Arrêt sur image

C’est au 116 boulevard Saint-Germain dans le sixième arrondissement de Paris, qu’après une matinée éreintante, j’ai décidé de m’accorder un moment de pause pour m’asseoir à la terrasse du bar “les Insouciants“. Un établissement à taille humaine dont l’accueil chaleureux a suffi (en plus d’un petit café) à me remettre sur pied pour le reste de la journée qui s’annonçait tout aussi intense. L’occasion pour prendre le temps de faire un “arrêt sur image” de ma tenue du jour.

Commençons par cette veste de chez Paname Collections. Mon idée de départ était de trouver une veste en jean en denim clair sans pour autant m’arrêter sur un modèle précis. La facilité aurait été de partir sur une “simple” trucker jacket mais j’ai préféré cette version aux accents workwear.

On retrouve ainsi une coupe droite, plus longue qu’une veste en jean classique et une multitude de détails qui en font une pièce hybride : 2 poches plaquées (dont une factice) et 2 passepoilées sur la face avant, des boutons contrastants en corozo, un élégant col en velours beige et de pratiques poches intérieures. Le tout confectionné au Portugal, avec l’utilisation de coton recyclé, de boutons certifiés Oeko-Tex et d’un velours français qualité Velcorex. Que demander de plus !

Dessous, j’ai choisi de l’habiller d’une classique et non moins très efficace chemise en oxford blanc. Étant à tendance “monomaniaque”, quand je trouve une marque qui me convient, j’ai vite fait de me focaliser dessus. C’est le cas de Première Manche dont la qualité, la coupe et le tarif correspondent parfaitement à mes exigences. Ce modèle ne déroge pas à la règle avec son oxford particulièrement épais de 220g/m2 qui en fait une chemise avec beaucoup de tenue, sans transparence et qui se portera aussi bien à la belle saison que lors de températures moins clémentes.

Depuis que j’ai sauté le pas, les pantalons écrus/blancs font partie intégrante de mon vestiaire. Bien qu’ils ne restent pas immaculés très longtemps, j’aime la lumière qu’ils apportent à une tenue et leur faculté à valoriser les autres pièces avec lesquelles ils sont portés. C’est tout à fait le cas de ce jean « Albert » de chez DAO.

Un modèle réalisé en France dont la teinte et le tissage ont été effectués dans le Pays basque espagnol, le découpage à Troyes et la confection dans les ateliers de la marque à Nancy. Composé à 98% de coton d’une épaisseur de 420 gr/m2 soit 12,5 oz et 2% d’élasthanne, il n’est ni dénué de caractère, ni de confort. Son tarif de 140€ en fait également une pièce très bien placée pour un jean made in France.

Les Chukkas font partie des rares modèles de chaussures “de ville” qui trouve grâce à mes yeux. C’est cette teinte “vert de gris” qui m’a tout d’abord attiré l’œil. Plus adapté aux beaux jours, ce veau velours en provenance d’Espagne est du plus bel effet, il impliquera néanmoins un entretien plus régulier (le cuir est déjà protégé à l’achat, une simple gomme suffit à enlever les petites salissures du quotidien).

Faisant partie de l’offre Pied de Biche, “Marius” de son petit nom, répond à un cahier des charges intransigeant : cousu Blake, doublure en cuir de vachette, semelle cuir et fabrication réalisée au Portugal. Même le carton de son contenant est issu de forêts certifiées FSC. Comme à son habitude, Pied de Biche met le maximum en œuvre pour bien faire les choses !

Mon poignet arbore une très jolie Citizen Tsuyosa dont ce cadran au coloris orange/saumon brossé fait partie des dernières nouveautés. Connu pour son excellent rapport qualité/prix (moins de 300€), ce modèle équipé d’un mouvement automatique japonais très joliment mis en valeur par un fond de boîte transparent, annonce 42 heures de réserve de marche.

Dans la continuité du boîtier de 40 mm de diamètre, son bracelet également en acier inoxydable est subtilement relevé par des finitions polies et brossées. Dotée d’un verre saphir plat, elle se distingue par une petite couronne discrètement placée à 4h. Les photos parlent d’elles-mêmes : dans ce budget, on fait difficilement mieux !

Mes précédents déboires en matière de solaires ont fait que je me suis rendu à l’évidence que je ne pouvais me permettre d’y mettre un trop gros budget au risque de les perdre ! Néanmoins, je ne me résous pas pour autant à sacrifier leur esthétique et leur capacité de protection.

C’est chez Le Petit Lunetier, pour un chouïa moins que 60€, que j’ai trouvé monture à mon visage. Malgré leur tarif, elle bénéficie d’une monture en acétate, d’un verre CR39 (Organique ultra-résistant) de catégorie 3 légèrement dégradé et d’une fixation des branches en triple-charnière. Au-delà de cette énumération technique, le ressenti en main et sur le nez confirme une certaine robustesse et une belle qualité de matériaux et de montage en comparaison avec certaines paires de même gamme de prix. Je compte sur moi pour qu’elles me suivent plus d’un été !

Lunettes Le Petit Lunetier
Veste Paname Collections
Chemise Première Manche
T-shirt Dockers
Pantalon Dao
Chukka boots Pied de Biche
Montre Citizen