Yema Urban Traveller, une nouvelle montre sportive et sophistiquée

Les montres sportives sont, depuis plus de 50 ans, les reines de l’horlogerie. Choisissez 10 passionnés de montres au hasard et demandez-leur quelle est la montre de leur rêve. La plupart du temps, il s’agira d’une représentante de cette vaste catégorie dont l’une des caractéristiques est un bracelet en métal intégré. Il ne s’agit pas un prérequis obligatoire, mais ça aide à s’ancrer dans le peloton des garde-temps sport-chic. Et, au cœur de cette offre pléthorique, il y a une famille qui sort du lot – des montres françaises en plus – la collection “Traveller” de chez Yema, qui vient justement de s’enrichir d’une nouvelle venue, baptisée “Urban Traveller”. Lancée ce 3 juillet comme un cadeau from Morteau with love, elle pourrait bien être la montre la plus sexy de l’été…

Mi-novembre, Yema présentait la “Traveller Micro-Rotor”, sold out assez rapidement pour d’évidentes raisons (elle est trop cool), et la marque française décide donc de nous offrir une nouvelle fournée de sa montre tout acier avec bracelet intégré. Mais cette fois, elle se fait, comme son nom l’indique, plus urbaine. Qu’est-ce que ça signifie ? Eh bien les aiguilles sont plus “raffinées”, c’est-à-dire qu’elles ont été repensées pour répondre parfaitement aux index. C’est plus graphique, donc plus contemporain. Puis elle s’adapte à plus de poignets. Pas par le diamètre de son boîtier octogonal qui reste plutôt “masculin” (39 x 43 mm), mais pas son cadran entièrement retravaillé. En effet, il reprend un motif nid d’abeille pas courant comme des petites reproductions en relief de son boîtier. Et, pour vraiment trancher avec les traditions Yema propose sa nouvelle “Urban Traveller” en trois couleurs de cadran : du blanc neige, un bleu glacier et un rose poudré. Ou glace lait-fraise si on veut rester dans le même thème. Si on y ajoute le savoir-faire de la marque de Morteau (qui fabrique un peu en Suisse dans un rayon de 72 km) en termes de finitions – ici de l’acier 316L qui alterne les finitions polies/brossées – et de design, avec une lunette inspirée de la “Sous-Marine” des années 80, on obtient une montre sportive mais habillée, colorée mais sophistiquée, minimaliste mais pleine de caractère, bref, ultra-polyvalente.

Avant de parler calibre, on va mettre un coup de projecteur sur deux détails qui ont particulièrement retenu notre attention, alors qu’ils sont loin d’être les plus visibles. D’abord, un verre saphir “cheminée” – légèrement surélevé -, une caractéristique typique des montres de la deuxième partie du XXe Siècle, clin d’œil aux origines de Yema qui a vu le jour en 1948. Ensuite, un fond de boîte spectaculaire gravé du blason de la marque et plusieurs indications sur la nature de la montre notamment “Automatique”. Car, oui, c’est notre dernier point : le cœur de la bête. Il s’agit d’un calibre Maison – oui messieurs ! – YEMA2000 qui dispose de 42 heures de réserve de marche et affiche une précision plus que correcte de +/-10 s. Le tout sous la barre des 900€ (bon, à 890€ la barre n’est pas très loin non plus, certes), c’est un excellent rapport qualité-prix que nous propose ici Yema avec son “Urban Traveller” en plein contexte de flambée des prix des montres en neuf comme en seconde main. De notre côté, on penche plutôt pour la bleu clair, une couleur qui est passée de “tendance” à “définitivement intégrée au paysage horloger” en quelques années seulement.

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