Montre Casio G-Shock GA-2100 : Test & Avis

Qu’ont en commun les camions et les montres G-Shock ? Vous séchez ? Si à priori, rien ne les destine à être mis sur un pied d’égalité, ils ont pourtant une similarité : leur résistance ! Et pour mon premier test de montre au camion, j’ai donc décidé d’en essayer une issue de la gamme “Classic” de G-Shock, célèbre marque du groupe japonais Casio. Pourquoi ce choix ? Pour la simple et bonne raison qu’elle correspond tout à fait à mon style assez streetwear. De plus, le modèle GA-2100 fait partie des montres cultes de la marque nippone. Toutes les générations l’ont essayée, tous les poignets l’ont portée. Bref, elle a même déjà son petit surnom dans le milieu : la “CasiOak” (en raison de sa lunette octogonale). Et pour ceux qui ne connaissent pas la marque, un rappel succinct s’impose. G-Shock, c’est 35 ans d’existence. 35 années au cours desquelles la marque s’est fait connaître par la conception de montres indestructibles et par ses collaborations avec le monde audiovisuel. Considérée à l’époque comme un OVNI, son succès poussa ses créateurs à la décliner sous de multiples formes et couleurs. Si bien qu’aujourd’hui, elle offre l’une des gammes les plus complètes du marché et figure parmi les leaders de l’horlogerie. Sans plus attendre, voici mon test de la G-Shock Classic GA-2100 dans sa version “full black” !

Fiche technique

Boîtier

Un premier mot sur son boîtier, l’un des responsables du buzz de cette CasiOak ! Il est conçu en résine et renforcé en fibre de carbone. Ce boitier est doté d’une forme originale : l’octogone. Cela vous rappelle vos cours de mathématiques ? Cette lunette à huit facettes a été conçue de manière à résister aux chocs les plus extrêmes. Notamment s’il nous prend l’envie de jeter notre montre du haut de notre immeuble chacun son délire. Une montre à embarquer avec soi dès qu’on part à l’aventure ! Sur ladite lunette, on peut lire quelques inscriptions telles que la dénomination de la marque. S’ajoutent quelques autres gravures : Light, Start, Protection, Mode, Adjust. Malgré son diamètre imposant de 45 mm, elle affiche une épaisseur de 12 mm, ce qui fait d’elle la montre la plus fine de la marque japonaise. D’ailleurs, elle est souvent comparée à la Royal Oak d’Audemars Piguet pour sa forme. Un boitier noir atypique qui se fera rapidement remarquer à notre poignet. À noter qu’il n’existe pas de couronne sur ce modèle. L’heure se règle de façon digitale et les aiguilles s’ajustent d’elles-mêmes, ce que nous verrons ultérieurement.

Cadran

Le cadran est composé d’un fond noir, sur lequel viennent s’intégrer deux aiguilles grises pour afficher l’heure. Ce n’est donc pas un total “full black“, mais heureusement afin d’y gagner en lisibilité. Ces aiguilles sont d’ailleurs dotées d’un revêtement fluorescent et continuent à briller dans le noir si la montre a été préalablement exposée à la lumière. Lorsque l’éclairage électroluminescent s’active, les zones numériques et analogiques du cadran sont éclairées. Le réhaut soutenant le verre minéral est noir, de même que les graduations sur l’index. J’aurais souhaité l’existence d’une trotteuse des secondes visible afin d’ajouter une touche d’authenticité, mais celle-ci n’a pas été prévue au cahier des charges.

Pour renseigner les jours de la semaine, un indicateur en demi cercle ponctué d’une aiguille est présent à 9 heures. Enfin, l’affichage digital se positionne entre 3 heures et 6 heures. Ce dernier se compose de deux lignes qui indiquent les fonctions de la montre. Je parle de l’heure universelle, du chronomètre 1/100 s – 24 heures, du calendrier automatique et des alarmes. J’y reviendrai dans le paragraphe suivant. À savoir que cet affichage digital est éclairé par des LED, fortement utiles pour une meilleure visibilité lorsque le temps s’assombrit. Enfin, on peut apercevoir quelques écritures sur le cadran. À 12 heures, on peut lire “G-Shock Casio” puis à 3 heures, “WR 20Bar”.

Mouvement

Ce modèle n’est pas destiné aux férus d’automatiques, mais il a d’autres atouts. En effet, il embarque là un mouvement analogue et digital à quartz 5611, cumulant un affichage digital et un affichage aiguilles. Quatre boutons poussoirs viennent épouser le cadran, destinés à utiliser les fonctions de cette G-Shock GA-2100. La pile équipant la montre lui procurera l’énergie nécessaire pendant environ trois années en condition normale. Enfin, cette montre est idéale pour les sportifs en tout genre, notamment les adeptes de plongée. En effet, elle est étanche jusqu’à 20 bars (200 mètres). D’ailleurs, cette information est gravée au dos du boitier, de même que le nom du modèle puis : “Japan Movement”, “Cased in Thailand” et “St. Steel Back”. Enfin, de manière imposante :  “Carbon Core Guard”. On voit ainsi le choix de la marque de mettre en avant la résistance du matériau à toute épreuve.

Concernant les fonctionnalités de la montre, celle-ci dispose de l’heure internationale. C’est-à-dire qu’elle affiche l’heure dans 29 fuseaux horaires. Il faudra pour cela la configurer à cet effet, grâce au guide d’utilisation fourni dans la boite. Outre les classiques précautions d’emploi, celui-ci permettra par ailleurs de régler le chronomètre, qui mesure le temps écoulé avec une précision au 1/100ème de seconde sur une durée maximale de 24 heures. La montre proposera aussi à son détenteur l’utilisation d’un compte à rebours, pour les mordus de précision, et de cinq alarmes indépendantes pour nous remémorer nos rendez-vous. Cette montre dispose même d’une fonction de déplacement des aiguilles lui permettant de bouger ces dernières, si elles empêchent la visibilité de l’heure, de la date ou de la fonction chronomètre.

Bracelet

Cette G-Shock est équipée d’un bracelet noir en résine synthétique, accompagné d’une boucle ardillon qui permet de mettre et retirer sa montre facilement. La marque joue ici la carte de l’efficacité, et satisfera les sportifs et citadins en quête de simplicité. Après l’avoir manipulé dans tous les sens, mon constat est le suivant : ce bracelet est à l’image du boitier, résistant ! De plus, il s’avère vraiment flexible, ce qui facilite le confort au poignet. Enfin, son montage permet un changement de bracelet si jamais celui-ci ne nous correspondait pas.

Essayage

Première chose que j’aimerais évoquer ici : son poids. Et il me semble pertinent de le mentionner dans la mesure où le modèle est ultra léger à porter, contrairement aux apparences ! C’est en effet peu commun, surtout lorsque l’on observe ses dimensions. Outre son faible poids, son épaisseur très modérée vient contraster avec ce large boitier, disons le, plutôt déconseillé aux poignets trop étroits. Ayant un mode de vie assez urbain et sportif, en témoigne mon vélo, je trouve la montre parfaite pour ce type d’environnement.

Concernant sa résistance, je ne pourrai pas m’avancer car je ne me suis pas amusé à rouler dessus ou la jeter par terre, mais elle semble particulièrement solide. Enfin, la montre se positionne rapidement sur mon poignet. Je la trouve souple et agréable à porter. Elle se fera à la fois immédiatement oublier par mon poignet, et tapera rapidement dans l’oeil des personnes autour de moi.

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Crédit photos : Mickael Auffret