Chino Hast : Test & Avis

Qu’il s’agisse d’une chemise ou d’un pull, d’un t-shirt blanc ou d’une veste en jean, le pantalon chino s’accorde avec (presque) tout, et qui se fond dans chaque événement de la vie, selon sa couleur. Le mariage de la cousine Christine, le marché du dimanche, la réunion de chantier, bon nombre de moments se prêtent au jeu de ce pantalon, léger, et pourtant si résistant, que l’on porte de plus en plus. Versatile, il est le type de pièce que toutes les marques développent, avec plus ou moins de succès. Car c’est bien là la difficulté du chino : il est si simple qu’il est souvent facile de le rendre monotone, voire sans intérêt, au regard de la concurrence. Tout se joue alors dans les détails, de la solidité de la poche latérale, jusqu’au soin apporté aux surpiqûres, en passant par le prix, bien évidemment. Hast a donc décidé de compléter sa gamme, et de se lancer le pari de proposer sa version du chino, que j’ai pu tester aujourd’hui !

La marque

Fondée en 2012, Hast est l’acronyme de “Honest And Simple Trend“, pensé par les créateurs de la marque, Thomas Diez, Samy Ziani et Emmanuel Denieau. Hast part d’un constat simple, qui découle directement de la vie des trois compères. Portant au moins cinq chemises par semaine pour aller au travail, il s’avère que dépenser beaucoup d’argent pour ce qui s’apparente uniquement à une tenue de travail les dérangeait. C’est la raison pour laquelle Hast s’est créée, développant ainsi des chemises simples et accessibles, dont la transparence est le maître mot, et dont la gamme s’est peu à peu agrandie, jusqu’à s’ouvrir aux accessoires, et, aujourd’hui aux vestes.

Fiche technique

• Chino kaki
• 98% coton et 2% élasthanne
• 280g/m²
• Poches latérales italiennes
• Poches arrières passepoilées
• Zip YKK
• Disponible en quatre couleurs
• Fabriqué en Europe

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Confection

D’un oeil objectif, ce chino semble revêtir toutes les caractéristiques d’un chino basique. La coupe, droite, est la coupe classique par excellence, dont les poches latérales italiennes viennent consolider l’aspect universel, au même titre que les poches arrières, passepoilées et boutonnées. Mais c’est sur la couleur que mon regard vient se poser davantage. Un kaki assez neutre, qui adopte des reflets tantôt plus clairs, tantôt plus profonds. Je n’irais pas jusqu’à le comparer à un velours, mais ce coton, mélangé à l’élasthanne, est assez intéressant à observer, et, potentiellement, à associer.

Au-delà même du confort, que j’évoquerais par la suite, la toile n’est pas très lourde (280g/m²), sans pour autant être exclusivement pensée pour l’été. C’est un point fort de ce chino, qui s’avère être adapté à toutes les saisons. Alors que la densité du tissage semble relativement légère, c’est probablement plutôt vers l’épaisseur des fils que cette adaptabilité, au regard du poids de cette toile (par ailleurs surmontée d’une doublure rayée), s’illustre.

Détails

Lorsqu’on se penche davantage sur les détails, on note un certain soin apporté à la qualité des éléments constitutifs de ce petit chino. En témoigne le choix d’un zip YKK, qui s’apparente un peu à la Rolls dans ce domaine. Il en va de même pour le montage, simple mais très efficace. Car n’oublions pas qu’un chino, quel que soit son prix, se doit d’être le plus résistant possible, puisqu’il s’agit là d’un vêtement militaire à l’origine !

Robuste, certes, mais aussi pratique, puisque les poches, si leurs coutures semblent perfectibles, sont pensées pour s’accorder avec la structure générale du pantalon. Il en va de même pour les boutons qui, s’ils ne sont pas choisis dans la matière la plus noble possible, garantissent un prix le plus juste possible pour un pantalon qui n’a rien à envier à la concurrence au niveau des détails.

Essayage

C’est probablement au moment de l’essayage que le test s’avère le plus intéressant pour moi. Essayé en 40 (je fais généralement du 38/40, selon le repas de la veille !), ce petit chino me va comme un gant, et s’avère surtout très confortable ! Ce bien-être (n’ayons pas peur des mots) et cette sensation de confort sont probablement dus à la présence d’élasthanne, que je valorise toujours lorsque je choisis un pantalon. Il me permet de faire plus de mouvements, mais aussi de monter sur des poteaux avec moins de réflexion, comme en témoignent ces photos !

Les poches latérales sont pensées exactement comme je les aime, puisqu’elle s’adaptent à la position des mains lorsqu’on les met dans les poches. Le risque de ce type d’ouverture, à l’italienne, est évidemment de faire tomber son briquet ou ses clés, mais je préfère prendre le risque, et marcher de manière nonchalante dans la rue.

Sur la fermeture, au-delà même de la ceinture, c’est une sécurité supplémentaire qui est donc proposée ici, puisqu’on retrouve deux boutons au niveau de la taille. Un premier bouton basique, qui vient terminer le zip, et un autre, plus caché, qui joue le rôle de seconde sécurité, histoire de ne pas se retrouver les fesses à l’air devant la Gare du Nord quoi ! Bon, il y a peu de risque, mais sait-on jamais…

Crédits photo : Florie Berger

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