, relativement classique mais drôlement efficace !
998€ chez Horel
Casio G Shock MRG-G1000B-1ADR
Qu’on se le dise, on a hésité avant de faire apparaître ce modèle dans cette liste. En effet, il paraissait quelque peu incongru de présenter la marque Casio aux côtés de maisons plus « prestigieuses ». Et puis on s’est dit que tout le monde ne cherchait pas forcément le même type d’exception ! Car qu’on le veuille ou non, cette montre du fabricant japonais est une véritable pièce de maître. Ce garde-temps fait partie de la gamme MRG, réalisée dans les usines de Yamagata. À l’instar des katanas, cette montre est réalisée par les meilleurs maîtres horlogers de l’archipel nippon, qui poussent l’ensemble des fonctionnalités et des technologies à l’extrême. Son boîtier ainsi que son bracelet sont réalisés dans du titane afin de lui procurer une grande résistance. À l’intérieur, c’est un mécanisme à quartz électronique qui fait fonctionner le tout. Ce dernier possède la fonction Hybride GPS Wave Ceptor, qui lui permet de se mettre à l’heure automatiquement grâce une calibration par ondes radio et signaux GPS. Autre technologie de pointe, elle embarque des sortes de panneaux solaires lui permettant de se recharger complètement grâce à la lumière du soleil. Bien entendu, elle embarque la plupart des caractéristiques d’une G-Shock classique. En définitive, une montre qui cache bien son jeu et qui plaira surtout aux plus geek des quarantenaires !
2600€ chez Ocarat
3. Connectées
Qui a dit qu’être passionné de nouvelles technologies n’était réservé qu’aux jeunes adultes ? En plein ère d’avènement des smartphones, les montres connectées commencent à se faire une place de choix dans notre quotidien. Les fabricants l’ont bien compris et proposent désormais des modèles ne ressemblant plus au Faucon Millenium posé sur notre poignet. Ici, les maitres mots sont la high-tech, le sport et le raffinement.
Garmin Fenix 5 Sapphire
Et on débute cette nouvelle section via à modèle très axé sport. Garmin, entreprise américaine spécialisée dans les systèmes de navigation GPS, a bien entendu succombé aux sirènes de la smartwatch. Son boîtier en acier inoxydable de 47 millimètres embarque une bardée de technologies digne d’un satellite de la NASA, que ce soit pour la pratique de la course à pied, le cyclisme, le golf et autres. Bénéficiant du Garmin Connect, elle permet de collecter pléthores d’informations afin de suivre nos évolutions. Niveau matériaux, Garmin a souhaité proposer une montre à toutes épreuves. Ainsi, le boîtier est obtenu à l’aide d’un acier inoxydable forgé alors que le cadran est protégé par un verre Saphir. Quant au bracelet, il est en silicone afin de résister aux déchirures et permet à la montre de parfaitement se placer. Une montre spécialement conçue pour les baroudeurs adeptes de sport.
649€ chez Ocarat
Apple Watch Series 3
Précurseuse de nombreuses technologies que l’on utilise quotidiennement, la firme à la pomme a bien entendu développé sa propre smartwatch. Si elle n’est clairement pas la première sur le marché (Pulsar ayant été la marque lançant ce nouveau type de produit en 1982), Apple a clairement lancé la hype de la montre connectée comme objet tendance avec sa première Apple Watch. Si cette dernière, sortie en 2015, était somme toute sommaire, elle a eu le mérite de poser de très bonnes bases pour les modèles suivants. On retrouve donc sur cette Series 3 un boîtier en acier inoxydable ainsi qu’un dos en céramique. L’écran est désormais en cristal de saphir, considéré en théorie comme inrayable et incassable. Certes, les avancées technologiques qu’elle embarque sont minimes mais on appréciera son bracelet en mailles milanaises et son look très épuré, qui l’éloigne quelque peu de son côté « jouet » pour quelque chose de beaucoup plus raffiné.
À partir de 750€ chez Darty
TAG Heuer Connected Modular 45
On termine cette section avec ce qui est sans aucun doute la Rolls Royce des montres connectées. Depuis sa création en 1860, TAG Heuer n’a de cesse de créer des gardes-temps d’exception. Spécialisée dans les montres de sport et de chronographes de précision, le fabricant suisse se lance dans le monde du connecté pour la première fois avec son modèle appelé Carrera Connected. Relativement classique, la montre rencontre un beau succès auprès du public, ce qui pousse TAG Heuer à sortir quelques temps plus tard ce modèle, la Modular 45. Si elle ne diffère pas esthétiquement de ce que peut proposer la concurrence, c’est surtout au niveau de la qualité de ses matériaux et de sa fabrication qu’elle crée la différence. Ainsi, sa version de base se verra dotée d’un boîtier et d’un bracelet en titane mais, moyennant finance, il est possible de sélectionner de la céramique, de l’or rose ou de l’or blanc serti de diamants (une version idéale si on envisage sur le tard de se lancer dans une carrière de rappeur US). La personnalisation semble quasi infini tant on peut modifier n’importe quelle pièce à sa convenance ! Cerise sur le gâteau, TAG Heuer propose de remplacer son module connecté par un mécanique, quand notre envie de faire « mumuse » sera passée et qu’on voudra un véritable coucou suisse à notre poignet. C’est sans doute une des plus belles montres connectées actuellement sur le marché.
À partir de 1750€ chez TAG Heuer
4. Vintage
Relativement proche du style classique, le style vintage s’en démarque toutefois grâce à une identité fortement ancrée dans le passé. Véritable pont entre passé et présent, ces gardes-temps surfent sur le rétro et le contemporain. Ici, le mot d’ordre est l’intemporalité. Être incapable de donner un âge précis à un modèle, voilà où réside toute la force d’une montre vintage.
Hamilton Ventura
Et impossible de parler de style vintage sans parler de la montre qui, pour moi, en est la reine. Lancée en 1957, la Ventura est le premier modèle au monde à être alimentée par une pile. Avec son design si particulier en forme de triangle, elle sera portée par la plupart des stars américaines de l’époque dont Elvis Presley. Forte de ce succès de plus d’un demi-siècle, la firme américaine n’a eu de cesse de ressortir des rééditions rendant hommage à ce modèle mythique. Ainsi, on retrouve ce boîtier en acier inoxydable brossé si caractéristique. Chaque heure possède un repère en bâton argenté. Le centre du cadran est traversé par une tige métallique en forme d’onde. Une montre tout droit sortie des années 50 !
795€ chez Hamilton
L’avis de l’expert
Pierre, du magazine « The Watch Observer », nous donne son avis sur ce modèle :
« Rendue célèbre par Elvis Presley qui la porte dans le film « Blue Hawaï » (1961), la Ventura fait son apparition au catalogue Hamilton en 1957. Révolutionnaire d’un point de vue technologique grâce à son calibre 500 – c’est la première montre électronique au monde -, elle l’est également d’un point de vue design en affichant un inédit et original boîtier triangulaire. C’est précisément cette dernière caractéristique qui fait de la Ventura une montre tout à fait unique mais qui ne la rend par ailleurs pas toujours évidente à appréhender. Pour ce faire, il convient de mettre de côté vos a priori en matière de montres, de la passer au poignet et de laisser le charme agir. Inclassable – ce n’est ni une montre classique ni une montre de sport -, vous en apprécierez le grand confort de porter mais également la fluidité des formes, sa glace saphir courbée épousant parfaitement la forme atypique de la boîte pour un rendu harmonieux. Vous apprécierez également la forte personnalité qui s’en dégage agrémentée de ce petit plaisir égoïste de savoir que vous ne verrez pas une Hamilton Ventura au poignet de tout le monde. »
Autodromo Stradale
La marque que l’on aborde maintenant est sans aucun doute la plus confidentielle. Autodromo voit le jour grâce à Bradley Price, un industriel. Au travers d’Autrodomo, il souhaite rendre hommage aux courses automobiles italiennes des années 70-80 (d’où son nom aux fortes consonances méditerranéennes). Que ce soit les couleurs choisies, les matériaux ou même le design général de la pièce, tout sent la gomme brûlée et l’essence. Si la « Groupe B » reste l’un des modèles emblématiques de la marque, cette Stradale sort toutefois son épingle du jeu. Et pour une fois, cela commence par son bracelet. Ce dernier, en cuir, est travaillé de la même façon que le siège baquet d’une sportive : il est parcouru de petits boutons sur tout son long. Petit détail qui fait la différence, les heures sont indexées sur un anneau surélevé alors que les minutes sont sur le cadran à fond beige. Là encore cette particularité nous ramène au monde automobile, faisant penser cette fois-ci à un compte-tours. Enfin, le fond du boîtier est transparent afin d’admirer le bloc moteur mécanisme du garde-temps. Une jolie pièce qui sort élégamment de ce que l’on a l’habitude de voir.
819€ chez Ocarat
Alpina Alpiner
On termine cette liste avec cette automatique de la marque suisse Alpina. Dès son lancement en 1883, la firme souhaite proposer des gardes-temps d’exception. Pour ce faire, Gottlieb Hauser, son fondateur, décide d’adopter la forme de coopérative afin de regrouper plusieurs professionnels du secteur; le but étant d’obtenir une qualité sans précédent et les meilleures innovations techniques. Ce faisant, la marque n’aura de cesse d’apporter des avancées concrètes dans le monde horloger. Lorsqu’on la regarde dans son ensemble, cette Alpiner est tout ce qu’il y a de plus classique. Reprenant un look de chronographe, son boîtier est habillé d’un acier inoxydable poli. À midi ainsi qu’à 6 heures, le cadran gris anthracite possède des sous-cadrans (celui de 6 heures embarque d’ailleurs avec lui un guichet date). Chaque heure bénéficie d’un index relativement travaillé : leur base se pare d’une couleur type or rose alors que leur haut intègre une tige blanche. Enfin, son bracelet en cuir marron effet peau de reptile vient lui donner un cachet certain.
2328€ chez Ocarat
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