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Comment choisir des baskets de running adaptées ?

Après avoir réussi mon premier marathon en 2017, j’ai choisi de repartir à l’assaut de celui de Paris cet automne ! En attendant d’en parler plus en détails, j’ai décidé de mettre à jour ce sujet concernant le choix d’une paire de running adaptée à sa pratique de la course à pied. Car, depuis 4 ans et la première version de cet article, il y a eu du changement ! Ce qui ne change pas, c’est que je propose ici des conseils qui s’appliquent aussi bien aux débutants qui souhaitent se lancer dans la course à pied qu’aux coureurs confirmés. Et ce, quelques soient leurs objectifs. Voici donc l’ensemble des points à prendre en compte au moment de faire ce choix déterminant pour ne pas se blesser et continuer à progresser.

Sommaire :

1. Selon sa morphologie
2. Selon sa pratique
3. Selon l’indice minimaliste
4. Selon sa pointure
5. Selon son budget
6. FAQ de la basket running
7. En conclusion

1. Selon sa morphologie

A. La foulée

La plupart des coureurs ont ce que l’on appelle une « foulée universelle », c’est la manière la plus normale de courir. Mais il existe 2 autres types de foulées en fonction de l’inclinaison de son pied. Les « pronateurs » ont tendance à courir sur l’intérieur des pieds en ayant les jambes qui rentrent comme lorsqu’on fait du chasse-neige en ski. À l’inverse, les « supinateurs » prennent appui sur l’extérieur du pied, on peut prendre l’image d’un canard qui marche pour mieux se le représenter. Si beaucoup de « vendeurs de chaussures » prennent en compte ce critère, certains experts en médecine sportive considèrent qu’il n’a pas vraiment d’intérêt. C’est notamment l’avis de Blaise Dubois, diplômé en physiothérapie du sport et fondateur de la Clinique du coureur que j’ai interrogé à ce sujet. Dans le cadre de ma préparation à mon premier marathon, j’avais d’ailleurs consulté un orthopédiste pour la première fois et appris que j’étais moi-même plutôt « supinateur » alors que je cours depuis 15 ans avec des baskets dites « universelles ». Sans que cela ne m’ait jamais posé le moindre problème, bien au contraire ! Puis ce que je n’ai jamais eu à me plaindre du moindre mal.

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Photo par Asics

B. La forme du pied

Nous avons aussi des formes de pieds différentes, avec des cou-de-pied plus ou moins forts, des pieds plus ou moins larges. Ce sont évidemment des paramètres à prendre en compte pour trouver chaussure à son pied ! Si l’on achète ses chaussures en boutique, il faut retirer la semelle intérieure et poser son pied dessus pour voir si celle-ci est assez large par rapport à notre pied. Cela nous donnera une idée plus précise.

C. Le poids

Lorsque l’on évoque la morphologie, on pense essentiellement au poids. Plus on est lourd, plus nos articulations et nos muscles vont être sollicités. L’amorti et la stabilité d’une paire de running va donc permettre d’amortir plus ou moins les chocs selon que l’on fasse 70 kg, 80 kg ou 90 kg. Ce sont schématiquement les principales catégories :

  • Moins de 75 kg,
  • Entre 75 et 85 kg
  • Supérieur à 85 Kg

D’après Blaise Dubois, ce critère a également peu d’intérêt en réalité. Le plus important serait donc d’avoir une paire de baskets qui soit adaptée à notre pratique du running !

2. Selon sa pratique

Question à un chef de produit chez Brooks sur l’évolution des technologies : quelles ont été les évolutions technologiques sur les paires de running ?

Chez Brooks, nous avons développé deux principales technologies pour répondre à la diversité des besoins chez les utilisateurs de baskets de running. Il y a d’abord eu la DNA Loft, notre semelle intercalaire particulièrement moelleuse. Cette technologie est faite de la combinaison de mousse, de caoutchouc et d’air. Oui, même l’air est désormais un ingrédient d’amorti ! Cela permet de bénéficier d’une tenue douce pour le pied, favorisant ainsi le soutien. Nous avons également développé le DNA AMP qui est un matériau de la semelle intermédiaire permettant d’absorber la force de la foulée pour la renvoyer au coureur plutôt que de la laisser se disperser. Cela permet au coureur de bénéficier de davantage d’énergie !

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Photo par Brooks 

A. Fréquence d’entrainement

Lorsqu’on débute, on ne court généralement qu’une fois par semaine. Mais lorsqu’on commence à y prendre goût, on peut passer à 2/3 fois par semaine. Lorsqu’on prépare une course, la fréquence devient encore plus importante avec au moins 3/4 entrainements par semaine. Pour un entrainement court, on privilégiera le dynamisme. Pour des sorties longues, l’amorti, la stabilité, le confort.

B. Distance parcourue par semaine

Une donnée qui découle naturellement de la précédente. Si on débute, on va courir 5 voire 10 km par semaine. Un coureur plus régulier court environ 15-20 km par semaine. Un coureur confirmé ou en préparation d’une course peut courir au moins 40 km par semaine. Dans le cadre de ma préparation pour le Marathon de Paris, je cours actuellement entre 45-50 km par semaine.

C. Terrain

Une paire de baskets se choisit également en fonction du terrain sur lequel on a l’habitude de courir. Sur un terrain dur type route, l’amorti permet de mieux absorber les chocs. Une basket aura par ailleurs tendance à s’abimer plus rapidement alors on privilégiera un modèle plus résistant. Sur un terrain souple, comme c’est le cas en sous-bois, la stabilité est une qualité que l’on va rechercher avant tout. Et sur un terrain souple mais accidenté, comme un sentier, on recherchera la stabilité et l’adhérence. On s’orientera alors vers une chaussure de type trail qui possède des crampons plus imposants. Il faudra aussi veiller à ce que la chaussure possède une protection (la plus légère possible) contre des éléments comme les rochers, les ronces ou les racines qui risqueraient d’abimer le dessus et de finir par nous blesser.

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Photo par Salomon

3. Selon l’indice minimaliste

Nous abordons ici une caractéristique un peu plus technique qui concerne la construction des chaussures. Dans les années 80, et tout particulièrement les années 90, les fabricants ont sans cesse mis sur le marché de nouvelles technologies et augmenté considérablement l’amorti des baskets de running. Depuis une petite dizaine d’années, des sportifs et des professionnels de la santé remettent en cause ce modèle qui était devenu la norme et recommandent l’utilisation de chaussures favorisant une foulée plus naturelle. Cela grâce à des chaussures présentant un drop moins important. Le drop représente la différence de hauteur entre l’épaisseur de la semelle au talon et celle à l’avant du pied. Un drop de 0 millimètre correspond donc à une chaussure plate.

Les conseils de Blaise Dubois, diplômé en physiothérapie du sport, fondateur de la Clinique du coureur :

Une chaussure minimaliste présente l’avantage de diminuer le stress et potentiellement les risques de blessures au niveau des genoux, des hanches et du dos. Par contre, elle peut augmenter le stress au niveau du pied, du tendon d’Achille et du mollet. Si on est touché par des blessures à ces endroits, la chaussure maximaliste reste la meilleure solution sur du court terme. Par contre, si on débute ou si on souhaite progresser, la chaussure minimaliste permet d’atteindre de meilleures performances.

4. Selon sa pointure

Enfin, et surtout, on choisit des baskets de running en fonction de sa pointure. Il est évident que l’on ne pourra pas se focaliser sur son effort (ou sa performance) si l’on n’est pas parfaitement “à l’aise dans ses baskets”. Ce point revêt donc un aspect crucial, car courir avec des chaussures trop petites donnera mal aux pieds et compressera les orteils et la situation inverse créera également une situation d’inconfort, le pied flottant dans le chaussant. La bonne taille devra alors prévoir un léger espace au bout des orteils, car le pied gonfle pendant l’effort. Une bonne astuce est ainsi de se fier à l’échelle japonaise puisqu’elle prend comme outil de mesure la taille de la plante des pieds. Il faut poser son pied sur un mètre pour connaître sa taille réelle et prévoir une demi-pointure au-dessus (0,5 cm). Toutes les marques proposent sur leur étiquette les tailles dans le système japonais aux côtés du notre. Ainsi plus de soucis de se tromper ! Et, de toute façon, nous avons toujours 14 jours pour renvoyer notre produit et nous faire rembourser si nous l’avons commandé sur internet (c’est la loi qui le garantit !)

5. Selon son budget

Évidemment, on choisira aussi en fonction de son budget. Une paire de baskets peut coûter cher, très cher : il n’est désormais pas rare que le prix dépasse les 150€. Si c’est une dépense que l’on peut plus facilement envisager lorsqu’on est un passionné et que l’on privilégie le style, heureusement, il existe aussi des alternatives. Une paire de Kalenji (marque de running de Décathlon) coûte environ 50€. Il est donc possible de débuter la course à pied à moindre frais. Nous avons d’ailleurs sélectionné 10 paires de running à moins de 100€.

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Photo par Brooks 

6. FAQ de basket de running

A. Plusieurs paires pour plusieurs entraînements ?

Pour les débutants, il est très rare (et pas forcément utile) de mettre en place un planning d’entrainement dès le début. Assez rapidement, si cette activité nous plait et que l’on souhaite progresser, cela deviendra indispensable. Entre une séance en endurance fondamentale et une autre en fractionné, doit-on chausser une paire de running différente ? Si possible, oui. Ce sera toujours mieux et plus efficace pour atteindre nos objectifs. Pour une séance en endurance fondamentale (à un rythme peu ou moyennement élevé), il faut donc privilégier une chaussure douce et minimisant les impacts. Pour une sortie à un rythme plus élevé, on peut miser sur le dynamisme de la chaussure et sa capacité à nous renvoyer l’énergie à travers un rebond. Enfin, pour une sortie en fractionné, où il faudra tout donner pour garder un rythme soutenu, il convient logiquement de miser sur la vitesse et la légèreté. Évidemment, avoir 3 paires différentes (et même 4, si l’on pratique le trail) représente un coût non-négligeable ! Mais cela permet de changer beaucoup moins souvent de chaussures si l’on alterne leur port. Si l’on veut se contenter d’une paire, la gamme intermédiaire (avec un bon rebond) sera certainement la plus satisfaisante pour une pratique généraliste.

La marque Brooks nous détaille ses gammes mises au point pour convenir aux différentes attentes des coureurs :

  • Les Cushion : ces paires avec soutien sont idéales si l’on cherche une chaussure douce et minimisant l’impact sans perdre en réactivité. Grâce aux cushion (les coussins), on a l’impression de flotter au-dessus du sol ! ️Le confort est maximal.

  • Les Energize : pour ces chaussures, tout est dans le nom : l’énergie ! Elles redonnent de l’énergie à chaque pas, donnant ainsi un coup de pouce supplémentaire pour être capable de pousser la foulée et d’aller plus vite. Tout en gardant un certain soutien.

  • Les Speed : ces paires sont construites pour la vitesse avec des matériaux ultra léger et un amorti très léger lui aussi. En les chaussant, elles permettront d’augmenter le rythme.

  • Les Trail : ces paires, avec une adhérence et une stabilité accrues, sont conçues pour ceux qui aiment les sentiers. Elles possèdent également un amorti léger et réactif ainsi qu’une protection particulière contre les racines et les rochers.

B. Quand renouveler sa paire ?

Une paire de baskets a une durée de vie limitée. Et courir avec des chaussures trop usagées peut conduire à la blessure. Si l’on court avec une application de tracking, il existe la possibilité, après chaque course, d’indiquer avec quelle paire on a effectué notre séance. On peut ainsi se fier au compteur pour savoir quelle distance on a parcouru avec telle ou telle paire. En fonction des modèles, des plus légers aux plus robustes, nous pouvons parcourir entre 500 et 1000 km. Les meilleurs marques tiennent en général au moins 700 à 800 km. Cela signifie que, pour un coureur régulier, les chaussures dureront rarement plus d’un an.

C. Quels sont les signes d’une chaussure en fin de vie ?

Si les crampons ne sont presque plus visibles et que la semelle est devenue lisse, c’est que nos baskets ont atteint cette limite.

Les conseils de Brooks pour repérer l’usure d’une chaussure de running :

Il convient de regarder si le fond ou les côtés sont visiblement abîmés, de prêter attention aux bandes de roulement et de vérifier si la semelle intermédiaire se froisse ou se “craquèle”. Si c’est le cas, il est l’heure de changer ou de commencer à y réfléchir.

Il est souvent dur de se décider à jeter une paire de chaussures. Il y a un attachement presque sentimental ! Mais c’est aussi le début d’une nouvelle aventure. Et si tout ce que je viens d’expliquer n’a pas suffi pour trouver son nouveau compagnon de route, Brooks a mis en ligne un outil bien pensé pour trouver chaussure (de running) à son pied.

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Photo par Asics

7. En conclusion

Si l’on achète pour la première fois une paire de baskets pour courir, je recommande vivement de le faire en boutique. Et, si possible, dans une boutique spécialisée en running et non une grande surface plus généraliste. Cela permet de bénéficier d’un retour d’expérience de la part de vendeurs qui pratiquent eux-mêmes. Et c’est l’occasion d’essayer les chaussures, de bien choisir sa taille et de s’assurer qu’elles correspondent à la forme de notre pied. Au-delà des critères morphologiques, il est essentiel de choisir un modèle qui corresponde à sa pratique du running. Plus on progresse, plus il est probable que nous ayons besoin de plusieurs paires pour alterner en fonction des terrains pratiqués et des types d’entrainement. À chaque paire, il faut faire attention à ses impressions au fil des courses. Avec l’expérience, cela aidera à identifier les modèles dans lesquels nous avez eu le meilleur ressenti.

8. Où trouver des baskets de running ?

Boutique Marathon – 26, rue Léon Jost 75017 Paris – 41 rue des Pirogues de Bercy, 75012 Paris – https://www.boutiquemarathon.com/

Endurance Shop – https://enduranceshop.com/

I-Run – www.i-run.fr

Lepape 39, rue d’Artois 75008 Paris – 9, rue Grolée 69002 Lyon – www.lepape.com

Sobhi Sport – www.sobhi-sport.com

Team Outdoor – 2, Place Edouard Renard, 75012 Paris – www.team-outdoor.fr

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