Baskets TBS Speedcraft : Test & Avis

Terre Battue Synthétique. TBS a vu le jour en 1978 et, comme son nom l’indique, c’est d’abord dans le tennis que la marque fait ses armes, avec une paire de tennis justement, équipée d’une innovation technique qui permet de se passer d’une semelle orthopédique. Puis c’est en 1989, avec la “Globe”, sa première chaussure bateau, que la marque française (oui monsieur !) va définitivement acquérir son statut de griffe iconique. La boîte bleue, les 20 points du logo, les chaussures robustes et étanches/résistantes à l’eau, tout ça forgera l’identité de TBS et séduira un grand nombre de pieds. Oui, ça ne veut pas dire grand-chose, mais j’aime bien l’image. Souvenez-vous de cette balade sur le port de machin-chouette sur mer, un vieux loup de mer sur son trawler, pull marin élimé, short en toile non identifiée, barbe mal taillée et cheveux en bataille avec, aux pieds, une paire de bateau TBS. Et papa/papi/tonton, avec ses mocassins qu’il enfile en toutes circonstances et peu importe sa tenue, ou son activité (bricolage dans le garage, déambulations au marché, en goguette au restaurant). Bref, on a tous ou presque une histoire avec TBS, mais la marque ne se contente pas de son ancrage fort dans l’imaginaire collectif. Elle continue d’innover, sans jamais perdre ni en robustesse, ni en polyvalence, comme l’illustre à merveille l’objet de notre test du jour, les baskets “Speedcraft”.

Fiche technique

Design et conception

Concernant le design, les baskets TBS “Speedcraft” sont une adaptation au vestiaire masculin d’une icône féminine de TBS, la “Jazaru”, un modèle dédié à la voile qui se fait ici plus costaud et épais, notamment la semelle, mais aussi plus urbain, destiné à sortir du port. Dès la première prise en main, ce qui interpelle, c’est le tissu qui compose la plus grande partie de la tige. Son aspect, et même son toucher, sont un peu métalliques et il semble très résistant, je le pince et le tire dans tous les sens et il ne se déforme pas. Son tissage rappelle un peu le canvas, cher aux fabricants de workwear américain, certes, mais aussi de voiles de bateau. On y revient toujours ! Baptisé “MATRYX®️”, il s’agit d’un tissu made in France composé de fils de polyester (recyclé) enduits et de Kevlar. Résultat : c’est léger, résistant et, c’est le plus important dans des chaussures de sport, respirant. C’est même un peu ajouré, mais pas de panique, la languette façon soufflet fait office de doublure et rend l’ensemble plus confortable. Le reste de la tige est composé d’empiècements en tissus synthétiques dont le toucher est quelque part entre le velours et la moleskine. C’est à la fois très étrange, presque déroutant, et amusant de voir ce jeu de textures entre une matière très technique, le fameux “MATRYX®️”, et ce contrefort velouté.

Autre élément différenciant esthétique, la semelle. Comme sur la “Jazaru” féminine, elle est blanche et elle est traversée par des “blocs” de couleurs, ici du bleu. On retrouve les 20 points du logo, mais aussi des destinations gravées ton sur ton sur chaque élément coloré : Hawaï, Bali, Rio, Tahiti, Saint-Barth, Nouméa, New York, Tokyo, des lieux qui ont un rapport privilégié à la mer, mais pas seulement puisqu’on retrouve également Paris et Berlin, afin de souligner l’accord mer/ville de la paire. Sous la semelle en caoutchouc, on retrouve la technologie Technigrip®️ spécifique à TBS caractérisée par un tracé fin inspiré des dessins sur les pneus de voiture, destiné à garantir une adhérence maximale, notamment sur sol mouillé. L’ensemble est fabriqué grâce à un montage soudé, mais la semelle intérieure, sous la première de propreté amovible, est cousue à la semelle, relativement classique et commun sur des baskets sportives.

Essayage

Vient le moment d’enfiler cette paire de baskets TBS “Speedcraft”. J’ai pris ma pointure habituelle, du 42, et tout est ok. Première impression, la légèreté. Je craignais un peu que le tissu “MATRYX®️” soit un peu lourd, mais c’était son toucher “robuste” qui m’avait donné cette fausse impression. En réalité, il est assez fin pour ne pas encombrer, mais assez solide et enveloppant pour éviter l’effet toile espadrille (tu vois c’que j’veux dire ?). D’ailleurs, le confort est un autre atout de cette paire de “Speedcraft”. Il y a un léger amorti, qui ne permettra pas de s’aligner sur le prochain Marathon de Paris, mais pour une longue marche parisienne ou une petite randonnée, ça reste très confortable. La première de propreté amovible est également très efficace, respirante et, c’est assez cool pour le souligner, elle ne s’enfonce pas comme du chamallow. Côté couleur, je suis parti sur du bleu. Non pas que je n’aime pas les versions jaune et rouge, mais j’ai choisi la couleur qui, selon moi, était la plus polyvalente.

En effet, c’est tout là le point qui m’a fait choisir cette paire de TBS “Speedcraft”. True story : un copain m’invite chez lui au bord de la mer, pour un week-end à faire des balades en bateau la journée, un resto (arrosé) le soir et, parce que je suis accroc à l’endorphine, au moins une marche rapide pour me remettre d’équerre. Il me faut donc plusieurs paires : une pour le bateau/la plage, une pour le resto, une autre pour crapahuter. Certes, l’exemple est très précis, mais cette situation se présente souvent pour moi qui suis en déplacement régulièrement… Alors, je me suis en quête d’une paire de baskets capable de tout faire correctement. Je l’ai trouvée avec cette “Speedcraft” qui dépanne bien pour toutes mes activités, est très à l’aise en ville et dans le train (et sur un bateau aussi, forcément) et arrive, à ma grande surprise, je dois bien l’avouer, à se marier avec une tenue casual urbain pour prendre un verre.

L’avis de notre styliste :

Une basket ultra-confortable, légère, permettant de rester dynamique en toute circonstance. De plus, la version bleue apporte un effet denim assez intéressant, permettant d’être polyvalente en termes de style, et donc de s’adapter à chaque look de la semaine…

Trois looks avec les baskets TBS “Speedcraft”

Mais pour être bien certain de la polyvalence, pas de pitié, elle est passée entre les mains de notre styliste Antho, qui avait pour mission de la placer dans trois looks radicalement différents. Mission accomplie, sans trop forcer, preuve de son talent, d’une part, mais aussi de l’aspect caméléon de la paire. Ainsi, elle se retrouve sur une tenue de sport classique, logique, mais aussi associée à un jean légèrement délavé et une grosse surchemise sherpa à carreaux, et à une troisième silhouette plus habillée, avec un trench beige, un jean brut et l’association classique pull marine/chemise blanche. C’est plutôt réussi non ? En plus, clin d’œil aux origines humides des baskets, on a shooté après une averse.

Top Aerth | Pantalon New Balance | Baskets TBS

Veste Octobre | Pull Paname Collections |Pantalon LePantalon |  Baskets TBS

Manteau JAQK | Pull Momen | Chemise The Nines | Jean Atelier Tuffery | Baskets TBS

Photos : Aurore Fouchez

Article réalisé en partenariat avec TBS