Amour et vie sexuelle : où en êtes-vous vraiment ?
Cet article/test/jeu est écrit sous forme de journal intime. Célibataire, l’auteur a décidé mener sa vie comme il l’entend et espère bien entendu, comme tout le monde, rencontrer la femme de sa vie. Il a d’ailleurs un plan infaillible dont les chances de réussite sont évaluées à environ 100% : être lui-même. Le week-end prochain, il vous sera demandé où vous pensez vous situer exactement, par rapport à cet exemple. C’est parti.
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1. Les passantes
Je me promenais dans la ville en attendant midi, et en croisant ces filles je me disais que rare étaient les rues où je n’en croisais pas au moins une désirable. Oh, je ne parle pas de grandes blondes suédoises clonées sur la co-présentatrice de la roue de la fortune, mais de ces filles mi-anges mi-étudiantes qui rentrent dans la vie active avec l’envie de la mordre à pleines dents, et que, moi, j’avais simplement envie de mordre. Oh, j’aurais pu essayer de leur parler. Mais j’avais la sensation de n’avoir rien d’intéressant à dire et puis voyons, je ne suis pas un de ces dragueurs de supermarché qui importunent les filles. En plus, croiser une fille célibataire, jolie, intéressante, marrante et ouverte à de nouvelles rencontres, impossible, ça n’existe pas. Alors je me contentais de les regarder, de rêver, puis je rentrais chez moi en métro, j’allumais mon pc et je me connectais à Meetic impatient de savoir si Daniela77 et foliedouce444 avaient répondu à mon message du matin.
2. Les transports (amoureux)
Dans le métro, il y avait cette fille qui me jetait des regards qui n’en étaient pas, avec cette sorte de sourire mêlé de gêne. Trop belle pour moi, à coup sûr ; ça ne sert à rien que j’aille lui parler, et puis pour lui dire quoi, d’abord ? D’abord, il y a tellement de monde dans cette rame de métro, que je préfère classer les sms dans mon téléphone. Si j’ai le temps, je mettrai peut-être une petite annonce dans Libé : «vous m’avez regardé, moi aussi. Je vous propose qu’on se regarde encore,même métro, même heure. Je serai là tous les jours. Vous me reconnaîtrez, j’aurai un lilas jaune, euh non plutôt une orchidée blanche à la boutonnière ».
3. Les opportunités
Et puis il y a ces vendeuses dans les magasins, je me rappelle de quelques-unes qui étaient vraiment sympathiques et souriantes. Tiens, pas de bague à l’annulaire gauche, en plus elle rigole à mes blagues très moyennes. Elle fait bien son métier je trouve. C’est sympa, ça me fera des souvenirs ce soir. Quoi, l’aborder ? Elles doivent se faire draguer par des gros lourds à longueur de journée. J’ai déjà expliqué que je n’étais pas comme ça, vous faites exprès de ne pas comprendre ou quoi ?
4. Les coïncidences
J’aime bien aussi regarder les chevelures et les nuques des jolies filles qu’on croise dans l’ascenseur. Dans ma tête, je cherchais quoi lui dire : « vous allez au 2ème, moi aussi. Ça nous fait déjà un point commun ». De toute façon, le temps de réfléchir, de prendre son courage à deux mains et deux testicules et l’ascenseur était arrivé.
5. Les sorties
J’aime bien aller boire un verre le soir dans les bars avec un ami ou plusieurs. Et il parait que les filles qui sortent dans les bars y viennent pour faire des rencontres. C’est tout bon ça. Mais alors pourquoi viennent-elles à 3 ou 4, sorte de groupe uni et indivisible jusque dans les toilettes? Elles n’arrivent pas à enlever leur culotte toute seule ou quoi ? Comment croient-elles qu’on peut les séduire avec tous leurs gardes du corps féminins ? Elles n’ont vraiment rien compris,elles veulent vraiment finir vieilles filles ?
6. La faire rêver
Parfois, quelques-unes sortent de leur forteresse d’amies et on peut leur parler. Donc, en toute témérité, je leur parle. De mon super job, de mes dernières vacances aventure au club Med Ipsos-Corfou, du dernier livre de science-fiction ou sur la psychologie de l’amour que j’ai lu. Et puis j’écoute, beaucoup. J’essaie d’apprendre à la connaître. Alors parfois, de temps en temps, oui, de temps en temps ça marche. Mais si je fais les comptes sur les 6 derniers mois, la majorité du temps, je ne les revois jamais.
7. La garder (essayer) !
On se revoit. On se fait une terrasse ou deux, un ciné ou deux et on se connait vraiment de mieux en mieux. Elle m’en apprend pas mal sur sa relation avec les hommes en général. Je l’écoute, je lui fais des petites attentions. On s’entend vraiment bien, on se découvre des points communs, je suis de plus en plus amoureux. Et un jour, plein de folie, je lui annonce qu’elle me plait vraiment beaucoup. Et là, patatra, elle préfère qu’on reste amis et qu’on ne gâche pas ce qu’il y a entre nous. Ah bon, dis-je, ah bon. D’accord, alors.
8. Pour la perdre
Et c’est ainsi que je la rencontrais, ELLE, celle qui partage mon living room. On s’est plu tout de suite. Oh ce n’était pas une beauté fatale, mais je pensais à ces hommes qui sortent avec des canons, et tous ces prédateurs qui lui savonnaient la planche en permanence pour prendre sa place. Et en fait, je lui trouvais tout de même des qualités, et plus je vivais avec elle et plus elle embellissait. On était vraiment fait l’un pour l’autre, on a emménagé ensemble dans un appartement qu’elle a très bien décoré, en assortissant les draps à la nappe et les rideaux aux assiettes. Et on allait ensemble m’acheter des vêtements et des caleçons, dans lesquels elle me trouvait si beau. J’étais tellement heureux que dépenser mon salaire en cadeaux me rendait heureux. Heureux de lui prouver mon amour. Oh bien sur on a eu des bas, elle me faisait des reproches de temps en temps, notamment sur le bruit que je fais quand je dors sur le dos. Moi je n’avais aucun reproche à lui faire, ou vraiment si peu : je la trouvais parfaite.
9. La chance de rebondir
Au final, on était une sorte de couple modèle. On allait se marier, faire des enfants. Quel bonheur. Et puis, elle s’est mise à sortir avec des copines, de plus en plus. Jusqu’à ce qu’elle m’avoue être tombée amoureuse de quelqu’un d’autre et de l’avoir embrassé, ne plus être trop sure de vouloir être avec moi. Vous savez, ce genre de moment où le ciel se fige et où vous recevez un uppercut à l’abdomen. Je ne vais pas m’étendre sur cette séparation. Mais ça m’a permis de recontacter et retrouver mon ex, celle que j’avais rencontré pendant mes études, on était sortis deux ans ensemble. D’ailleurs on a repris, ensemble.
10. Le courage de pardonner
C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’ELLE est revenue. Elle se confondait en excuses, voulait revenir avec moi. Et là, je me suis dit que j’étais vraiment le roi des femmes. Deux femmes en même temps qui en veulent à mon corps. Le grand séducteur, le roi du monde, je vous dis. Finalement, je suis retourné avec ELLE, tout le monde a le droit à l’erreur. Elle me rassure sur son intégrité, et je la crois, parce que je l’aime. Et si je l’aime, comment pourrait-elle me faire souffrir ?
A présent faites le test : comme nous ne sommes pas dans un de ces magasines féminins, il ne s’agit pas d’additionner des triangles, des ronds et des carrés. Simplement, relisez ces 10 paragraphes. Faites vous une faveur : soyez honnêtes avec vous-mêmes. Si vous vous êtes reconnus dans ne serait-ce que 3 ou 4 de ces paragraphes, vous devez repenser votre rapport à la séduction et votre vie amoureuse.
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