Le Duroc
L’opulence des bars et restaurants de la capitale, fait qu’au moment de faire un choix, on se retrouve finalement perdus ne sachant même plus quels types de lieux et de cuisines pourraient satisfaire notre appétit. Un peu comme ces moments où l’on se retrouve devant Netflix pour entamer une nouvelle série et qu’il semble impossible de se décider tellement l’offre est large ! Il n’y a pourtant parfois pas besoin d’aller chercher bien loin pour trouver son bonheur. C’est à quelques pas de nos nouveaux bureaux, à la sortie du métro du même nom, que se trouve Le Duroc. Une discrète brasserie à taille humaine, à l’ambiance chaleureuse, proposant une cuisine simple et généreuse. Appréciant l’atmosphère cosy de l’endroit, j’ai profité d’un moment d’accalmie entre deux services pour réaliser quelques photos de ma tenue du jour. L’occasion de me nicher dans le fauteuil en rotin faisant partie intégrante de la décoration du lieu.
Suivons l’ordre des choses en commençant par le haut de la tenue caractérisé par cette jolie casquette en flanelle de chez Octobre. C’est l’alliée parfaite lorsque l’on souhaite trouver une alternative au bonnet. Moins chaude, je l’accorde, sa matière (60% laine) permet tout de même de maintenir la tête à l’abri de l’air froid tout cela sans dénaturer l’esprit du look.
Ses nuances de beige et sa patte de resserrage en cuir en font un accessoire qui peut parfaitement être intégré comme ici à une tenue casual chic. Pour les fans de personnalisation, il est possible de faire broder jusqu’à 10 caractères sur le côté de celle-ci sans surcoût. L’occasion de dévoiler au grand jour son petit surnom !
Passons ensuite au manteau. Comme tout bon pardessus qui me permettra de ne pas subir l’hiver, je l’ai choisi composé à majorité de matières naturelles (laine et cachemire). Contrairement à la plupart des teintes de mon vestiaire aux couleurs unies, j’ai « pris le risque » de m’orienter vers ce motif pied-de-poule. Cela m’impose de limiter les éventuelles excentricités des autres pièces qui graviteront autour mais bien choisies, elles permettront de le mettre d’autant plus en valeur.
L’avantage du pardessus est aussi sa versatilité avec la possibilité de l’associer avec un hoodie qui le fera alors changer d’univers. Moi qui suis grand, cela me permet également « d’abaisser » visuellement ma silhouette. Enfin, pour les personnes qui seraient intéressées, on le retrouve actuellement à -40% sur le site de Balibaris !
Amateurs de pulls d’une douceur absolue, ce modèle Hircus devrait combler vos attentes. Chaque parcelle de peau avec laquelle sa maille en cachemire est en contact profite de sa finesse et de sa thermorégulation. Je dois bien avouer que c’est un des pulls les plus agréables qu’il m’ait été donné de porter. Sans étouffer, cette version col roulé apporte tout le confort qu’on exige d’un pull de qualité en hiver. Les différentes torsades sur son ensemble viennent lui apporter relief et caractère dans l’esprit des pulls irlandais revisités à la sauce Hircus. Bien évidement, il représente un certain un coût, mais entretenu avec toute l’attention qu’il mérite, il enchaînera les saisons froides pour mon plus grand plaisir.
Cela fait un bout de temps que je cherche un pantalon écru pour le porter sur la saison Automne-Hiver. Pour une raison purement pratique (la peur de le salir), j’ai repoussé l’échéance jusqu’à ma rencontre avec ce modèle « Jeannot » de chez Dao. À la frontière entre le jean (pour sa toile) et le chino (pour ses poches arrières), il répond à tout mon cahier des charges : une coupe droite ajustée, un minimum d’élasthanne pour le confort et une longueur de jambes parfaite pour mon mètre quatre-vingt six.
Comme si cela ne suffisait pas, il est confectionné en France dans l’atelier de la marque à Nancy et néanmoins proposé à un prix raisonnable. De la même teinte que les chaussures, je l’ai agrémenté d’une élégante ceinture en daim cognac de la marque scandinave Portia 1924.
En parlant chaussures, j’annonce une fois de plus un bon plan soldes ! Actuellement à prix barré avec 40% de réduction, ce modèle Aspen de chez Bobbies représente une belle opportunité de s’offrir une belle paire de boots tout en préservant son porte-monnaie. Ni trop fines, ni trop imposantes, j’aime leur ligne épurée qui respecte néanmoins leur identité, sans alourdir le pied.
Cette paire à l’ADN montagnarde trouve parfaitement sa place pour fouler le bitume des trottoirs de nos villes en conservant tout le confort qu’on leur demande. Le très beau cuir nubuck provenant d’Italie et la rigueur du montage réalisé au Portugal ne font que confirmer le ressenti positif une fois chaussées.
Moins attendu, j’ai fait le choix d’un sac à dos pour m’accompagner sur cette tenue. Comme la casquette, sans dénaturer l’ensemble, il vient apporter une touche un peu sport/chic. C’est chez Keus, qui comme son nom l’indique propose une très belle offre de sacs (dont de nombreuses marques assez confidentielles) que j’ai trouvé ce sac à dos Pinqponq. Une marque allemande reconnue pour ses sacs réalisés à partir de bouteilles en plastique recyclées.
Tout y est calculé pour qu’il profite d’un maximum de fonctionnalités. L’éventail est tellement large que si il fallait n’en retenir que quelques unes ce serait l’extrême confort de la mousse qui protège le dos, l’accessibilité et l’inventivité des différentes poches et la possibilité de pouvoir le porter facilement à la main.
Concluons par la montre. Il s’agit du modèle « Guardian » de la marque danoise Nordgreen. C’est avant tout sa sobriété et son design épuré qui ont eu mes faveurs mais l’histoire qui se cache derrière mérite que l’on s’y attarde. Avec ce modèle « Guardian », le designer en chef de la marque Jakob Wagner (ayant également officié pour Bang & Olufsen) a souhaité mettre au cœur de son projet la durabilité. Au delà de l’argument marketing d’un modèle dont la durée de vie excéderait 100 ans, j’ai été séduit par le choix d’avoir utilisé de l’acier inoxydable recyclé dans la conception du boîtier et du bracelet.
La présence d’un verre saphir et l’intégration d’un mouvement Miyota rassurent par ailleurs sur le sérieux des autres composants. Pour aller au bout de sa démarche, le packaging est réalisé à la commande à l’imprimante 3D avec du PLA recyclé. La marque propose même de rembourser un pourcentage du prix initial de la montre et de la récupérer lorsque l’on souhaite s’en séparer. Des initiatives louables afin de tenter de réduire son impact environnemental.
Casquette Octobre
Manteau Balibaris
Pull Hircus
Pantalon DAO
Ceinture Portia 1924
Sac Pinqponq
Montre Nordgreen
Boots Bobbies
Merci au restaurant Le Duroc pour son accueil
Photos Benjamin Saluppo
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