5 types de pièces à acheter sur Vinted
En 15 ans, Vinted est passé de friperie en ligne lituanienne à mastodonte de la seconde main et phénomène de société. La plateforme a su surfer sur la vague du vêtement rétro, mais a certainement également contribué à son essor exponentiel ces dernières années. Et c’est aussi un bon indicateur pour connaître (c’est paradoxal) les tendances du vintage. Après avoir vu comment acheter et vendre au mieux sur les plateformes de seconde main, le Camion a décidé de rentrer dans les détails en proposant un guide de 5 pièces qui ont le vent en poupe en ce moment et que l’on trouve à la pelle sur Vinted (et que l’on peut donc essayer de négocier plus facilement). Si vous êtes aussi un habitué de la plateforme, dites-nous quelles sont les pièces que vous recherchez le plus et donnez-nous votre avis sur Vinted en commentaires !
Un t-shirt de groupe vintage
Il y a une tendance très forte sur Vinted (et en friperies) des t-shirts vintage à l’américaine, principalement des années 80 et 90. Il y a les “universitaires” mais aussi, et surtout, ceux qui sont à l’effigie de groupes de rock. Le Graal, ce sont les pièces qui viennent directement des boutiques éphémères pendant les concerts, mais aussi les promotionnels qui affichaient les couvertures d’album. Plutôt que de rechercher “t-shirts band vintage 80s”, on choisit soit une recherche moins précise “vintage t-shirt” ou, au contraire, plus précise, en notant le nom du groupe. Et on fait le tri. Parmi les plus recherchés, il y a Deftones, les Guns N’ Roses, les Ramones, The Clash, autant de groupes dont les licences ont été vendues à la fast fashion, alors gare aux rééditions qui, si elles ne sont pas chères, n’ont pas grand-chose d’authentique… Alors, on fait attention aux étiquettes, à l’état (on repère vite le faux vieilli), au pays de fabrication (même si ça ne veut plus dire grand-chose…) et on peut se faire plaisir entre 30 et 50€, même si certaines annoncent peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros comme cette pépite siglée Oasis.
Du workwear avec du vécu
C’est l’autre grosse tendance. Presque du harcèlement lorsqu’on se promène sur Vinted. Le vieux workwear, bien délavé, taché, parfois “logoté” du nom d’une entreprise américaine et, histoire de cocher toutes les cases de la pépite parfaite, “made in USA”. Pour les recherches, c’est très simple : homme -> vêtements -> tout, puis le nom de la marque. Pas besoin d’aller chercher bien loin : Carhartt, Dickies, Filson, suivant son budget. Bien entendu, il y a des marques plus pointues, des marques françaises aussi (Vetra, Kidur), mais l’offre est encore un peu maigrichonne. Côté tarifs, on trouve du cher (400€ pour le blouson sur la photo) et du moins cher, notamment des cargos Dickies un peu trash autour de 30€.
Une petite Seiko 5
Attention, sujet touchy. Pour nombre d’entre nous, acheter une montre sur Vinted, ça sent plus le risque que la bonne affaire, malgré le nouveau service (payant) d’authentification lancée par la plateforme. Mais c’est tout de même très tentant d’aller s’offrir une petite automatique eighties (ou plus récente) pour une centaine d’euros… Et la reine de cette catégorie, c’est la ligne Seiko 5. On en trouve de toutes les formes, toutes les couleurs, toutes les époques et le nombre d’annonces à la requête “Seiko 5” est hallucinante. Attention, avant de passer à la caisse, on prend une capture d’écran et on utilise la recherche par image de Google pour vérifier qu’il s’agit d’un vrai modèle (les “mods” sont légion, encore plus chez Seiko). Cette technique fonctionne également pour Timex, Citizen et Orient, mais le choix est moins large.
Un jean à la Joey Tribbiani
C’est la première idée qui m’est venue en tête au moment de décrire ce type de jean. Pour ceux qui n’ont pas la référence, Joey est un personnage de Friends qui porte régulièrement des jeans relativement larges aux 50 nuances de “stonewashed” typiques des nineties. Alors autant se fournir à la source et piocher dans des pièces de cette époque. Dans notre filtre de recherche, on oublie Levi’s, il y en a trop et on a des chances de tomber sur du faux. Non, on mise sur les deux autres jeaners américains mythiques, mais un peu moins connus que l’étiquette rouge : Wrangler et Lee. Une fois qu’on a trouvé la bonne taille, la bonne coupe et le bon délavage, on lit attentivement les descriptions et on privilégie les annonces qui proposent une photo de l’étiquette. Si ce n’est pas du 100% coton, next! Côté prix, on trouve de tout, mais si on a de la chance on peut se faire plaisir pour pas grand-chose. J’ai même déjà acheté un Wrangler fabriqué aux États-Unis pour une dizaine d’euros… Petite astuce : pour ce genre de produits, les vendeurs italiens sont top, un héritage des Paninari.
Un vieux sweat Nike / Adidas
Pour finir, une tendance qui me dépasse un peu. Pour les vieux sweats universitaires, à la limite, je peux comprendre. Ça fascine les passionnés d’Americana, ils affichent souvent des logos très marqués par leur époque, ça fait sens. Mais, en ce moment, la grande tendance, ce sont les sweats d’équipementiers (Nike et Adidas en tête, mais aussi New Balance, Champion et Russell Athletic), pas forcément anciens mais très simples et parfois délavés voire usés. Certaines pièces sont proposées à des tarifs qui dépassent parfois les 50€ alors qu’on en trouvait encore chez Emmaüs pour moins de 10€ il y a peu. On ne sait pas combien de temps ça va durer, mais c’est très amusant et on tombe parfois sur des pépites pas trop chères donc ça vaut le coup d’œil…
Comment acheter et vendre sur les plateformes de seconde main ?
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