Casque Aëdle VK-1 : Test & Avis
Deuxième édition de notre série estivale ayant pour but de vous proposer notre avis sur une sélection de casques audio. Après avoir observé sous toutes les coutures le « Major II », de la marque Marshall, nous rapatrions notre regard de notre coté de la Manche pour parler du produit phare de la start-up française Aedle : le « VK-1 ».
La Marque
Aedle fut pensée dans son essence technique et visuelle par Raphael Lebas de Lacour et Baptiste Sancho. Ils prirent la décision de fonder la marque à Paris en 2010, après avoir étudié à l’université Keio de Tokyo. Les casques audio produits par la marque revendiquent sans conteste une absence de compromis entre qualité sonore et élégance. Pour ce faire, l’ensemble de la chaine de production de la marque est située en Bretagne et la majorité des étapes de conception des casques sont réalisés à la main. Ainsi, la jeune entreprise a fait une entrée fracassante dans le monde de l’audio en offrant dès son origine des produits de haut standing. De quoi attendre la suite de leurs aventures avec impatience.
Caractéristiques Techniques
Le «VK-1» est disponible en trois déclinaisons : le « Classic », le « Legacy » et le « Carbon ». Ils sont tous les trois principalement constitués d’acier, d’aluminium et de cuir (sauf l’édition « Carbon » qui est conçue en simili-cuir). Le casque est de type on-ear et comporte des haut-parleurs dynamiques, sur la balance, il affiche un très raisonnable 215 grammes. Dans sa très belle pochette, il est accompagné par un set de trois câbles en fil d’aramide, un de ces câbles étant munis d’une télécommande et d’un micro. Vous permettant d’utiliser votre smartphone pour parler à voix haute de votre dernier rendez-vous chez le dermatologue dans les transports en commun.
Design
Chers amis qu’on se le dise, nous sommes en face d’un produit de haute volée. Son esthétique épurée et l’utilisation de matières nobles renvoie une impression qualitative immédiate. Le cuir d’agneau recouvre l’arceau en acier ainsi que la mousse de protéines des oreillettes, il est finement encollé et contribue à l’aspect minimaliste du produit. Franchement, si j’étais un agneau, j’aimerais finir sur un casque Aedle, parole d’herbivore ! L’alumunium vient quant à lui porter des courbes raffinées, il est fendu en deux endroits pour laisser passer les mouvements d’air créés par les haut-parleurs et ainsi améliorer le confort d’écoute. Le logo de la marque est quant à lui finement gravé sur les deux tempes et finit de nous convaincre du caractère classy du casque audio. Ainsi, même si le casque se revendique comme fondamentalement nomade, on ne peut s’empêcher en le regardant de penser à l’écoute paisible d’un album de jazz sur un Chesterfield moelleux.
Ergonomie
J’ai une oreille plus décollée que l’autre. Voilà c’est dit ! Un complexe que j’ai depuis l’enfance et qui entache considérablement mon aeordynamise. Toutefois, je dois avouer que ce petit morceau de technologie m’a partiellement réconcilié avec cette tare. En effet, tout en offrant une souplesse au niveau de l’arceau, le casque permet également aux oreillettes de pivoter et de se plaquer agréablement aux oreilles, qu’elles soient symétriques ou non ! La mousse ainsi que le cuir d’agneau des oreillettes, outre leur côté esthétique, offrent un vrai confort, même lors d’une séance d’écoute très prolongée.
Qualité sonore
Là encore, le casque audio à la française force l’admiration. J’ai débuté mon test en me repassant mes passages favoris du répertoire classique. Car oui, à casque de haute qualité, musique de grand prestige. C’est ainsi que ce sont entremêlés violons, pianos et violoncelles dans ce qui fut une expérience sensorielle hors-du-temps. Même impression en passant sur le dernier album de Kendrick Lamar ou des Artic Monkeys. Le son est cristallin et les basses ont décidément de l’énergie à revendre. Le bémol ici étant que je me vois mal danser avec le casque sur les oreilles, de peur que mes gesticulations n’entrainent une rencontre précipité entre le précieux objet et le sol de mon salon.
Avis
Me voila à la fin de mon test et je m’aperçois que j’ai été plus que dithyrambique en ce qui concerne le « VK-1 ». Mais force est de constater que le casque ne souffre que de très peu d’écueils. Mais c’est également quelque chose de prévisible lorsque l’on investit dans un produit de cette gamme de prix. Pour un budget frisant les 400 euros, le casque made in France se devait d’être irréprochable. Ainsi le « Legacy » est sans aucun doute à réserver aux consommateurs très exigeants, autant du point de vue de la qualité sonore que du design. Pour les autres, la barrière du prix sera surement un obstacle infranchissable. Mais une chose est sure, Aedle nous vend du rêve et nous livre un produit d’exception. Sur ce, je m’en retourne à mes écoutes, j’ai une pile d’albums à redécouvrir !
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