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L’histoire de Canada Goose : de Toronto au métro parisien

Depuis quelques années, nos rues voient défiler des indigènes apparemment très sensibles au froid polaire que l’on subit en saison hivernale en France. Ils sont parés d’énormes parkas qui résistent aux météos les plus extrêmes, pourvues de capuches ornées de fourrure. Ils sont là dès le mois de novembre bien emmitouflés dans cette épaisse armure de tissu, assis dans le métro sur les strapontins, la capuche sur la tête alors que le métro est bondé. Ces spécimens seraient-ils plus sensibles au froid que nous, personnes normalement constituées ? Rien n’est moins sûr. Si on vous dit “Canada”, vous penserez probablement à un pays froid avec des gens sympathiques, un drôle d’accent, des caribous, du sirop d’érable et tout ce qui va avec, mais peut-être également à l’une des plus grandes marques de vêtements pour lutter contre le froid. Celle-ci, qui vous avez sans doute reconnue, est l’une des principales raisons pour lesquelles la parka ultra chaude a réussi à faire son apparition dans un pays au climat tempéré comme la France. Mesdames et Messieurs, voici l’histoire de Canada Goose !

Canada Goose Logo

Sommaire

1. Création de Metro Sportwear Ltd
2. Années 80 et 90 : changement de nom et exportation à l’international
3. Canada Goose aujourd’hui
4. La force de Canada Goose : des matériaux de qualité

L’histoire du duffle-coat

1. Création de Metro Sportwear Ltd

Tout commence en 1957 lorsque l’immigré polonais Sam Tick, anciennement coupeur dans diverses entreprises canadiennes, décide de fonder sa propre marque à Toronto, qui se nomme alors Metro Sportswear Ltd. Dès le début, il commence par réaliser des vêtements pour lutter contre le froid et la pluie typiques du Canada. La gamme est alors déjà bien remplie, se composant de gilets en laine, d’imperméables, de combinaisons pour motoneige, etc. Si la production reste locale, le succès est au rendez-vous. Alors, dès le milieu des années 60, l’entreprise s’agrandit déjà avec l’arrivée de nouveaux employés. En 1972, c’est le gendre de Sam Tick, David Reiss qui intègre Metro Sportwear Ltd. Il invente une machine révolutionnaire pour rembourrer les vêtements, en déposant immédiatement le brevet afin de vendre ce procédé à d’autres entreprises. Aussi, il commence à faire de la sous-traitance pour des marques privées et pour l’État, équipant les fonctionnaires de tout le Canada de ses manteaux en duvet.

Metro Sportwear Limited

2. Années 80 et 90 : changements de nom et exportation à l’international

Au début des années 1980, Metro Sportswear Ltd compte environs 50 salariés. Sam Tick passe le flambeau à David Reiss qui lui rachète l’enseigne. La marque canadienne va sous son impulsion se développer à tous les niveaux. En 1982, un alpiniste nommé Laurie Skreslet devient le premier canadien à parvenir au sommet de l’Everest, équipé d’une veste qu’il a développée en collaboration avec David Reiss. En 1985, il donne un souffle nouveau à sa marque qu’il renomme Snow Goose. Le début des années 1990 voit toujours l’entreprise en croissance, et la marque commence notamment à s’exporter en Europe. Le nom Snow Goose étant déjà déposé à l’époque, ses vestes rembourrées s’appelleraient alors Canada Goose sur le vieux continent. En 1997, elle accueille un nouveau membre de la famille : Dani Reiss, fils de David et petit fils de Sam Tick, qui rejoint ses aînés. Il apporte à son tour un lot de nouveautés. Dani va être au centre d’un véritable renouveau pour l’entreprise familiale et d’une manière plus globale, à l’industrie canadienne.

Laurie Skreslet Canada Goose

Dans une époque où les industries textiles fuient leur terre d’origine pour partir en quête de productions moins onéreuses, il fait le choix de rester dans son pays. Il mise alors sur l’image d’une marque authentique, la rattachant à son pays grâce à la mention Made in Canada qu’il fait inscrire sur toutes les vestes pour valoriser son savoir-faire. Par la suite, l’entrepreneur met à plat l’identité de ses produits : c’est sous le nom Canada Goose qu’ils seraient vendus, renforçant l’image d’une marque qui restera 100% canadienne. En 2001, Dani Reiss devient le PDG de Canada Goose et va une nouvelle fois apporter un nouvel élan à la société qu’il dirige encore à l’heure actuelle.

Dani Reiss

3. Canada Goose aujourd’hui

Aujourd’hui, Canada Goose est présente dans plus de 44 pays dans le monde entier dont le Japon, la Russie, l’Alaska et l’Antarctique et en Europe avec un siège européen établi à Stockholm depuis 2010. Cette entreprise familiale depuis trois générations est aujourd’hui fortement réputée pour ses produits presque infaillibles. Canada Goose est devenue une marque haut de gamme, un leader mondial dans les vêtements pour conditions météorologiques extrêmes, également partenaire de nombreuses expéditions, opérations et courses plus glaciales les unes que les autres. On notera tout de même que les prix sont élevés (et ont eu tendance à augmenter), et qu’il vaut mieux être certain de l’utilité du produit, notamment les gammes spécialisées pour le grand froid.

Canada Goose_Header aw13 2

A la tête d’une société qui emploie plus de 1000 personnes à travers le monde, Dani Reiss cultive l’image de l’entrepreneur local canadien, attaché à son terroir et qui génère de l’emploi dans son pays. La marque côtoie également le monde du cinéma puisqu’elle habille les équipes de tournage et les acteurs pour certains films où l’action se déroule dans un pays froid, étant appréciées pour leur capacité à tenir chaud rapidement. Grâce à son succès, Canada Goose collabore désormais avec de nombreuses boutiques, marques et artistes des plus prestigieux tels que Levi’s, Concepts ou encore le chanteur Drake. Fondée il y a 55 ans dans un petit entrepôt à Toronto, Canada Goose est désormais une marque internationale comptant parmi les meilleures dans la confection de vêtements pour lutter contre les températures extrêmes.

Daniel Craig Canada Goose
canada goose x levi's

4. La force de Canada Goose : des matériaux de qualité, mais qui ont un prix

Canada Goose est donc réputée pour fabriquer des vestes isolantes, en particulier des parkas et doudounes. Il est important de noter que Canada Goose utilise de la vraie fourrure ainsi que du duvet. Leurs produits sont conçus à partir d’une combinaison spécifique afin de donner des caractéristiques particulières à chaque veste. Aussi, la fourrure utilisée pour les capuches est une fourrure de coyote car elle ne craint pas le gel, elle est hydrophobe (elle ne retient pas l’eau) et elle forme une sorte de barrière contre le froid ce qui évite les pertes de chaleur. Si la marque revendique une certaine éthique dans la sélection de ses matériaux (notamment l’utilisation d’une fourrure de coyote qui est un animal considéré comme nuisible), elle a souvent été épinglée pour maltraitance envers les animaux, notamment par l’association PETA. La marque utilise 8 types de tissus différents, allant du plus léger au plus chaud, la plupart sont respirants, durables, imperméables et chauds, certains sont même indéchirables, anti-usures, extensibles. La chaleur des manteaux dépendra de la combinaison de duvet utilisé et du facteur de gonflement. Ce dernier représente le volume qu’occupe le duvet dans le produit (plus ce facteur est élevé, plus le duvet est de qualité et chaud). Un facteur faible indique que la capacité de gonflement aura tendance à s’affaisser car le duvet est trop fragile. Canada Goose possède un système de facteur de gonflement normalisé de 625, 675, 750 ou 800.

Les certifications de condition animale dans la mode

L’Indice d’Expérience Thermale

Canada Goose a décidé en 2011 de créer l’Indice d’Expérience Thermale (IET) pour aider les clients à choisir le produit idéal en fonction de la chaleur souhaitée selon l’usage qu’ils vont en faire. Cet indice est indiqué sur tous leurs produits et il est composé de 5 échelons; du plus léger au plus chaud, afin d’éclairer un maximum le consommateur.

  • IET1 : léger, de 5 à -5°, manteaux légers pour les activités exigeantes comme pour l’escalade.
  • IET2 : polyvalent, de 0 à -15°, manteaux confortables et polyvalents idéal pour conserver la chaleur.
  • IET3 : fondamental, de -10 à -20°, manteaux chaud pour un usage quotidien.
  • IET4 : durable, de -15 à – 25°, manteaux conçus pour maintenir une chaleur durable.
  • IET5 : extrême, à partir de -30°, manteaux à utiliser pour lutter contre des températures extrêmes.

Canada Goose Ice

Plus d’infos sur www.canadagoose.com

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