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Montres Nappey, le retour en force d’une institution française

Revenir sur l’histoire des montres Nappey, c’est un peu se replonger dans l’histoire de l’horlogerie française au sens large. Si le nom de Nappey ne vous est pas inconnu, c’est normal. La marque a longtemps été un poids lourd parmi les marques de montres françaises avant de disparaître, puis de renaître de ses cendres. Un refrain que l’on a entendu à de nombreuses reprises ces derniers temps, pour notre plus grand plaisir ! Les maisons qui s’offrent un second souffle, portées par des passionnés, ça fait toujours chaud au cœur, surtout quand c’est réussi, à l’image de Nappey. La marque fondée par Jules Nappey a vu le jour en 1946, juste après la guerre, un moment où la relance de l’industrie et de la consommation en France était une question de vie ou de mort. En 1952, elle sort son modèle “AquaSport”, une petite révolution à l’époque, avant de sponsoriser le Tour de France entre 1957 et 1960, l’un des événements sportifs les plus suivis du monde, accompagnant ainsi son succès grandissant. En 1960, justement, la marque présente, lors du salon de Besançon, son fief, une montre baptisée “Jumelles Times”, animée par… deux mouvements mécaniques ! Nappey affirme alors qu’il s’agit de “La première montre à double fuseau horaire au monde”.

Puis le quartz fait son apparition dans les collections, les modèles se font plus complexes (plongeuses, gros diamètres), la marque est bien installée et tape dans l’œil du groupe Claude Hélier qui décide de la racheter en 1995. Seulement, tout ne va pas se passer comme prévu. Les liquidations s’enchaînent jusqu’à la disparition pure et simple de Claude Hélier en 2009 et sa radiation définitive en 2012. Dans sa chute, l’ancien grand groupe horloger français entrainera Nappey, que l’on pensait disparue pour de bon. Que nenni : en 2018, les montres Nappey signent leur grand retour ! La marque est relancée par des passionnés d’horlogerie basés à Paris. Mais, plutôt que de céder à la facilité en piochant dans les archives pléthoriques de la marque, les repreneurs ont décidé de créer un modèle bien ancré dans son époque, tout en respectant l’ADN géométrique et sport-chic de Nappey, saupoudré d’une toute petite touche de vintage, la bien nommée “Renaissance”. Un boîtier rond dans un octogone, en acier ou façon “or rose”, des propositions multiples de bracelets en acier ou en cuir, un mouvement automatique Miyota 8315 qui propose 60 heures de réserve de marche, cadran blanc ou noir au choix, et le tout dans un diamètre idéal de 40 mm. Une réussite complète, à un prix unique peu importe les “options” : 399€. Le rapport qualité/prix est donc excellent.

Montres nappey renaissance

Montre Nappey “Renaissance”

Mais la marque ne s’est pas contenté de simplement renaître de ses cendres. Le catalogue des montres Nappey s’est ainsi étoffé au fil des ans. Avec une “Skeleton”, qui reprend la forme de la “Renaissance” (avec un diamètre de 41 mm), mais qui, comme son nom l’indique, affiche un cadran squelette ajouré, percé de spirales et motifs un brin “steampunk” très jolis. Elle laisse apparaître le mouvement automatique Miyota 8N24 (40 heures de réserve de marche), notamment ses belles pierres. La “Skeleton” est également disponible en deux variantes de boîtiers (rose et acier) et sur différents types de bracelets.

De son côté, la “De Vosges” tranche avec ses deux consœurs. D’abord par sa forme, rectangulaire, mais aussi, et surtout, par son mouvement : un Seiko NH05 automatique, de 40 heures de réserve de marche, une référence en termes de qualité, avec possibilité de remontage manuel – c’est pratique ! – surtout avec cette couronne “écrou” qui vient apporter un côté rock et évite d’en faire une énième montre habillée trop lisse. Son boîtier biseauté est disponible en acier et “or rose”, des bracelets en cuir noir ou bleu marine, et cinq couleurs de cadrans (noir, bleu, argent, vert et rouge façon “oxblood”).

Montre Nappey “Skeleton” | Montre Nappey “De Vosges”

À noter, tous les modèles de montres Nappey sont équipés d’un verre saphir cristal, d’un mouvement automatique japonais, sont étanches (à 50 mètres pour la “De Vosges”, 200 pour les “Renaissance” et “Skeleton”) et fabriqués à partir de matériaux de qualité. En bref : on porte un monument de l’horlogerie française au poignet, remis (avec brio) au goût du jour, en misant sur la qualité dès son retour : on sent la patte de mecs qui aiment les montres et voulait sincèrement sauver une belle marque et ça, c’est assez rare pour être souligné. Longue (nouvelle) vie aux montres Nappey !

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Découvrir l’univers des montres Nappey

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Découvrez dans notre rubrique consacrée aux montres l'ensemble de nos articles : des conseils, des tests, des dossiers shopping, les principales marques ainsi que les boutiques et les sites à connaitre pour dénicher vos futurs montres préférées !

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Chez Nappey

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