La ruée vers l’automne

C’est bon, tout le monde est bien rentré de vacances ? On va peut-être pouvoir commencer à parler d’automne, qu’est-ce que vous en dites ? J’espère que vous êtes d’accord, puisque voici un nouveau look, à mi-chemin entre la fin de l’été et le début de la saison des feuilles rouges qui tombent (l’automne quoi). Par quoi commencer ? Peut-être par ce qui me raccroche encore aux cocotiers et autres verres de rosé bronzages : les chaussures. La ligne fine de ces Spring Court blanches vient mettre en valeur les revers de mon jean, dont je parlerai juste après (suspense…). Ils viennent souligner mes délicates chevilles, comme un appel à la détente (à ne pas reproduire sous -2°C).

Ces mêmes revers donc, assez casual et décontractés, sont marqués ainsi grâce à la coupe de mon jean Levis. En effet, il s’agit là d’un Jean 501, taillé dans l’esprit des années 1990. Alors non, aucune patte d’eph’ à l’horizon, mais bien une coupe assez loose, qui permet de s’intégrer à merveille dans ce type de look, à mi-chemin entre le côté “à la cool” et la tenue de ville. Quant à la couleur, on est là sur un jean tout ce qu’il y a de plus basique, qui permet de porter aussi bien un polo fushia qu’un t-shirt blanc.

En as de la transition que je suis, mon t-shirt blanc vient de chez Sandro, et sa force réside principalement dans la fluidité de sa matière : le lin. Comme vous pouvez le constater, le tombé est incroyable (comment ça j’en fais des caisses ?), et cette pièce s’intègre parfaitement dans un look de mi-saison. Car oui, en hiver, le lin tient chaud, et en été, il est aéré, c’est pour cette raison qu’on le conseille souvent en parure de lit (je suis à deux doigts de devenir conseiller chez Maisons du Monde, j’annonce).

Sur ces belles paroles, quand je vous disais que je suis un as de la transition, c’est vrai, mais ce coup de rhétorique m’oblige à vous parler de ma ceinture seulement maintenant. Je me rattrape donc, et vous annonce qu’il s’agit là d’une ceinture en cuir marron de la marque iconique l’Aiglon, qui apporte ce côté élégant, sans être trop formel. Avec le t-shirt un peu rentré, elle est l’incarnation du casual-chic, et puis qu’on se le dise, porter la création d’une marque française qui a 130 ans, c’est toujours sympa !

Pour couronner le tout, j’ai décidé de rendre cet ensemble un peu plus pétillant avec une veste de chez Adresse, dont le côté tricolore m’a beaucoup plu. D’un côté, les touches de blanc qui viennent unifier, alors que le camel tranche, et que le bleu forme une espèce de transition entre tout ça. Quant à la coupe, elle est idéale pour cette période de l’année, imprégné de l’esprit bomber. Et comme le diable est dans les détails, ma montre automatique (et personnalisable, s’il vous plaît !) de chez Baume se fond subtilement dans la masse, notamment grâce aux touches de liège qui la composent. Car oui, comme je ne m’appelle ni Marilyn Manson, ni Afida Turner, quand je compose un look, tout est dans la mesure !

C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour un sac à dos noir, mais quel sac à dos noir ! Je me suis penché sur le Tanneur, qui est une marque que j’affectionne tout particulièrement. La marque propose des gammes qui me correspondent parfaitement, toujours dans cet esprit alternatif, entre élégance et décontraction. La petite touche d’originalité ? L’intérieur bleu, que l’on devine subtilement lorsque je cherche mes petites affaires. Ce sac à dos vient donc parfaire une tenue qui, je l’espère, deviendra mon uniforme de l’automne.

Concrètement, ici, on est sur le look parfait pour la période, qui met à l’honneur des marques françaises casual, au même titre que des griffes iconiques et universelles. Une association de pièces relativement simple, comme souvent avec moi, mais qui, je crois, sont assez efficaces à relier ensemble. Bref, en route vers l’automne !

Blouson Adresse
T-shirt Sandro
Montre Baume
Jean Levis
Ceinture L’Aiglon
Baskets Spring Court
Sac à dos Le Tanneur

Crédit photos : Florie Berger