Chino Levi’s : Test & Avis

Dans le monde de la mode, peu de marques ont réussi à devenir aussi iconiques que Levi’s. Et pour cause, dans notre entourage, il est difficile de trouver quelqu’un qui n’a pas un jour porté un des jeans de la marque. Si l’entreprise a conservé son prestige dans le domaine du denim, elle a également réussi sa mue dans le monde du prêt-à-porter de manière générale, comme en témoigne le succès de ses lignes de t-shirts, sweatshirts ou accessoires. Aujourd’hui, c’est bien à un pantalon que j’ai décidé de m’intéresser, et non pas à un jean ! Pour notre premier test de la marque depuis 2017 (eh oui!), j’ai choisi un autre intemporel du dressing masculin : le chino beige. Sélectionné dans une coupe moderne (fuselée ou coupe carotte), voyons ce qu’il vaut !

La marque

Levi’s voit le jour en 1853, en pleine ruée vers l’or, à l’initiative de Levi Strauss, un négociant en tissu américain d’origine allemande. L’homme d’affaire a alors l’idée d’utiliser le surplus de toile qu’il possède pour fabriquer des pantalons ultra résistants. Il crée alors le blue jeans, qui est alors un pantalon de travail. Le modèle tel qu’on le connaît aujourd’hui arrive quelques années plus tard, lorsqu’un tailleur suggère à Levi Strauss d’ajouter des rivets en cuir sur la pièce. Par la suite, le jean Levis 501 connaîtra le succès qu’on lui connaît dans le monde du travail jusque dans les dressings du quotidien, en passant par les plateaux de cinéma (où on le voit habiller Marlon Brando ou Marilyn Monroe). La marque est aujourd’hui présente dans plus de 100 pays, à travers 500 boutiques !

Fiche technique

Comment choisir et porter un chino pour homme ?

Design

Au niveau du design, ce chino est on ne peut plus simple. Je l’ai choisi de couleur beige, ce qui représente pour moi un incontournable de la garde-robe masculine. Je trouve le coloris très réussi par sa sobriété. Il s’agit d’un beige sable discret qui permettra à la pièce de s’intégrer à un maximum de pièces de mon dressing. Pour le reste, la pièce respecte les codes du chino avec des poches italiennes et passepoilées. Un des éléments qui définira la réussite stylistique (ou non) de la pièce sera sa coupe, qui est annoncée comme slim tapered (ou fuselé), ce qui signifie qu’il est censé être plutôt ajusté, avec une ouverture cheville étroite. Mais nous vérifierons cela pour la partie essayage !

Conception

Il existe une multitude de chinos sur le marché, et il est parfois difficile d’établir une différence entre un bon et un mauvais chasseur chino. Selon moi, l’essentiel réside dans la coupe, mais également dans la qualité de la toile. De nombreux modèles peuvent ne pas mettre en valeur nos jambes, et sont dotés d’un tissu soit trop épais, soit trop fragile. Ici, la toile utilisée est plutôt légère, mais pour autant assez robuste. Pour la réaliser, Levi’s a utilisé un sergé composé d’une majorité de coton (98%), et une petite part d’élasthanne (2%). Ce faible pourcentage me convient parfaitement et permet d’obtenir un tissu stretch qui apportera un confort supplémentaire sans compromettre la qualité de la pièce. Par ailleurs, le tissu est plutôt doux, ce qui rendra le port plus confortable et agréable.

Comme expliqué plus haut, Levi’s propose un modèle fidèle à la tradition, notamment au niveau des poches. On y retrouve ainsi les 4 poches habituelles, avec deux poches italiennes à l’avant, et deux poches passepoilées à l’arrière. Celles-ci contribuent à apporter de l’élégance au modèle. Mais en supplément, Levi’s a souhaité en ajouter une cinquième à l’intérieur de la poche avant droite. Zippée, elle sera utile pour y ranger un petit accessoire comme un jeu de clefs ou un ticket de métro. Par ailleurs, comme dans la majorité des chinos, on retrouve des points d’arrêt sur la base des poches, qui permettent un meilleur renforcement. Pour la fermeture, Levi’s a également prévu une braguette zippée, ainsi qu’un bouton pression, comme c’est généralement le cas pour les jeans. Autre petit détail : les poches sont plutôt profondes, et ça, ça me plait !

Sur ce chino, on retrouve six passants. À titre personnel, j’apprécie l’association ceinture en cuir camel / chino beige, qui permet de jouer sur les teintes de marron. Ces passants sont équipés de coutures renforcées. Par ailleurs, l’essentiel des coutures est réalisé avec soin. Je compte 4 points par centimètre, et des points réguliers. Les boutons sont également bien cousus. A vrai dire, les finitions sont meilleures que je ne l’avais imaginé ! Après avoir inspecté ce chino sous toutes ses coutures, il est temps de passer à l’essayage.

Essayage

Levi’s utilise le système de tailles américaines. Comme pour un jean, on peut donc choisir un 28, 29, 30, etc. Ce qui a un côté pratique car généralement on connaît mieux sa taille de jeans que de pantalons. Autre avantage concernant l’offre de Levi’s : 3 longueurs sont proposées par taille : 30, 32, 34. J’ai pour ma part opté pour un 30 x 32 avec un petit doute tout de même car j’ai perdu un peu de poids dernièrement. À l’essayage, cette taille 30 (qui correspond à un petit 40 FR) s’est avérée légèrement large. Cela s’est confirmé par la coupe qui n’est pas si ajustée pour un « Slim Taper ». Mon conseil donc si vous êtes entre 2 tailles : prenez la taille inférieure ! A défaut, il y a un peu plus d’aisance au niveau des fesses et des cuisses, ce qui est aussi agréable à certaines occasions. Pour ma part, j’ai toujours eu un chino un peu moins ajusté, que je porte le soir et le week-end pour plus de confort. Le dernier était un chino Dockers. Il vient de craquer aux genoux. C’était donc un signe ?

Blouson Balibaris | Chemise Première Manche | Chino Levi’s | Boots Hardrige

Jeans Levi’s 501 Selvedge : Test & Avis