Nivada Grenchen Aquamar : une plongeuse vintage qui ne manque pas de peps

Depuis 2019, Guillaume Laidet redonne vie à Nivada Grenchen, offrant aux amateurs de montres vintage l’occasion de redécouvrir le riche catalogue de cette marque suisse créée il y a un siècle. En 1967, Nivada lançait l’Aquamar, une plongeuse un peu moins connue que sa grande sœur l’Antarctic Diver (qu’on connaît bien au Camion), mais qui avait déjà tout pour séduire : une résistance à l’eau, une fiabilité à toute épreuve, et une vraie gueule de baroudeuse. Aujourd’hui, elle fait son retour, fidèle à l’originale, avec en prime un petit détail au niveau du design qui vient twister l’ensemble. Résultat ? Une réédition qui sent bon la nostalgie, mais résolument dans l’air du temps !

Aquamar cadran gris souris

Fiche technique

Un look rétro pile dans le mille

Dès qu’on l’a eue en main, on a compris qu’on tenait là un joli clin d’œil aux années 60. Le boîtier acier reste sage (38 mm, c’est parfait), la lunette bidirectionnelle sans clic joue à fond la carte old school, et le cadran mat, décliné en bleu jean, noir ou gris, pose une ambiance bien vintage. Cerise sur le cadran : une construction en « sandwich » qui donne du relief aux index, eux-mêmes en Luminova blanc ou beige patiné selon la version. Mais ce qui fait vraiment le sel de cette Aquamar, c’est ce fameux disque calendaire revisité. Plus de date à lire, non : ici, le disque change de couleur chaque jour et modifie subtilement l’apparence des index. Un petit effet visuel bien fun, un brin hypnotique, qui donne envie de regarder sa montre un peu plus souvent que d’habitude. Et au dos, on retrouve un pingouin manchot gravé dans le fond de boîte, fidèle au thème Antarctic. On l’adore !

Un mouvement qui tient la route

Côté mécanique, cette Aquamar embarque le mouvement automatique suisse SOPROD P024, un calibre fiable et éprouvé, qui fait vivre les trois aiguilles avec fluidité. Sa réserve de marche de 38 heures nous offre l’essentiel pour le quotidien, et sa régularité ne déçoit pas. Ce choix de mouvement, simple mais robuste, colle parfaitement à l’esprit « plongeuse vintage revisitée » du modèle. Et même sans fonction date classique, la montre s’offre un twist original avec ce disque tournant qui n’indique pas le jour, mais change subtilement de teinte, sans alourdir le design. Et qui offre une très belle lisibilité à la tombée du jour !

Aquamar cadran noir

Des bracelets pour matcher avec toutes les styles

Côté bracelets, Nivada a vu large. Cuir classique ou racing pour les amateurs de vintage pur jus, acier à maillons plats ou en « grains de riz » pour le petit côté chic, bracelet NATO pour les fans de look militaire, ou encore Tropic (« au compteur… » désolé, seuls ceux qui ont grandi dans les années 80-90 auront la réf) en caoutchouc pour les envies de sport ou les journées ensoleillées. De quoi habiller son Aquamar à sa sauce, sans jamais trahir son ADN. On valide cette modularité bien pensée, qui rend la montre aussi polyvalente que stylée !

Aquamar cadran bleu jean

On a replongé avec plaisir

On ne va pas se mentir : cette Aquamar nous a clairement tapé dans l’œil. On a redécouvert un modèle un peu oublié, qui revient avec une vraie personnalité. Les trois coloris de cadran sont tous réussis, bien dosés, et cette idée de disque tournant est à la fois originale, maligne et franchement fun. Une montre attachante, bien conçue, proposée à un tarif – comme souvent chez Nivada Grenchen – raisonnable, qui donne sérieusement envie de se faire plaisir cet été. Et parce qu’à un moment, il faut bien se jeter à l’eau : après avoir longtemps hésité… on a quand même une petite préférence pour le cadran bleu !