Tudor Pelagos 39, une montre de plongée à la portée de tous les poignets

L’horlogerie est un milieu très fermé. Si cette affirmation a tendance, depuis quelques années, à ne plus être aussi vraie, notamment grâce à la multiplication des vulgarisateurs sur Youtube et Instagram, il est toujours très rare qu’une maison horlogère ouvre ses portes aux visiteurs. Alors quand on reçoit une invitation pour entrer dans le Saint des saints, les locaux de Rolex près du Parc Monceau à Paris, on saute dans le premier métro et on y court ! Mais ce n’est pas pour la marque à la couronne que le Camion a fait le déplacement mais pour sa petite sœur : Tudor. Une manufacture qui, tout en profitant de l’expertise et du savoir-faire de la maison mère, s’affirme de plus en plus en développant notamment ses propres mouvements maison. Côté design aussi, l’inspiration Rolex n’est plus aussi forte depuis le début de la dernière décennie et certains modèles comme la “Black Bay Fifty-Eight” ont positionné Tudor parmi les challengers du marché. La plongeuse “Pelagos” fait également partie de ces pièces qui ont permis à la marque genevoise de se démarquer, notamment les versions pour “LHD” (destinée aux gauchers et qui affiche des index crème) et “FXD” (destinée à la Marine Nationale habillée d’un bleu profond).

Montre Tudor Pelagos FXD Marine nationale : la nouvelle collaboration

Problème ? Un diamètre de 42 mm qui lui permet peu de versatilité. Compliqué, en effet, de l’associer à d’autres tenues que du sportswear ou un look aventurier. Ça n’a pas empêché le modèle de cartonner, et il est très (très) compliqué de la trouver chez les revendeurs de la marque. Un succès qui a encouragé Tudor à développer la gamme “Pelagos”, avec l’arrivée d’une nouvelle déclinaison baptisée “39”, comme le diamètre de sa boîte en millimètres. C’est LA tendance horlogère de cette année : le 39 mm est partout, et déjà chez Tudor sur la fameuse “Black Bay Pro“, une autre grande nouveauté de la marque en 2022. Sur une montre de plongée comme la “Pelagos”, cela lui permet, en gagnant en discrétion, de se glisser à un plus grand nombre de poignets et s’associer avec plus de silhouettes, même formelles (oui, oui !). Rare pour une submersible.

Montre Tudor Black Bay Pro : un nouvel ovni horloger

C’est donc cette petite nouvelle que nous sommes allés observer de plus près chez Tudor. Première impression, elle est, titane oblige, très légère. Délaissant ma tocante en acier pour l’essayage, j’ai senti une différence tout de suite. Ce matériau est l’une des caractéristiques héritées par la “39” de la “Pelagos” originelle. Elle reprend aussi le boîtier satiné, qui contraste avec une lunette effet “soleil”. La petite plongeuse troque le mouvement manufacture MT5612 de son aînée pour un MT5400 qui propose 70 heures de réserve de marche. L’étanchéité passe de 500 à 200 mètres, le guichet date disparaît comme la valve à hélium. En échange ? Un diamètre plus passe-partout donc, mais aussi l’inscription “Pelagos” en rouge sur le cadran (un détail, certes, mais quel cachet !) et 300€ de moins au passage en caisse pour un prix final de 4 140€. La Tudor “Pelagos 39” est disponible en full titane, bracelet et boîte, ou montée sur un bracelet en caoutchouc. Pour avoir eu la chance de porter les deux le temps de notre visite, la sentence est irrévocable : ce sera titane ! Avant de partir (sans la montre car on s’est fait griller au moment de la glisser dans notre poche…), la marque nous a “teasé” de grandes nouveautés à venir en 2023, mais pas moyen d’en savoir plus… Le Saint des saints, on a dit !

Plus d’infos sur www.tudorwatch.com

Montre Tudor Ranger 2022 : la Toolwatch des explorateurs