Montre Tudor Pelagos FXD Marine nationale : la nouvelle collaboration

Partenaire de la Marine nationale dès les années 50, Tudor a mis au point l’une des premières montres de plongée professionnelles modernes. En 1956, la marque sort les modèles 7922 et 7923 (respectivement à remontage automatique et manuel) qui permettent de plonger jusqu’à 100 m. Ces montres seront testées en conditions réelles par le Groupe d’Étude et de Recherches Sous-Marines (G.E.R.S), une entité scientifique dépendant de la Marine nationale basée à Toulon. Deux ans plus tard, le modèle 7928 propose une étanchéité encore améliorée avec une capacité portée à 200 m. En 1961, Tudor accède au statut de fournisseur officiel de la Marine nationale. En 1969, la montre de plongée Tudor connaît deux évolutions notables qui sont aujourd’hui profondément ancrées dans l’adn de la marque. Les célèbres aiguilles flocon de neige  dites « Snowflake » font leur première apparition. Appuyées par des index carrés, autre innovation de l’époque. La montre gagne ainsi encore plus en lisibilité dans l’obscurité. En 1975, le modèle 9401 est la référence des montres proposées à la Marine nationale. Il contribue notamment à populariser la couleur bleu Tudor. Ces montres étaient proposées en dotation aux plongeurs. Le fond de boite était gravé avec les initiales de la Marine nationale « M.N. » et  l’année de dotation.

Des spécificités adaptées aux missions des nageurs de combat

Nouvelle époque, nouvelle collaboration, Tudor renoue avec la Marine nationale avec qui elle a développé le modèle Pelagos FXD. Il répond à un cahier de spécifications élaboré avec le commando Hubert, une unité d’élite de la marine française. Le terme FXD fait référence aux barrettes fixes. Les barrettes sont usinées dans la masse de la boîte en titane de 42 mm de diamètre, pour une robustesse et une fiabilité accrues. Elles font partie des spécificités techniques de ce modèle mais elles constituent également une signature visuelle forte. Pour répondre aux besoins des nageurs de combat, qui pour se déplacer utilisent une technique dite de « navigation par caps successifs », cette Pelagos FXD embarque une lunette bidirectionnelle qui est graduée de manière rétrograde de 60 à 0. Elle propose ainsi une fonction compte à rebours. Si elle ne répond pas au standard ISO 6425:2018 des montres de plongée, elle répond à ce besoin spécifique.

La technique de « navigation par caps successifs »

Pour bien comprendre, détaillons cette technique. Les plongeurs forment un duo composé d’un chef, qui est le garant de la direction grâce à une tablette de navigation équipée d’un compas magnétique, et un équipier, qui veille lui le temps grâce à la montre. Les deux nageurs sont reliés par ce qu’on appelle une ligne de vie. Leur entrainement consiste notamment à apprendre à nager vite et de manière régulière. Un rythme qui leur permet de connaître le temps nécessaire pour parcourir une distance. Lorsqu’ils préparent une mission, ils vont donc tracer sur une carte un parcours qui sera constitué de plusieurs caps. Ex. : 5 min 235°, 8 min 45°, 3 min 140°, etc. Des indications qu’ils doivent apprendre par coeur ! Ces temps, ils les mesurent donc grâce à la montre en positionnant la lunette sur la durée du premier cap. Lorsque l’aiguille arrive en face du triangle sur la lunette, ils changent de cap en relançant un compte à rebours. Et ainsi de suite. Voici ce qu’on appelle la technique de « navigation par caps successifs ». La Pelagos FXD est donc conçue comme un véritable outil de mesure professionnel. Et pour plus de précision, la lunette propose d’ailleurs 120 crans, soit la possibilité de mesurer des demies-minutes.

Caractéristiques de la Tudor Pelagos FXD

Sur cette Pelagos FXD, on retrouve les index carrés et les mythiques aiguilles « Snowflake » introduites en 1969. Les index tout comme les aiguilles sont recouverts d’une matière lumineuse Swiss Super Luminova®. Le cadran et l’insert de la lunette sont de couleur bleu marine. Le coeur de la montre est animé par un calibre manufacture MT5602. Il affiche les fonctions heures, minutes et secondes. Il est équipé d’un spiral amagnétique en silicium pour plus de précision. Ce calibre est certifié chronomètre par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Tudor a même amélioré la précision au-delà des standards attendus avec une variation moyenne de marche journalière de -2 / +4 secondes. Et ce mouvement offre une confortable réserve de marche d’environ 70h. Sur le fond de boite, sont gravés le logo de la Marine nationale avec la fameuse ancre et les initiales de la Marine nationale « M.N. », suivies de l’année de fabrication « 21 ». Comme c’était le cas dans les années 70-80. Et il en sera de même pour 2022 « M.N. 22 », etc. Le boitier de la FXD est recouvert d’une glace saphir et il est étanche jusqu’à 200 m.

Un bracelet tissé et un bracelet supplémentaire exclusif

La Pelagos FXD est livrée avec un bracelet en tissu et un bracelet supplémentaire en caoutchouc. Le bracelet en tissu est tissé de manière artisanale sur des métiers Jacquard à navette par l’entreprise Julien Faure dans la région de Saint-Étienne en France. Il s’agit d’un bracelet développé spécialement pour la FXD. Il est composé d’un ruban bleu marine en polyéthylène tissé de 22 mm avec bande centrale argentée, d’une boucle « D » en titane et d’un système d’attache auto‑grippant. Simple d’utilisation, confortable, robuste, il s’adapte en plus à toutes les tailles de poignet. Le bracelet supplémentaire en caoutchouc est proposé pour la première fois par Tudor. Sa texture est très agréable au toucher, il est fin, souple et très confortable. Enfin, le prix de cette Pelagos FXD ? Il est comme souvent raisonnable chez Tudor car il faudra débourser 3 650€ pour faire l’acquisition de cette montre aussi belle par son histoire que par sa réalisation.