À l’abri des gouttes

Difficile ces derniers temps de pouvoir profiter de lieux extérieurs sans qu’une petite pluie bien sournoise ne viennent gâcher le moment. Nous sommes donc d’autant plus en quête ,durant la saison hivernale, de trouver des espaces chaleureux qui puissent nous accueillir le temps d’un shooting photo. Ce n’est pas la première fois que l’hôtel La Belle Juliette, situé à quelques pas du bureau, nous fait la gentillesse de nous ouvrir ses portes nous permettant de profiter des différents espaces mis à la disposition de sa clientèle. L’occasion de confirmer une qualité d’accueil digne de leurs 4 étoiles. Également équipé d’un spa, je n’ai hélas pas encore eu la chance de m’y prélasser, impératifs professionnels obligent, j’ai préféré le calme du bar donnant sur la terrasse pour présenter ma tenue du jour.

À la surprise du plus grand nombre, la pièce qui orne mes frêles épaules est… une veste de travail ! Si on connaissait Daytona 73 pour son offre de vestes et blousons en cuir, cela fait quelques temps que d’autres pièces de prêt-à-porter y ont fait leur apparition. Pour ma plus grande joie, j’ai pu y dénicher ce modèle “Hodgen” à l’esprit workwear en coton bull denim.

L’occasion pour moi de découvrir cette appellation qui caractérise une construction en sergé 3/1 unique (3 déformations pour chaque trame 1, les fans de tricots apprécieront !). En résumé, du solide qui ne fléchira pas au moindre accrochage. D’une épaisseur de 385 grammes par mètre carré, on sent immédiatement portée qu’elle nous accompagnera quelques années. Reprenant dans son montage les spécificités de certaines vestes de motard, différents empiècements et coutures, notamment dans le dos, viennent appuyer sa robustesse apparente. Daytona 73 y a apporté tout son savoir-faire en la matière en l’agrémentant de petits détails signatures, comme les étiquettes intérieures, propres à l’univers de la marque.

Avec les températures actuelles, même si épaisse, il ne faut pas compter uniquement sur la veste pour me protéger correctement du froid. Hast avait évidemment la solution dans son vestiaire avec ce pull en maille épaisse en 100% laine mérinos extrafine. On reste dans l’authentique et le qualitatif pour une efficacité infaillible.

Sans surprise, il est chaud, très agréable à porter et son col légèrement montant permet de bien couvrir cette zone sur laquelle je suis particulièrement frileux. Sans compter sur son coloris rouille qui matche parfaitement à mon goût avec le blanc cassé du pantalon et se marie à merveille avec le kaki et le marron de la veste, ceinture et chaussures. De vraies couleurs automnales en somme.

Il aura fallu attendre ma quarantaine pour arborer mes premiers jeans clairs… Trop salissants pour l’homme distrait que je suis, je les ai banni une bonne partie de mon existence. À force d’apprécier leur potentiel chez d’autres, je m’y suis donc mis. Comme pour me mettre au défi, dès les premiers jours de port, j’ai réussi à éclater une bouteille d’huile à barbe sur celui-ci ! Par je ne sais quel miracle (et du liquide vaisselle) j’ai réussi à ce qu’il ne porte pas les stigmates de ma maladresse.

Ce jean Paname Collections, à l’épreuve des tâches donc, me subit depuis quelques mois. Confectionné dans une toile en 100% coton bio, sa teinte ni trop blanche ni trop beige est l’entre deux que je souhaitais. Je promets de faire en sorte de ne pas trop le malmener pour qu’il conserve sa fraîcheur le plus longtemps possible !

Parmi les personnes qui m’ont amené à revoir mes habitudes au sujet des jeans blancs, il y a Samuel, fondateur de Max Sauveur. Tel un hommage, je tenais donc à intégrer une de ses créations à cette tenue.

Quoi de plus efficace que cette ceinture style western en veau velours marron de la tannerie italienne Mastrotto. Et comme le diable se cache dans les détails, elle regorge de finitions premium. Doublure en cuir, boucle en laiton massif recouverte d’argent brossé et finition en métal sur sa pointe. Du beau, du solide et du fait avec passion qui mérite de s’y attarder pour mieux y succomber !

Bien que ça ne soit pas une obligation, j’ai pris soin d’accorder cette ceinture à mes chaussures. Également en veau velours marron mais cette fois-ci d’origine portugaise, leurs semelles commando vient renforcer l’esprit workwear de l’ensemble. Légèrement montantes, le fait de les porter avec un jean blanc permet de les mettre d’autant plus en valeur.

Fidèle à sa gamme de prix, Rudy’s offre ainsi la possibilité de s’offrir une boots de caractère à un tarif très intéressant. Être bien chaussé pour l’hiver peut en effet très rapidement chiffrer. Sans rogner sur le style et bénéficiant d’une conception réalisée au Portugal, cette paire de “Brady” permet de s’équiper pour une petite centaine d’euros. Une bonne option quand on dispose d’un budget limité.

L’aventurier que je suis (j’ai regardé toutes les émissions avec Mike Horn…) se devait de porter une montre de caractère pour parfaire la tenue. Un modèle tout terrain qui puisse asseoir encore un peu plus l’esprit « brut » que je souhaitais insuffler à ce look. Je me suis orienté vers ce modèle Victorinox “I.N.O.X”. dans sa version Carbon Mechanical. Imposante (43mm) et sans fioritures, elle respire la rusticité !

Elle possède un boîtier en carbone forgé qui semble à toute épreuve en plus de lui donner un vrai cachet grâce à cet aspect mat subtilement marbré. Son cœur de baroudeuse visible à travers le fond transparent cerclé de titane est animé d’un mouvement automatique Sellita SW-200 d’origine Suisse, promettant une autonomie de 38 heures.

Livrée dans un coffret personnalisé, elle est accompagnée d’un très joli couteau suisse de la marque, qui grâce à sa lame son tire-bouchon, permettra de se sortir des situations les plus périlleuses !

Veste Daytona 73
Pull Hast
Jean Paname Collections
Ceinture Max Sauveur
Chaussures Rudy’s
Montre Victorinox

Merci à l’Hôtel & Spa La Belle Juliette pour leur accueil pour ce shooting

L’Arche du « Monde »