L’Atlas Paris

C’est au 11 rue de Buci, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés que j’ai le plaisir de présenter mon 3ème et dernier look de la saison. Le café-restaurant L’Atlas nous a chaleureusement ouvert ses portes entre 2 services afin de nous faire profiter de son cadre intérieur où de confortables banquettes en cuir surplombées de vieux tableaux viennent nous plonger dans une ambiance d’une autre époque. Si vous êtes de passage, le restaurant est facilement repérable avec son étal de fruits de mer prêts à servir. Bien qu’appétissantes, j’ai délaissé la dégustation d’huîtres pour prendre quelques photos de ma tenue du jour.

Les couleurs de mon dressing sont assez restreintes : bleu, noir, blanc, gris et, comme je suis un peu foufou, j’affectionne aussi particulièrement le vert foncé/kaki ! D’autant plus quand il est mis en valeur sur une pièce en cuir comme cette veste Iron & Resin. Leurs collections à l’esprit “biker” ne peuvent me laisser insensible en tant que motard du dimanche. Cette trucker jacket est donc réalisée dans un daim de chèvre au toucher des plus agréable.

Mais son originalité repose notamment dans sa doublure en flanelle aux motifs Navaro qui, au delà du côté esthétique, permet d’envisager de la porter en toute saison. Vu le coup de cœur que j’ai eu à son égard, elle risque effectivement de m’accompagner tout au long de l’année.

Pour appuyer l’aspect brut que dégage la veste, j’ai souhaité y associer cette chemise en jean de chez BILLYBELT. Comme son nom le laisse supposer, la marque s’est fait connaître à l’origine grâce à son offre de ceintures élastiques.

Du chemin a été fait depuis et, sans renier son produit phare, la marque lilloise à développer une gamme prêt-à-porter dont fait partie cette chemise en denim. Je l’ai choisie pour sa teinte délavée mais également pour son col boutonné qui permet un meilleur maintien de celui-ci. Les boutons effet corne viennent renforcer encore un peu plus ce côté brut.

Histoire de mélanger les univers, le bas de la tenue est habillé d’un pantalon à double plis de chez Hast. Le fait qu’il soit hélas en rupture sur toutes les tailles confirme que je ne suis pas le seul à avoir été séduit.

Il est relevé par de subtils chevrons que l’on distingue selon l’orientation de la lumière. Non teint, il s’en dégage une couleur naturelle qui révèle toute l’authenticité de sa toile de coton. Sans dénaturer l’ensemble, il apporte une touche d’élégance qui n’était pas forcément attendue de prime abord.

Depuis notre premier test en 2019, j’ai conservé pour Kleman beaucoup d’intérêt. Conçues pour durer, les paires de la marque initialement réservées aux “professionnels”, se retrouvent désormais aux pieds des amateurs de chaussures qui souhaitent se distinguer. Fabriquées en France, elles laissent difficilement indifférents, comme en témoignent ces “Padror” en velours blanc perforé, équipées d’une semelle noires.

Elles “matchent” parfaitement avec le pantalon et apportent encore un peu plus d’originalité à la tenue. Le design ne faisant pas tout, elles ont en plus le gros avantage d’être très confortables, et ce, dès les premiers ports.

Terminons par la montre. Les lecteurs assidus reconnaîtront le modèle AM2 Calendar Automatique Phantom de chez March LA.B testé début juillet. Sans en refaire la revue, j’aime son originalité contenue par une sobriété très justement dosée. Là encore, ce n’est pas le type de modèle que l’on croise à tous les poignets et c’est cette singularité qui me plait.

Elle est équipée d’un mouvement Miyota 9122 proposant 42 heures de réserve de marche. Malgré un boîtier carré qui semble assez imposant (41mm), elle reste néanmoins assez discrète sur mon petit poignet pour ne révéler ses nombreux atouts que lorsqu’on décide de s’y attarder.

Lunettes Ray Ban
Veste Iron and Resin
Chemise Billy Belt
Ceinture Portia 1924
Pantalon Hast
Chaussures Kleman
Montre March Lab

L’été avant l’heure

Magnolias Forever