Dynamo

Il fût une époque où j’effectuais l’intégralité de mes déplacements à vélo. Rendez-vous chez les potes pour une après-midi console, balade dans les bois ou bien tour en ville, tout était prétexte à enfourcher mon fidèle destrier deux roues. Si désormais, ma bicyclette actuelle prend la poussière au fin fond d’un garage, je reste toutefois nostalgique de cette période, quand j’étais encore insouciant et que le simple fait de pédaler me donnait le sentiment d’être libre comme l’air. Récemment, j’ai fait la découverte d’un petit restaurant fraîchement ouvert à Lorient : le Dynamo. Vieux carrelage au sol, vélos au look vintage et cuisine originale faite maison, tout y est réuni pour retomber en enfance. Le temps d’un repas, je me suis donc replongé dans mon adolescence. Bienvenue au Dynamo, véritable madeleine de Proust.

C’est autour du pantalon que j’ai construit ce nouveau look. J’en cherchais un blanc, relativement léger et, surtout, qui propose des détails intéressants. Après quelques recherches, je me suis arrêté sur ce Champ de Manoeuvres. Reprenant la ligne d’un modèle ayant servi dans l’armée britannique, sa coupe carotte est relativement près du corps. La toile, en coton, est plus souple et agréable, parfaite donc pour ce début de printemps. Le point fort de la pièce : les poches asymétriques cousues sur sa face avant, lui asseyant un style bien à lui.

Autre pièce forte du look, la veste. Nommée « Vincent », elle est réalisée à l’aide d’un twill de coton khaki. Son col, contrastant, est quant à lui obtenu grâce à un velours côtelé marron foncé. Velours que l’on retrouve d’ailleurs sur l’ouverture des poches. Fermée à l’aide de boutons en corne, la veste est simple mais non dénuée d’un certain charme et vraiment bien finie. J’aime beaucoup la façon dont sa teinte vient contraster avec celle du pantalon, structurant ainsi la tenue. Le seul défaut que je pourrais lui trouver est indéniablement son manque de longueur, surtout lorsque l’on fait 1,91m !

La tenue s’orientant vers un style sport chic, je voulais un haut que soit à la fois casual et habillé. Et c’est chez Boggi que j’ai trouvé la pièce qu’il me fallait. Considérée comme une chemise décontractée par la marque, ce modèle embarque un col cutaway très ouvert. Mais outre sa coupe regular, c’est surtout le tissu dans lequel il est fait qui est intéressant. En micro nid d’abeille, il fait penser à du denim mais est plus souple et aéré. Telle quelle, et bien que son côté texturé lui apporte un vrai plus, je trouvais la chemise un peu simple. Je lui ai donc ajouté un foulard de chez A piece of chic, noué et maintenu à l’aide d’un cerclage en cuir. L’imprimé, réalisé au Pays du Soleil Levant, fait penser à une estampe japonaise. Ses teintes, oscillant encre l’ocre, le blanc cassé et le bleu, apportent une touche de couleurs sur cette partie de la tenue.

En parlant d’accessoire, j’ai ajouté à la tenue une montre, pièce que je portais énormément étant plus jeune (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui). À l’époque, j’adorais les Swatch, tout simplement parce qu’elles étaient basiques, pleines de couleurs et abordables. Ayant grandi, j’ai préféré cette fois-ci me tourner vers un modèle plus mature, tout en restant chez l’horloger suisse. J’ai donc cherché dans les modèles automatiques de la marque et suis tombé sur cette « Sistem Casual ». Étonnamment sobre comparée aux autres tocantes Swatch, elle est entièrement réalisée à partir d’acier poli. Son petit plus : son fond transparent qui laisse apparaître son mécanisme.

Pour terminer la tenue, et afin de rester dans le thème que j’avais choisi, il me fallait une paire de chaussures qui fassent à la fois chic sans pour autant être très formelles. Après avoir fait le tour de l’ensemble des chaussures de ville pour homme, j’ai arrêté mon choix sur une paire de penny loafers. Si ce type de souliers s’orientent en premier lieu vers des ensembles habillés, ils ont toutefois la capacité de s’intégrer parfaitement dans un look plus décontracté. Dénichés chez Septième Largeur, ces mocassins rassemblent toutes les caractéristiques de ce genre de pied : cuir lisse, semelle en cuir et pièce de cuir fendue sur la claque. Si ils sont plutôt lourds quand on les soupèse, ils sont au final vraiment agréables à porter et se font vite oublier une fois aux pieds. Je les ai associés à une ceinture tressée en cuir de chez Balibaris, venant appuyer le côté décontracté du look.

Veste Percival
Chemise Boggi
Foulard A piece of chic
Pantalon Champ de Manoeuvres
Ceinture Balibaris
Mocassins Septième Largeur
Montre Swatch
Sac à dos Kasperi