Montre Yema Wristmaster : Test & Avis
Une fois encore, Yema réussit à nous surprendre en redonnant vie à une pièce tirée de son patrimoine : la Wristmaster. Elle puise ses origines dans la collection apparue à la fin des années 60, début des années 70. Les montres de la collection passée et celles d’aujourd’hui sont des garde-temps de ville sport-chic qui sont « antichoc, imperturbablement solides et étanches au point de vous donner encore la date et l’heure exacte par 40 mètres de fond ! » comme le soulignait la publicité de l’époque. Yema ressort donc deux modèles, la Wristmaster Traveller et la Wristmaster Adventurer. C’est cette dernière, dans sa version cadran bleu, que nous avons testée pour vous.
Fiche technique
Boîtier
L’élément tout de suite reconnaissable sur cette nouvelle Wristmaster Adventurer, c’est son boitier que je qualifierais de coussin. Il est dans la droite ligne du design horloger typique des années 70. Ses dimensions, 37 mm de diamètre pour une épaisseur de 12 mm, peuvent paraitre très contenues, mais ce n’est pas le cas car son lug to lug de 48 mm fait qu’elle conviendra à tous les poignets. De plus, le boitier a un profil galbé, ce qui lui permettra de se positionner parfaitement sur tous les poignets. L’alternance de poli miroir sur la carrure, ainsi que la finition satinée verticale sur la partie supérieure du boitier, est de très bonne facture. Et surtout, selon la lumière, son aspect changera légèrement pour notre plus grand bonheur, nous permettant de le re-découvrir régulièrement ! Enfin, la couronne de remontoir est légèrement surdimensionnée afin de faciliter sa prise en main. L’ensemble est cohérent et nous plonge tout droit dans les années 70. À noter que le fond de boîte accueille la classique gravure en relief des armoiries Yema.
Cadran
Son cadran de couleur bleu se découvre à travers un verre hésalite bombé double dôme, qui donne une certaine chaleur au cadran contrairement au verre saphir qui peut être assez froid. De plus, cela se rapproche des verres de l’époque, accentuant encore un peu plus son style néo-vintage. Le cadran possède des index appliqués en relief, assez larges et relativement courts, qui jouent avec la lumière, donnant vie au cadran. J’adore ! Les aiguilles sont de type bâton rehaussées de luminova blanc. À 3h se situe un guichet dateur. J’apprécie l’équilibre du cadran avec la segmentation en quatre parties du cadran, et la présence à midi du logo Yema – Automatic auquel répond à 6h le marquage courbe Wristmaster, rappelant celui du passé.
Mouvement
Cette Wristmaster embarque le calibre Yema2000, évolution du MBP100, tout comme la Navygraf que nous avons testée il y a quelques mois. Il possède une réserve de marche de 42h, il est performant et fiable. Seul petit bémol pour moi, sa réserve de marche est un peu courte surtout si nous la laissons sur la table de chevet le vendredi soir pour la récupérer le lundi matin. Il se remonte via la masse oscillante ou via la couronne non vissée, possédant le logo Y de Yema. Cela n’empêche pas la montre d’être étanche jusqu’à 100 mètres, ce qui pour une montre de sport-chic urbaine est parfait.
Bracelet
Yema a choisi de l’habiller d’un bracelet cuir brun orné de surpiqûres écrues au niveau des cornes. Le cuir a un tannage vintage marron qui se marie parfaitement avec le cadran de la montre. Il conviendra pour la plupart des looks que nous choisirons, sauf peut-être la tenue de jogging 😉. En tout cas, Il est confortable dès le premier essayage ! Par ailleurs, il est équipé d’une boucle ardillon siglée Yema, le bracelet est lui-même embossé du logo Yema, le diable est dans les détails. Et cette Wristmaster en possède énormément car les équipes n’ont rien laissé au hasard.
Essayage
Voici venu le moment le plus important à mon sens : l’essayage. En effet, on peut la trouver belle et intéressante en vitrine ou en main, mais une montre c’est comme un parfum, il faut la porter sur soi pour voir si quelque chose se passe, si une émotion nait (ce serait presque poétique). Et c’est notre camionneur Alexis qui se prête au jeu ! Verdict : une fois au poignet, le charme opère. Son cadran et les index jouent avec la lumière de la plus belle des manières. La montre, malgré son « petit » diamètre, a une très belle présence au poignet. Alexis, en la voyant avait un peu peur qu’elle se perde sur son poignet, et ce n’est pas le cas bien au contraire, il ne voulait plus la quitter 😉.
Veste Adresse | T-shirt Frenchaholic | Pantalon Octobre | Montre Yema
Avis
Cette Wristmaster est particulièrement réussie. Seul petit bémol, la réserve de marche du mouvement qui est un peu courte. Mais en dehors de ce point, Yema a su, et ce n’est pas la première fois, piocher dans son passé les éléments de design et les éléments primordiaux pour redonner vie à un de ses modèles phares des années 70, tout en gardant cohérence esthétique et prix. Et oui, elle sera proposée à 399€ sur Kickstarter dès le 15 novembre ! À ce tarif, nous serions fous de passer à côté. En plus, la montre sera livrée avec l’ouvrage TIME OF HEROES, de Marie-Pia Coustans qui retrace l’histoire de cette marque française incontournable dans l’histoire de l’horlogerie moderne.
les plus
- Design
- Rapport qualité-prix
- Elle est intemporelle
les moins
- Réserve de marche du mouvement
Montres
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