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Comment bien choisir des sous-vêtements pour homme ?

Si j’ai toujours eu à cœur de sélectionner scrupuleusement les pièces qui peuplent ma penderie, j’ai été malheureusement de ceux qui négligent leurs sous-vêtements. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai porté un certain nombre d’années des modèles de boxers très (beaucoup trop) colorés (tout le monde voit de quelle marque je veux parler). Fort heureusement pour moi, cette manie est depuis belle lurette révolue. Elle a d’ailleurs eu un effet bénéfique sur ma personne puisqu’il m’est impossible désormais de ne pas les choisir soigneusement. Cet intérêt pour mes boxers et autre paires de chaussettes vient du fait qu’il est primordial de les sélectionner intelligemment car ils sont les garants d’une journée agréable et confortable. Bien entendu, le choix de nos sous-vêtements est plus compliqué qu’il n’y paraît : il faut veiller à respecter plusieurs points primordiaux comme la matière, la forme ou encore la coupe. Voici nos conseils, épaulés par Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :

1. Rapide histoire du sous-vêtement masculin

A. Des origines obscures

Si la création précise du sous-vêtement reste difficile à dater, certains affirment que leur invention serait biblique. En effet, à leur arrivée sur Terre, Adam et Eve auraient utilisé des feuilles de figuier pour cacher leurs attributs (et ainsi leur honte). Plus loin dans l’Histoire, les Romains, et notamment les hommes, portaient des « subligaculum », sorte de pagne recouvrant leur parties. La chute de l’Empire romain entraîne avec elle la chute (littérale) du slip : l’usage des sous-vêtements se perd alors. Les tributs barbares provenant du nord de l’Europe n’en portant pas, cette « coutume » se répand sur tout le continent et perdurera jusqu’a la fin du Moyen-Âge (ceux qui se sont rincés l’oeil avec Game of Thrones voit très bien de quoi je parle).

Spartacus Slip

B. La Renaissance du slip

La seconde partie du XVème siècle apporte avec elle son lot de transformations vestimentaires. À l’époque, il n’est plus rare de porter de longues chemises en lin sous nos vêtements. L’intérêt ? Protéger la peau de la relative rugosité de ces derniers. Il faudra cependant attendre des décennies avant de revoir apparaître des sous-vêtements dignes de ce nom. Ces derniers ne forment alors qu’une seule et même pièce, partant des épaules et recouvrant l’intégralité du corps (sauf les mains). Cette sorte de combinaison va alors perdurer durant des siècles (son évolution suivra d’ailleurs celle de l’intérêt de la population pour l’hygiène). Elle se scindera peu à peu en deux pour devenir une culotte portée par les membres masculins de la grande société de l’Ancien Régime (ce qui explique par exemple l’appellation de « sans-culottes » pour les manifestants de la classe populaire).

Revolution

C. La période moderne

Il faudra attendre le début du XXème siècle pour voir apparaître les sous-vêtements dits modernes. Plus courts et plus agréables, ces nouvelles versions viennent d’un homme, Pierre Valton, à l’origine de Petit Bateau. En 1925, les sous-vêtements deviennent encore plus confortables grâce à Jacob Golomb, créateur d’Everlast.

Boxer Everlast

2. La matière

C’est sans conteste la première chose à observer. Moins fournis que les autres pièces de notre vestiaire, les sous-vêtements ne sont réalisés que dans quelques matières bien précises. En fonction de l’utilisation que l’on aura, ces dernières seront pour la plupart naturelles, synthétiques ou artificielles. Si on achète nos pièces dans une boutique physique, rien de bien compliqué pour se rendre compte de la qualité relative d’une pièce : au toucher, le tissu doit être doux et souple. Sur un e-shop, toucher son écran ne servira à rien, mieux vaut donc se tourner vers la fiche produit. Et voici ce que l’on pourra y lire.

A. Le coton

C’est la matière naturelle principale à la confection des sous-vêtements. Et pour cause, cette fibre possède plusieurs qualités. La première est indéniablement son incroyable douceur, parfaite donc pour choyer nos parties. Le coton garantit ainsi un certain confort, d’autant plus qu’il est relativement respirant. Plutôt résistant et facile d’entretien, il possède une propriété thermorégulatrice. En fonction de la gamme, le coton utilisé sera plus ou moins de bonne qualité. Pour les modèles les plus haut-de-gamme, on sera par exemple en présence d’un coton pima ou coton égyptien. La particularité de ce coton est qu’il provient d’un arbre particulier appelé gossypium barbadense, produisant des fibres longues, souples et solides.

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Boxer en coton bio Pétrone

B. Le modal et le micromodal

Autre matière prisée pour la confection de sous-vêtements : le modal et le micromodal. Similaire à la viscose (mais plus résistant), son utilisation est plutôt récente et a été démocratisée par l’entreprise autrichienne Lenzing. Le modal, matière artificielle, est fabriqué à partir de cellulose de bois, principalement l’eucalyptus, le pin et le hêtre. Ses propriétés sont multiples comme une certaine légèreté et un toucher soyeux. Il est aussi très résistant et évacue l’humidité. Portée, une pièce en micromodal sera très agréable, malgré un ressenti « peu naturel ».

boxer bordeaux petrone

Photo issue du test sous-vêtements sport Pétrone

Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :
Chez Pétrone, tous nos produits sont conçus grâce à un mélange de micromodal, de coton pima et d’élasthanne. Le micromodal a plusieurs avantages sur le coton comme une résistance accrue. Surtout, il ne bouge pas après plusieurs lavages ! Contrairement aux fibres de coton, celles en micromodal sont lisses. Ainsi le calcaire ne peut pas s’y accrocher. Il garde alors sa douceur d’origine au fil des ports ! Bien que ce soit une matière artificielle, il n’a pas le toucher synthétique caractéristique de ce type de tissu. Une fois mixé avec du coton pima, on obtient d’ailleurs un véritable toucher naturel et doux. Autre point fort du micromodal : il rejette facilement l’eau. Ainsi, la transpiration est plus facilement évacuée. Contrairement aux autres matières synthétiques, il ne garde pas les bactéries (responsables des mauvaises odeurs), il est donc anti-bactérien ! Généralement, le micromodal est utilisé pour la confection de sous-vêtements haut-de-gamme. Mais avec notre modèle économique, nous sommes en capacité de proposer ce type de tissu à un tarif préférentiel. Dans les prochains mois (d’ici juin) ce ne sera plus tout à fait exact, car notre maille va légèrement changer. À l’heure actuelle, une très grande partie de notre collection (2 modèles de boxers, slips, caleçons, T-shirts, pyjamas…) est fabriquée dans ce mélange de coton pima, Tencel modal micro – communément appelé “micromodal” – et élasthanne, mais nous allons faire évoluer notre matière vers un mélange de coton biologique, Tencel Lyocell et élasthanne, toujours réalisé sur-mesure par nos filateurs et notre atelier au Portugal. Dans les faits, ce sera la même douceur et les mêmes qualités techniques que notre précédent mélange : grande résistance, garde moins les odeurs, sèche rapidement….

C. Le Lycra/l’élasthanne

Dénomination commerciale désignant un tissu extensible fabriqué à base de fibre d’élasthanne, le Lycra est également très utilisé pour la réalisation de sous-vêtements. Rarement utilisé seul, il est bien souvent mélangé à d’autres fibres, naturelles ou synthétiques. Petit coin culture : le Lycra est un tissu tricoté, il s’apparente donc à une maille ! Ses principales propriétés résident en plusieurs points, comme son importante élasticité, sa faculté à retrouver sa forme initiale. Il est (en théorie) relativement respirant et permet normalement l’évaporation rapide de la transpiration. Ce sont d’ailleurs pour ces principes qu’il a été en premier lieur utilisé uniquement dans le milieu sportif. Bien qu’il soit annoncé que le Lycra est résistant aux bactéries, cet effet s’annule petit à petit au fil des ports. Enfin, du fait de sa grande élasticité, il n’est utilisé que par touche dans la réalisation de sous-vêtements.

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3. La forme

Autre point on ne peut plus important, la forme de nos sous-vêtements. Si ceux-ci ont peu évolué depuis des décennies, notre choix n’est plus simplement limité au slip ou au caleçon. Le sous-vêtement masculin est passé par différentes phases mais également différents styles que l’on va détailler dans cette partie.

B. Le slip

On le croyait mort et enterré et pourtant, le slip fait son grand retour ! Apparu dans les années 1930, il connait un rapide succès grâce notamment à sa forme en Y qui épouse parfaitement notre anatomie. Autre point fort : il ne frotte pas comme un caleçon et offre ainsi un confort optimal. Du fait de son maintien idéal, il est particulièrement prédisposé à la pratique sportive. Tombé en désuétude ces dernières décennies au profit du boxer mais aussi du caleçon, le slip fait son grand retour. Modernisé et travaillé dans de belles matières, il compte bien reconquérir nos penderies ! Le choix de sa taille sera d’une importance capitale puisque trop petit, il exercera une pression trop importante sur nos testicules, rendant nos spermatozoïdes moins performants.

slip beige pétrone

Slip Pétrone

Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :
Le slip divise l’opinion : certains l’adorent, et d’autres détestent. Quoi qu’il en soit, il a des aficionados de tous les âges, qui apprécient son excellent maintien, très ferme et sa coupe. C’est un sous-vêtement flatteur sur les physiques athlétiques et on le conseille souvent aux hommes qui ont les cuisses fortes ou très musclées, car les jambes du boxer peuvent parfois se révéler trop présentes sur la peau pour eux et les gêner, mais aussi aux amateurs de sports qui demandent une grande liberté de mouvement, comme les arts martiaux ou la danse.

C. Le caleçon

Héritier des premiers sous-vêtements, le caleçon entre dans les dressings masculins dans les années 1920. Relativement ample, il se compose d’une ceinture élastiquée, d’une ouverture à boutons et de jambes larges. Tout comme le slip, le caleçon a connu ses heures de gloire, puis un certain déclin. Celui-ci peut s’expliquer de plusieurs façons, la principale étant que sa coupe a bien souvent été beaucoup trop large, le rendant alors très inconfortable. Aujourd’hui, le caleçon s’est énormément modernisé et n’a plus à rougir face au boxer. Utilisation de matières nobles comme le coton pima, coupe ajustée et parfois suspensoir, le caleçon connaît une véritable seconde jeunesse. Qui plus est, ce dernier est indispensable pour la bonne santé de nos parties. Il est d’ailleurs recommandé d’alterner entre boxer et caleçon régulièrement (boxer le jour et caleçon la nuit par exemple).

Caleçon micromodal/coton pima /élasthanne Pétrone

Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :
Il n’y pas de morphologie particulièrement adaptée au caleçon : le fait d’en porter un va vraiment être conditionné par ses goûts et ses attentes en matière de maintien. Porter un caleçon, c’est comme porter un petit short, donc il n’y a aucun maintien. Le caleçon s’adresse donc aux hommes qui apprécient la très grande liberté offerte à leur anatomie intime… On peut porter le caleçon tous les jours, et/ou le réserver à des moments de détente à la maison ou pour dormir. En revanche, on le déconseille pour la pratique sportive. On recommande de choisir un sous-vêtement qui offre un meilleur maintien (boxer ou slip), autrement nos bijoux de famille courent de grands risques !

D. Le boxer

On termine ce trio de tête des sous-vêtements masculins les plus portés par le fameux boxer. Apparu en 1925, il est l’invention de Jacob Golomb. Comme dit plus haut, il est à l’origine de la marque Everlast, spécialisée dans les vêtements pour la pratique de la boxe. Après avoir assisté à de nombreux combats, il se rend compte que le bas que portent les boxeurs n’est pas des plus pratiques. Il dessine donc une sorte de short près du corps mais, surtout, munie d’une ceinture élastiquée. Il le réalise dans une matière relativement élastique afin qu’il ne gêne pas le sportif dans ses mouvements. Depuis, le boxer a peu évolué, les matières utilisées à sa fabrication étant son principal changement.

boxer pétrone bleu sous vêtements masculins

Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :
Le boxer est un sous-vêtement ultra-pratique : pour la vie quotidienne, le sport, bref pour tous les usages… Le boxer est polyvalent et c’est pour cette raison que plus de 60% des hommes en font leur sous-vêtement numéro 1. Le boxer offre de nombreux avantages : très bon maintien, très confortable (si on choisit la bonne marque ;)), ne marque pas le corps lorsqu’on porte un pantalon plus serré (costume) ou plus léger (pantalon en toile l’été), passe-partout. Désormais si on porte un boxer simple, sans trou, dans une belle matière, on a la certitude de ne pas faire de faute de goût auprès de sa moitié ou dans le vestiaire de sport.

E. Les autres

Le choix des sous-vêtements masculins est certes restreint, mais il ne se limite pas à seulement trois choix. Bien entendu, ces derniers représentent la quasi-totalité des ventes actuelles, mais il existe d’autres formes, peu usitées. Je pense notamment au slip kangourou, qui se diffère d’un slip classique par la présence d’une poche avant. Plutôt pratiques, ils permettent de faire nos besoins (le numéro 1 bien évidemment) sans avoir à baisser son slip. L’ouverture est alors soit horizontale, soit verticale. Autre sous-vêtement peut représenté, le jockstrap.

Breaking Bad

Plus souvent appelé « coquille », il est principalement utilisé dans le monde du sport, et notamment les sports de contact. Véritable suspensoir, il est composé d’une coquille à l’avant et de deux bandes élastiques se plaçant sous les fesses, les laissant alors apparentes (si porté tel quel). Glissé par-dessus un sous-vêtement en temps normal, il est parfois utilisé comme accessoire sexy. Enfin, le string peut parfois être trouvé dans une version masculine.

4. La coupe et le style

A. La coupe

Bien entendu, il ne s’agit pas uniquement de choisir une pièce dans une matière douce pour que cette dernière soit agréable, la coupe est on ne peut plus importante ! Deux points seront alors à prendre en compte lors du choix de notre sous-vêtement. Le premier est indéniablement la ceinture. Cette dernière ne doit être ni trop fine, ni trop large. Aussi, il faudra veiller à ce qu’elle soit correctement élastiquée. En d’autres termes, qu’elle ne nous compresse pas de trop tout en maintenant correctement le sous-vêtement. Autre point important, la taille. Il est impératif de sélectionner celle qui nous correspond le mieux. En effet, choisir un boxer trop petit par exemple aura pour effet, à terme, d’endommager nos parties. À l’inverse, le choisir trop large aura pour effet de le rendre inconfortable. Qui plus est, il aura tendance à tomber !

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B. Le style

C’est un sujet assez délicat. Partant du principe que nos sous-vêtements, en principe, ne se voient pas, certains choisissent alors des modèles très colorés et chargés de motifs. Si ce style de sous-vêtements peut passer pour un jeune ado en quête d’identité vestimentaire, ce n’est clairement plus valable passé la vingtaine ! Le mieux est donc de privilégier des modèles à la ceinture sobre, sans motifs (ou, à la rigueur, ton-sur-ton). Pour le reste de la pièce, c’est la même chose : on privilégiera des teintes sobres comme le noir, le bleu marine, le gris. La couleur est toutefois permise, si elle est maîtrisée et non criarde : vert bouteille, bordeaux sombre, etc.

calecçon vert pétrone

Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :
Si vous visez la sobriété, il est préférable de choisir des couleurs unies. Il y a les grands classiques (noir, blanc, gris, bleu…) mais on peut s’autoriser aussi des couleurs plus originales : lie de vin, rouille, vert bouteille… Pour ce qui est des motifs, il y a des grands classiques qui peuvent aussi bien fonctionner : les fines rayures que l’on retrouve souvent dans les “caleçons chemise”, en popeline de coton ou des motifs plus originaux comme le Liberty ou le Paisley qui peuvent aussi être très beaux À l’inverse, il est vrai qu’on va avoir tendance à déconseiller les imprimés criards, les couleurs fluo, les sous-vêtements avec des blagues sur le paquet ou les motifs trop enfantins (le fameux boxer Superman !)…même si après tout, tout est une question de goût personnel !

5. Les chaussettes

Bien évidemment, les chaussettes font partie intégrante de nos sous-vêtements. Les premières traces de son utilisation remonteraient en 2000 avant JC, dans la région syrienne. Connaissant de multiples transformations et utilisations, elles sont aujourd’hui portées dans un soucis de confort mais aussi d’hygiène. Pour la plupart des paires de chaussettes, le coton sera la principale matière utilisée. Outre une utilisation classique, le coton sera transformé de sorte à ce qu’il ait l’appellation fil d’Écosse. Généralement plus noble qu’un coton traditionnel, il permet de réaliser des chaussettes plus résistantes, qui ne filent pas et ne trouent pas (si on en prend un minimum soin). Très souple, il est aussi très aéré et possèdent des propriétés hydrophiles qui absorbent la transpiration et limitent les mauvaises odeurs.

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Chaussettes fil d’Écosse Pétrone

Outre le coton, d’autres matières sont envisageables. On pense notamment à la laine, véritable isolant naturel. Protégeant du froid en hiver et de la chaleur en été, elle permet de réguler de manière optimale la température de nos pieds. Aussi, on préconise des chaussettes en laine lorsque l’on est sujet à une transpiration plantaire importante. En effet, elle absorbe parfaitement l’humidité. La laine traditionnelle sera alors utilisée mais il n’est plus rare de voir des chaussettes réalisées en baby alpaga. Thermorégulatrice, elle est en plus très douce. Enfin, le lin et le chanvre seront utilisés pour apporter une barrière anti-bactérienne à nos chaussettes alors que le modal et le bambou faciliteront l’évacuation de la transpiration.

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Chaussettes en laine mérinos Pétrone

Nicolas Hernandez, co-fondateur de Pétrone :
La laine est une matière avec de très bonnes performances techniques, qui peuvent donner aussi bien des chaussettes élégantes pour des tenues habillées, que des chaussettes à porter pendant des activités physiques. Sa première qualité est son pouvoir thermorégulant. On pense à porter de la laine en hiver bien sûr, car des chaussettes en laine tiendront plus chaud que du coton, mais elles sont également pertinentes en été, car la laine isole bien du froid comme du chaud : il faut alors privilégier des chaussettes fines, pour ne pas transpirer. Elle a également des qualités antibactériennes, qui lui permettent de ne pas stocker les odeurs.

Bien évidemment, la chaussette connaît de multiples formes. Pour faire simple, il existe presque autant de paires de chaussettes qu’il existe de situations particulières. Voici une rapide liste des principaux modèles portés :

– La chaussette blanche : avant d’être malheureusement l’apanage d’un certain mauvais goût, la chaussette blanche a été conçue dans un but précis : celui de nous accompagner lors de nos séances de sport. Arrivant mi-mollet, elle est généralement assez épaisse.

– La chaussette classique : aussi appelée chaussette de ville, elle n’est ni complètement sport, ni entièrement formelle. Généralement réalisée dans des teintes sombres/sobres, elle se pare facilement de motifs ou de couleurs plus vives. Plus fines que les chaussettes de sport, elle peut se porter dans une tenue casual voire casual chic.

– Le mi-bas : c’est la chaussette formelle par excellence. Réalisée dans des teintes sobres (bleu marine, noire, gris anthracite, etc.), c’est cette paire qui se doit d’être absolument portée avec un costume/une tenue formelle. Pourquoi ? Une fois assis (et en costume), il est de bon ton de ne jamais laisser apparaître ne serait-ce qu’un millimètre de peau !

– La socquette : généralement conçue dans un coton plus fin que celui utilisé pour les chaussettes de sport, les socquettes (ou ankle socks) s’arrêtent au niveau de la cheville. Plus courtes donc qu’une chaussette classique, elles sont souvent portées lorsque les températures commencent à grimper. Leur variante est souvent appelée « chaussettes invisibles » et pour cause : s’arrêtant sur le haut du pied et à la base du talon, elles ont pour principal rôle une action hygiénique.

– La chaussette technique : dérivée de la chaussette de sport, elle embarque des matériaux synthétiques pour plus de technicité. Il n’est pas rare alors de voir à certaines parties essentielles de la chaussette des straps permettant par exemple une meilleure adhérence ou un meilleur maintien du pied.

6. Les marques à connaître

Ces points abordés, il est désormais temps de se pencher sur les marques à connaître ! De l’entrée-de-gamme aux marques plus exclusives, voici une liste non exhaustive des griffes qui valent le coup :

A. Entrée-de-gamme (de 5€ à 25€)

Éminence

Éminence voit le jour en 1944, à Nîmes. Ce sont deux amis, Georges Jonathan et Gilbert Sivel, qui en sont à l’origine. Deux ans après la création de la marque, ils acquièrent des métiers à tisser suisse « point tamisé », non connus alors en France. Ces machines leur permettent de réaliser un tissu à mailles aérées, nommé le « petit point noué ». L’année suivante, après un voyage en Argentine, Éminence crée le premier slip à poche. Un incontournable du sous-vêtement masculin !

Site : www.eminence.fr

UNIQLO

L’enseigne japonaise connue pour ses basiques propose bien évidement des sous-vêtements d’entrée-de-gamme avec un prix débutant à 5,90€. Comme pour ses autres produits, UNIQLO tient le pari de réaliser des pièces au rapport qualité/prix honnête. La plupart de ses boxers sont par exemple réalisés en supima ! Proposant slips, boxers et caleçons, les différents modèles se déclinent en de multiples coloris relativement sobres. En plus du coton, la griffe réalise certains sous-vêtements en polyester afin qu’ils soient plus respirants (gamme « Airism ») et des leggings thermiques « Heattech ». À noter également que la marque propose des packs de deux pièces à 9,90€.

Site : www.uniqlo.com

B. Milieu-de-gamme (de 25€ à 35€)

Asket

Fondée en 2015, la marque suédoise ne propose que des basiques du vestiaire masculin. En parcourant leur collection permanente, on comprend que Asket est profondément ancrée dans l’esprit scandinave : tout est simple et épuré. Réalisés au Portugal, les boxers de la marque sont conçus à partir d’un mélange de coton égyptien et d’élasthanne. La ceinture est quant à elle composée d’élasthanne et de polyester, lui donnant un léger reflet brillant. Proposés à l’unité à 25€, les boxers sont aussi vendus par pack de 3 à 55€, faisant tomber le prix unitaire à environ 18€.

Site : www.asket.com

Loïc Henry Underwear

Loïc Henry, entrepreneur passionné de design et de high-tech, lance en 2017 sa marque éponyme. Passionné de sport, il prend un soin particulier à choisir son équipement. Malheureusement, il y a une pièce qui ne comble que trop rarement ses attentes : ses sous-vêtements. Souvent gêné par ces derniers, il n’arrive pas à trouver la perle rare. Aidé d’amis spécialisés dans le développement de sous-vêtements techniques, ils dessinent un boxer spécialement conçu pour la pratique sportive. Il développe d’ailleurs une particularité, le « Hold Up Balls », sorte de poche à l’avant du boxer pour maintenir efficacement nos parties.

Site : www.loichenryunderwear.com

Pétrone

C’est en 2018 que Marion et Nicolas, à l’origine du projet, lancent Pétrone. Toute l’aventure part d’un constat : l’offre de sous-vêtements pour hommes est nettement inférieure à celle des femmes. Pire encore, le sous-vêtement pour homme est généralement cantonné à un rôle davantage utilitaire qu’esthétique. Ils décident donc de contrer cette tendance en proposant des sous-vêtements de qualité, beaux et résistants et, surtout, réalisés en Europe dans son atelier au Portugal. Optant pour un modèle économique direct, Pétrone peut alors proposer des pièces aux finitions premium et égalant ainsi largement celles provenant de marques haut-de-gamme. pour un tarif accessible. Misant sur le modal pour la confection de ses pièces, elle propose ses sous-vêtements aux alentours de 25€. À noter qu’elle propose ses pièces sous forme de pack, faisant tomber par exemple son boxer classique à 15€ !

Site : www.petroneparis.fr

C. Haut-de-gamme (35€ et plus)

HOM

HOM est une marque française créée en 1968. Elle nait du constat d’un homme, Charles Belpaume. En effet, ce dernier se rend compte que la gente féminine est beaucoup mieux lotie en matière de sous-vêtements que ses homologues masculins. Trouvant l’offre plutôt austère, il décide alors de la repenser entièrement. Très vite, le succès est au rendez-vous, notamment grâce aux innovations proposées par la marque. Aujourd’hui, HOM reste une des institutions du sous-vêtements masculins et propose une collection très complète composée également de t-shirts, maillots de bain et loungewear.

Site : www.hom.com

Le Slip Français

En 2011, Guillaume Gibault crée Le Slip Français. Le but : réaliser un sous-vêtement entièrement « Made in France ». Le succès étant alors immédiat, la marque décide d’installer toute sa ligne de production à Saint-Antoine, dans l’Est de la France. Ne se concentrant que sur le slip à ses débuts, elle développe rapidement une gamme complète de sous-vêtements mais aussi des vêtements et des maillots de bain ainsi qu’une ligne femme. L’intégralité de ses lignes est toujours produite en France.

Site : www.leslipfrancais.fr

Organic basics

C’est au Danemark que Organic Basics voit le jour en 2015. Se spécialisant dans la confection de basiques, elle se concentre sur la réalisation de sous-vêtements, de vêtements de sport ainsi que des t-shirts. Privilégiant les matières organiques, recyclées et les fibre régénérées, elles lui permettent de réduire considérablement sa consommation d’eau et d’énergie mais aussi de limiter l’utilisation de pesticides. Sa chaîne d’approvisionnement est uniquement concentrée en Europe afin de limiter son impact sur l’environnement. Les pièces Organic Basics sont simples mais efficaces et habillées de teintes sobres.

Site : www.organicbasics.com

Seagale

En 2014, Seagale se fait connaître grâce à un produit : un short de bain à la fois élégant et technique. Forts d’un succès immédiat, Bertrand et Matthieu, les fondateurs, décident de rapidement développer leur gamme et proposent alors une ligne complète de vêtements performants. Bien entendu, cela passe par la réalisation de sous-vêtements. Réalisé dans un mélange de Tencel, de laine mérino ultra fine et d’élasthanne, leur boxer cumule plusieurs bons points : un toucher ultra doux et une matière stretch, pour un confort exceptionnel, une capacité thermorégulatrice, une propriété anti-odeurs et un tissu ultra respirant.

Site : www.seagale.fr

Photos : Aurore Fouchez

Sous-vêtements

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