Baume & Mercier Riviera 10761, une montre qui vit au rythme des marées

Il y a une maison horlogère suisse aux 194 ans d’histoire qui, depuis quelques années, célèbre une belle renaissance. Baume & Mercier, c’est elle dont on parle, est désormais régulièrement citée auprès des poids lourds du secteur, s’imposant comme un acteur majeur de l’horlogerie suisse. Ses points forts ? Un design “sleek” – un terme utilisé par les anglo-saxons pour désigner quelque chose qui mêle élégance et minimalisme -, une créativité à toute épreuve et un sens aigu de l’innovation. Rien que ça. C’est donc avec impatience que l’on attend, chaque printemps, de découvrir les nouveautés de la maison. Et cette année, le printemps est un peu en avance. En effet, Baume & Mercier, qui a prévu de dévoiler toute une nouvelle fournée de montres pour venir enrichir sa collection “Riviera” au prochain Watches & Wonders (9 au 15 avril) nous offre un petit aperçu dès ce mois de février. Et quel aperçu ! Il s’agit de la “Riviera” référence “10761”, disponible en édition limitée à 500 exemplaires, qui intègre une complication qui parle au cœur d’une grande partie de l’équipe du Camion…

Les lecteurs réguliers savent en effet que certains camionneurs, Joe et Max en tête, sont bretons – pur beurre ou d’adoption. Le rapport avec la choucroute ? Eh bien cette nouvelle montre intègre une complication relativement rare : un maréographe. Ici, il se fond dans le décor à 6 heures, prenant la forme d’un disque dont les 4 sections représentent les deux marées hautes (quarts foncés) et deux marées basses (quarts clairs) quotidiennes avec, pour la marée haute la plus importante, un petit cercle sur son quart. C’est clair, c’est net, c’est “sleek” (hehe), à l’image de l’identité même de la la collection “Riviera”. Une ligne qui a vu le jour en 1973, rendant hommage “aux multiples facettes de la Côte d’Azur” et qui conserve encore aujourd’hui certaines caractéristiques qui ont fait son succès à l’époque : une boîte dodécagonale (12 faces) et un bracelet intégré. À la différence qu’aujourd’hui il n’est plus seulement en métal mais également en caoutchouc, avec un choix dantesque – on en fait un peu trop non ? – de montures disponibles sur le site de Baume & Mercier.

Bien entendu, le choix évident, c’est de partir sur un caoutchouc bleu, c’est d’ailleurs celui qui est vendu par défaut avec la montre. Il fait magnifiquement écho au cadran, bleu lui aussi, et protégé par un verre saphir, aux subtils jeux de textures entre le soleillé et le guillochage circulaire. Un mix de finitions que l’on retrouve également sur le boîtier de 43 mm de diamètre alternant acier brossé et acier poli. Les index bâton, avec comme seul chiffre un 12 en chiffres romains – dont la typo rappelle un peu celle que l’on peut retrouver sur la signalétique des ports de plaisance, non ? – et le chemin de fer discret sont autant de détails qui rendent l’ensemble très harmonieux. Ses aiguilles ajourées sont, en outre, traitées au SuperLuminova. C’est bien beau tout ça, aux sens propre et figuré, mais cette “Riviera 10761”, ou “maréographe” pour les intimes, qu’est-ce qu’elle a dans le ventre ? Son mouvement manufacture automatique Baumatic BM14-1975AC3 offre une réserve de marche de 5 jours et, ça fait toujours plaisir, il a également une belle tronche que l’on peut admirer à travers un fond transparent, comme on profiterait du spectacle des vagues depuis un hublot.

Découvrir la “Riviera 10761” sur www.baume-et-mercier.com