Chemise Bexley Dalbert : la chemise de mi-saison parfaite ?

Vous connaissez le dicton : dès qu’un petit rayon de soleil fait son apparition, c’est le moment d’aller essayer une chemise dans son milieu naturel. Bon, ok, personne ne dit jamais ça, mais il n’en reste pas moins que lorsque nous avons décidé de tester ce modèle printanier de chez Bexley, Joe n’a pas boudé son plaisir pour me remplacer sous le soleil parisien. Il y a quelques semaines, on vous présentait cette nouvelle collection de chez Bexley, où un petit côté rétro rencontrait l’élégance que l’on connaît déjà chez la marque. Et quoi de mieux qu’une pièce représentative pour en avoir le cœur net ? Nous avons donc jeté notre dévolu sur ce modèle “Dalbert”, un modèle aux rayures bleu vintage et blanc, au col officier, qui n’a pas manqué de nous intéresser pour plus d’une raison. Mais on ne va pas tout vous révéler maintenant, ce serait dommage ! Voici un petit test printanier comme on les aime, d’une pièce printanière comme on les aime… aussi !

Marque

Un petit rappel sur les marques que l’on aime ne fait jamais de mal : Bexley est une maison française, plus précisément de Lyon. Lors de sa création en 1985, elle se spécialisait davantage dans les chaussures, avec, dès le départ, cet envie de nous offrir un rapport qualité-prix imbattable. Mission réussie, puisqu’aujourd’hui, Bexley a réalisé que son savoir-faire pouvait s’étendre à d’autres pièces. Désormais, c’est un vestiaire plus que jamais complet que nous propose la marque, des chaussures (bien sûr), en passant par les pulls, les costumes, ou encore… les chemises !

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Fiche technique

Design

S’il y a bien quelque chose qui a attiré notre œil avec ce modèle “Dalbert”, c’est bien son mélange de couleurs, classiques à certains égards, mais particulièrement bien pensé. En effet, Bexley a réimaginé la sacro-sainte chemise à rayures (fines, précisons-le) en y apposant un mélange de blanc et de bleu “vintage” qui a deux avantages : il est assez frais, parfait pour la saison, et il est très polyvalent, grâce à sa finition lavée. Cela implique qu’on peut tout à fait l’imaginer avec un chino comme avec un jean brut, un blazer comme avec un bomber. Et finalement, c’est peut-être aussi ça, la force de Bexley : nous montrer que l’élégance peut être partout ! Bien évidemment, je dois également préciser que le col officier m’a tapé dans l’oeil, moi qui prend trop souvent l’habitude de porter des cols français. Ici, je reste chic sans en faire trop : tout moi quoi ! À noter que ce même modèle existe en camel et blanc.

Conception

Côté conception, cette saison, Bexley a mis les petits plats dans les grands ! En premier lieu, la matière m’interpelle. Mélange de lin et de coton, elle a l’avantage de nous faire profiter des atouts de l’un (la fluidité, la légèreté, une certaine thermorégulation) à la robustesse et à l’esprit casual de l’autre. Un parfait combo, qui implique que je m’imagine très bien porter ce modèle en mai comme en plein mois d’août. Banco ! Par ailleurs, cette chemise est fabriquée en seersucker, cette matière qui, comme vous pouvez le voir, présente un rendu texturé, assez décontracté. En l’occurrence, ici, cet aspect se marie à la perfection à la coupe ajustée d’une chemise. On regrettera toutefois l’absence d’hirondelle de renfort, qui permet de lier le pan et le pan arrière de la chemise, et de témoigner d’une certaine solidité. Toutefois, dans le cas d’une chemise à l’esprit casual comme celle-ci, il ne s’agit pas d’un détail rédhibitoire, loin s’en faut ! On peut continuer notre exploration…

Mais au-delà de l’hirondelle, il faut revenir à ce qui fait l’intérêt d’une bonne chemise : ses finitions. Ici, au-delà du col officier qui me semble tenir la route pour de longues saisons, chaque finition témoigne d’un véritable soin du détail. On sent, ici, que Bexley a eu à cœur d’inscrire ses produits dans une démarche de durabilité : les surpiqûres sont régulières, notamment sur la gorge américaine (ou gorge piquée) qui s’apparente à la boutonnière. Et justement, les boutons sont, quant à eux, cousus en croix, et ne tomberont pas au premier coup de vent (au moins !). Notons surtout que Bexley réussit l’audacieux pari de nous proposer une qualité globale irréprochable à un prix défiant toute concurrence ! Dans cette perspective, il semble important de souligner que la marque propose des prix dégressifs : pour 3 chemises au choix, il vous en coûtera 119 €, ce qui fait quasiment une chemise gratuite. Une belle ristourne, non ? C’est aussi en cela que “Dalbert” (appelons-le par son prénom) nous semble cocher toutes les cases de la chemise de mi-saison/estivale parfaite.

Essayage

Je laisse à présent Joe reprendre la main pour évoquer cette partie. Commandée dans ma taille habituelle (39), cette chemise me va parfaitement. La couture au niveau de l’épaule se place juste au-dessus du tombé de l’épaule et la longueur des manches est idéale. Sachant que pour une taille 39, Bexley a fait le choix d’une longueur de manches de 67 cm (merci). La longueur des pans est idéale également : ni trop courts, ni trop longs, ils permettent d’envisager de porter la chemise aussi bien rentrée dans le pantalon, ou par-dessus, sans que cela ne dépasse trop. D’un point de vue style, elle a cet aspect chic et décontracté qui permet de l’associer à la plupart des ses tenues.

L’avis de notre styliste

Cette chemise aux rayures bleu vintage et blanc incarne à merveille l’esprit chic et décontracté. On peut l’associer aussi bien avec une paire de sneakers, que d’élégants mocassins.

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