Derby Velasca Orlogèe : Test & Avis

Si vous êtes amateurs de chaussures, la marque Velasca a forcément déjà piqué votre curiosité avec sa collection de jolis souliers à prix abordable qu’elle met en scène via de belles photos aux couleurs chaudes. Velasca figure depuis pas mal de temps déjà parmi les marques de chaussures que nous recommandons pour un budget de moins de 300€, mais nous ne lui avions pas encore consacré un article sous forme de test. Au moment de préparer celui-ci, nos envies de soleil et d’évasion nous ont forcément influencé et nous avons sélectionné le Derby Orlogèe ; des souliers que nous nous sommes imaginé porter à une terrasse avec un verre de Spritz à la main. Vous l’avez l’image ? Parfait, le décor est planté ! On se détend et on se prépare à découvrir l’histoire de Velasca puis ce tout premier test aux accents italiens.

Marque

Velasca, c’est une marque fondée par Enrico et Jacopo, des noms qui nous emmènent tout de suite en Italie, là où se situe l’atelier qui donne vie à une large collection développée par la marque. Un atelier familial situé plus précisément dans les Marches, qui confectionne depuis 2011 ses souliers sans passer par des intermédiaires, afin d’éviter des coûts superflus qui sont réinvestis dans la qualité des chaussures, assemblées en Blake. Leur offre est variée et satisfera les envies de Derby, Richelieu, chaussures à boucles, Chelsea boots et même de sneakers ! Et tout est fabriqué en Italie, la terre du soulier raffiné ! Pour l’anecdote, sa dénomination fut inspirée de la tour du même nom construite à Milan à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Fiche technique

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Présentation

C’est déjà une belle entrée en matière en ce qui concerne le packaging, car si le contenant dans lequel nous parviennent ces Derby est des plus classiques (boîte en carton marron clair), son contenu lui l’est moins. La présentation est en effet soignée, avec en premier lieu une enveloppe marron sur laquelle est inscrite dans un bleu profond Velasca Milano en italique. À l’intérieur, une photo au format Polaroid où l’on aperçoit un homme dans un atelier nous présentant un soulier du bout des doigts. Un côté authentique, renforcé par le message en italien “Per te da italo” (n’étant pas sûrs de la traduction, s’il y a un italien parmi vous, on est preneurs). On y trouve également un ruban bleu et surtout, une pochette de rangement en tissu par chaussure, sur laquelle est de nouveau rappelé le nom de la marque, en blanc cette fois-ci. Pratique pour ranger ses souliers, et éviter qu’elles ne s’entrechoquent ou se salissent. Place au décryptage de cette paire !

Design

Ces Derby Orlogèe sont habillées d’une tige en cuir veau velours qualifié de beige par la marque, mais qui s’apparente plus à un cognac d’après nous. La forme de la chaussure est typique d’une paire de Derby, à savoir un bout assez arrondi, une tige divisée en deux parties, des garants ouverts de part et d’autre, mais avec un point de couture plus prononcé qui a permis de réaliser un plateau sur la pointe. Un détail qui apporte un esprit artisanal à ce modèle. La semelle en cuir marron, a une teinte qui se rapproche du bordeaux, qui s’accorde bien avec la tige cognac. Les lacets de couleur beige ajoutent quant à eux une nuance de couleur supplémentaire. On a trouvé l’ensemble très harmonieux ! On parle un peu technique ?

Conception

Le cuir qui nous a fait une belle impression est très agréable au toucher. Il est doux et souple, c’est de bonne augure pour la suite. Pour obtenir cette teinture, la marque précise que le cuir a subit un ancien processus de tannage et qu’il a été graissé. Fabriquée à Montegranaro, dans le centre de l’Italie, cette paire en cuir de veau suédé présente des coutures régulières et resserrées, qui sont doublées sur la plupart des empiècements. Et on retrouve donc sur la partie avant cette couture plus épaisse qui forme un bourrelet de cuir (dit comme ça, ce n’est pas très élégant mais je pense que ça reste la meilleure manière de qualifier ce détail).

Les chaussures sont assemblées en cousu Blake. Un montage très fréquent en Italie, qui est apprécié car il permet de réaliser des chaussures plus fines, plus souples, avec un confort quasi immédiat. Le contrefort est moyennement renforcé, ce qui permet de maintenir la forme de la chaussure sans trop la rigidifier pour conserver ses atouts de souplesse. Sous la semelle, est apposé le nom de la marque, toujours en italique, de même que la provenance de la paire (Italie, pour ceux qui n’ont pas suivi jusqu’à présent). Et comme on peut l’apercevoir sur les plans suivants, le talon est recouvert à moitié par un bonbout en caoutchouc qui permet de gagner en adhérence et rester digne en toute circonstance ! Je n’ai qu’une envie à présent, insérer mes pieds dans ces souliers, et sans chaussettes s’il vous plait, car l’intérieur à peine doublé !

Essayage

Pour ce premier rendez-vous avec Velasca, j’ai commandé ma taille habituelle, soit un 42. Au premier essai, j’ai été surpris de trouver les chaussures relativement larges. J’ai donc serré un peu plus les lacets pour que mon pied soit mieux maintenu. En regardant de plus près les recommandations de la marque concernant la taille, j’ai vu depuis qu’elle recommandait de prendre une demie-pointure en dessous lorsqu’on a les pieds fins. Je n’avais pas le sentiment d’avoir les pieds fins, mais c’est sans doute le cas pour Velasca. À moins d’avoir les pieds larges, je vous recommande donc de prendre donc une demie-pointure en dessous. Ou vous ferez comme moi : vous ajouterez une semelle si vous aimez que votre pied soit parfaitement enveloppé par la chaussure ! Si vous avez déjà une paire de Velasca, on attend vos retours sur ce choix de taille.

Le cousu Blake et le cuir suede apportent en tout cas un confort immédiat. Seule la semelle en cuir, qui est normalement un peu rigide au début, méritera d’avoir quelques heures de marche au compteur pour que le confort soit optimal. Si Pierre m’a convaincu de porter les chaussures pieds nus dans un style Riviera avant l’heure (en Bretagne), j’aime beaucoup également les associer ce pantalon Claudio Mariani découvert l’année dernière à la même époque, ou encore avec un jean. A l’usage, je les trouve d’ailleurs plus versatile que je l’aurais imaginé.

L’avis de notre styliste

Oh ! J’ai réussi à faire porter un pantalon clair à Joe ! Pour cette tenue très “Riviera”, j’ai choisi une maille en coton beige et une paire de lunettes de soleil écailles. Et bien sûr, le dandy en vacances ne porte pas de chaussettes !

Pull Octobre | Montre Baltic | Lunettes Octobre

Pantalon Bruce Field | Chaussures Velasca