Face à la mer
Depuis près d’une semaine, on profite d’une météo plus clémente qui nous laisse la possibilité de quitter certaines de nos pièces hivernales pour celles de la nouvelle saison. Pas de doute, dans moins d’un mois le printemps pointera le bout de son nez. Il est donc temps de faire un point sur notre dressing et de commencer à réfléchir aux pièces que l’on va porter à la mi-saison ! Pour ma part, je me suis naturellement tourné vers des marques (pour la plupart françaises) qui proposent des basiques robustes et intemporels. Ce dernier look a été shooté non loin de nos bureaux actuels puisqu’il s’agit tout simplement de la côte sauvage de la région lorientaise. Ça y est, dans une semaine, jour pour jour, je quitte ce beau paysage pour celui de Rennes, donc autant dire qu’il fallait marquer le coup. Pour ceux qui auraient raté un épisode, on vous explique tout dans notre dernier carnet de route. En attendant, je profite de l’air marin pour me ressourcer et admirer (une dernière fois ?) ce si bel endroit !
Lorsqu’on est face à l’océan, mieux vaut avoir ses lunettes de soleil au bout du nez ! Pour cet accessoire indispensable, je me suis tourné vers une maison française, le lunetier Lesca. Une marque pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur pour l’une de leurs montures, le modèle Félix (nom rendant hommage au petit fils du fondateur, Joel Lesca). Fabriqué au Japon, il allie deux matières intéressantes : du titane pour les plaquettes et les tenons et de l’acétate pour le reste de la monture. Mention spéciale pour le coloris que je trouve particulièrement réussi.
On continue l’aventure avec un autre accessoire tout aussi important, le sac-à-dos. Pour ma part, je le recherche plutôt fonctionnel que purement esthétique. Je prête donc un intérêt particulier aux rangements qu’il propose. Pour celui-ci, j’ai jeté mon dévolu sur le nouveau sac Chapman de chez Percival, une griffe anglaise workwear pleine de caractère. En plus d’être fonctionnel avec ses nombreuses poches, il est bi-matière : des empiècements en cuir et une matière feutrée grise réalisée à partir de 30% de laine et de 70% de polyester.
Pièce phare de la tenue (il fallait la faire), une veste de travail en moleskine de chez Champ de manœuvres. J’ai pris l’habitude de présenter leurs pièces au travers de mes différents looks. Elle est spécialisée dans le workwear et dans l’ out-stock de l’armée. Champ de Manœuvres propose des pièces de qualité avec un prix relativement abordable. La moleskine donne un côté rigide et épais à la veste et lui permet d’être portée même en février (à condition qu’il fasse plus de 15 degrés).
Face à la mer, on ressent souvent une certaine fraîcheur et mieux vaut être bien au chaud sous sa veste de travail plutôt que de grelotter sur les rochers ! Dans ce genre de situation, j’ai l’habitude d’associer une chemise et un pull. Pour donner du relief et une certaine harmonie, je prends une chemise à col américain d’une couleur plus claire que celle du pull. C’est donc tout naturellement que j’ai choisi de porter une chemise en denim délavé de chez Maison Standards sous un pull en laine navy de chez Asphalte. Il s’agit du pull Parfait dont j’ai beaucoup entendu parler et que je n’avais pas encore eu l’occasion de porter. Le fait de l’avoir essayé dans ce genre de contexte m’a confirmé qu’il tenait ses promesses et qu’il était particulièrement chaud. En somme, une pièce idéale pour être portée sous une veste légère !
Pour le jean, je porte un selvedge coupe droite de chez Audemer (ex AVN). Une marque que nous suivons depuis ses débuts et qui propose uniquement des jeans entièrement confectionnés en France. Même si aujourd’hui je porte essentiellement des coupes droites, la marque en propose deux autres plutôt intéressantes : ajustée et droite/ajustée. De quoi mettre tout le monde d’accord ! Seul petit bémol mais c’est hélas normal, l’indigo de la toile selvedge a déteint sur ma paire de baskets (cette phrase a l’avantage de faire une transition).
Aux pieds, j’ai donc l’un des derniers modèles de chez Clae, baptisé Edwin. Une paire que j’ai choisie notamment pour la qualité de la tige réalisée dans un beau suède gris clair et pour le mesh ton sur ton qui donne à la paire son côté épuré. Le bonus de cette paire est la technologie de ses semelles. Une intérieure, en mousse Eva, qui joue un rôle déterminant dans l’amorti et une extérieure, Vibra, réalisée à partir de caoutchouc résistant à l’abrasion. À noter, qu’à l’origine, on retrouve plutôt ce type de semelle sur les chaussures de montagne, mais j’avoue que le fait de combiner cette technologie avec une paire de baskets permet d’en faire une paire très confortable (et idéale pour escalader les rochers). Pour accompagner ces Edwin, je porte des chaussettes en coton relativement épaisses bleu chiné de chez Percival.
Dernière pièce du look qui s’est faite discrète jusqu’à présent, une montre de chez LIP, célèbre maison horlogère française que l’on ne présente plus. Depuis la sortie de cette plongeuse automatique en 2017, la Sous-Marinier a toujours été l’un de mes modèles préférés. Même si bien sûr, il ne s’agit pas d’un modèle historique, mais d’une nouveauté, cela reste une montre automatique intéressante et abordable. Proposée à l’origine avec un bracelet en acier, j’ai quant à moi préféré la monter sur un bracelet NATO bleu marine. Donnant un côté moins tape à l’œil à cette plongeuse, ce bracelet se marie très bien avec le cadran bleu de la Sous-Marinier.
Lunettes Lesca
Veste Champ de Manœuvres
Chemise Maison Standards
Pull Asphalte
Montre Lip
Bracelet NATO La Boîte à montres
Jean Audemer (ex AVN)
Chaussettes Percival
Baskets Clae
Sac-à-dos Percival
Crédit photos : @noe_c_photography
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