Hans Wilsdorf est à l'horlogerie ce que Steve Jobs est à la tech. Ni plus ni moins. L'homme a fondé Rolex en 1905, et c'est aujourd'hui la manufacture horlogère la plus célèbre du monde. Mais cela ne suffisait pas à l'homme d'affaires allemand qui, en 1926 rachète le nom "The Tudor" à la Maison Veuve de Philippe Hüther qui a déposé ce nom pour lui. Son ambition, qu'il concrétisera 20 ans plus tard ? Faire de Tudor la Rolex du "working man" : des mouvements "grand public" retravaillés dans les ateliers de la marque à la couronne, et insérés dans des boîtiers dont les allures reprennent les modèles emblématiques de sa grande sœur, le tout vendu moins cher. Une bonne idée, et les succès s'enchaînent, ainsi que des partenariats prestigieux, notamment avec des groupes d'explorateurs qui testent ainsi les montres dans des conditions extrêmes. La marque prend peu à peu son indépendance (au sens figuré) et propose, depuis la moitié des années 2010, ses propres mouvements manufactures. Comme les plus grandes firmes, Tudor a son modèle emblématique, la "Black Bay", déclinée en plusieurs versions et, depuis quelques années, chaque nouveau modèle, ou presque, fait le "buzz" dans le milieu de l'horlogerie. Pour certains d'entre eux (la "Black Bay Pro" et les différentes "Pelagos"), on constate même qu'il existe des listes d'attente et donc, forcément, de la spéculation. Parmi ses ambassadeurs, le plus célèbre est sans aucun doute David Beckham.
Infos pratiques sur la marque Tudor :
Gamme de prix : 3 880€ pour une "Black Bay 58" sur bracelet acier, 4 860€ pour une "Pelagos", 3 110€ pour une "Ranger", toutes avec des mouvements manufacture certifiés COSC
Garantie : 5 ans
Points de vente : Liste complète des boutiques et détaillants disponible sur le site
Avis Tudor
Tudor, malgré la récente augmentation de ses tarifs, reste un poids lourd parmi les marques proposant le meilleur rapport qualité/prix. Matériaux prestigieux, de qualité, bien finis, mouvements manufacture, modèles stylés, suivi des tendances en conservant son intemporalité... la manufacture sait tout bien faire ! Prenant peu à peu son indépendance stylistique et technique par rapport à Rolex, notamment avec les "Black Bay 58" et "Ranger", elle conserve tout de même une filiation forte avec le géant suisse, avec une "Black Bay Pro" qui rend hommage à la Rolex "Explorer II", entre autres. Pour ceux qui veulent une belle montre de luxe, sans se ruiner pour autant, ni subir les affres de la spéculation (quoique...) et aussi diminuer un peu le risque de se faire arracher le bras en pleine rue, se tourner vers Tudor est une bonne, et même très bonne idée !
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