Visite à l’atelier

Depuis mon premier BMX blanc orné de ses belles jantes en plastique et de ses petites mousses de protection au cadre et au guidon, je voue une véritable attirance pour les deux roues. Lorsqu’est venue l’époque des premières mob’, scooters et autres engins motorisés, cette passion n’a fait que s’amplifier. Encore aujourd’hui, j’imagine difficilement mon garage sans la présence d’une ou plusieurs motos qui attendent sagement d’aller goûter l’asphalte ou les chemins boueux. Je n’ai pas besoin pour cela du dernier modèle flambant neuf fraîchement sorti de concession. Au contraire, j’aime les motos à l’esprit vintage ! Revers de la médaille, elles nécessitent souvent qu’on mette les mains dedans et ce n’est clairement pas mon fort. J’ai toujours admiré les mécanos qui, avec expérience et passion, arrivaient à faire renaitre de leurs cendres certaines machines bien amochées. C’est le cas de l’atelier de restauration et customisation de moto et voiture AVEC près de Rennes. Un concept store qui mêle tatouage, bonne bouffe, barbier, mais également un shop de vêtements et accessoires. Autant dire que quand j’ai vu la porte du garage ouverte, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller y jeter un œil.

Profitons de ce petit tour du propriétaire pour revenir sur les différentes pièces qui composent ma tenue du jour. Cela doit être l’une des premières fois que je m’aventure à porter une casquette dans un de mes looks. Pour tout vous dire, j’ai bien conscience de ne pas avoir les oreilles les plus mignonettes au monde. Le port d’une casquette a donc tendance à le souligner encore plus.

Néanmoins, je ne m’interdis pas d’en porter et j’affectionne plus particulièrement les versions laine ou velours qui viennent plus facilement s’intégrer à une silhouette casual. Plus connue pour son offre de chaussures, Bocage propose également une gamme d’accessoires, dont ce modèle de casquette en velours côtelé bleu marine. Sobre, seule une bride marron située à l’arrière vient permettre d’en régler la taille. Pour une trentaine d’euros, je ne regrette pas ma trouvaille !

Venons-en ensuite à la veste de travail. C’est ma lubie du moment, j’en porte à toutes les sauces tellement je trouve ce vêtement d’une praticité et d’une adaptabilité sans failles. J’ai bien l’intention d’encore élargir ma collection, à commencer par ce modèle en cuir de chèvre bleu marine de chez Bexley que je possède déjà en beige.

Si j’avais d’ailleurs été un peu plus prévoyant, j’aurais profité de la réduction de 20€ pour la deuxième achetée qui me l’aurait fait passer à 159€ ! Et autant dire qu’à ce tarif, cela me semble imbattable. L’aspect velours couplé aux boutons imitation corne lui permet de se distinguer des modèles en coton classique. À noter également la présence d’une poche intérieure zippée qui fait souvent défaut sur ce type de pièce.

Le gros point fort de la veste de travail est de pouvoir être associée en fonction de ses goûts et des saisons à un simple t-shirt, une chemise, un pull col rond, un pull col roulé ou comme ici, un hoodie. J’ai voulu apporter un peu de clarté à l’ensemble dans les teintes bleu marine en m’orientant vers ce modèle de chez American Vintage de couleur écru.

J’ai été plus particulièrement attiré par le relief de sa maille et ce choix d’une ouverture de capuche qui ne descend pas trop bas au niveau du cou. Je souhaitais également un modèle sans cordons de serrage que j’ai souvent pour habitude de retirer quand ils sont présents. Je n’ai vraiment pas été déçu en termes de confort, mais ce que je n’avais pas remarqué sur le site, c’est qu’il s’agissait d’une coupe oversize ! Pour le glisser sous ma veste, aucun problème, mais il va me falloir un petit temps d’acclimatation pour le porter sans.

Pour le jean, direction Octobre ! Habitué aux coupes ajustées, j’ai cette fois-ci délibérément voulu m’orienter vers une version plus droite et sortir de l’éternelle teinte brute. Il est équipé d’une agréable toile selvedge d’origine italienne qui ne montre aucun signe de rigidité. L’ensemble a été monté au Portugal pour être proposé au tarif accessible de 95€. Pour le plus grand bonheur des grandes tiges dans mon genre, il dispose d’une belle longueur de jambes qui permet de faire plusieurs ourlets malgré mes 1,86 m.

Aux pieds, c’est une découverte ! C’est en allant flâner sur le site de L’Exception que j’ai craqué pour cette paire de Hoff. C’est une marque espagnole qui date de 2016, mais dont j’étais complètement passé à côté. Leur tarif est loin d’être exorbitant et elles sont surtout ultra-confortables ! Cette sensation est en grande partie due à leur semelle intérieure en mousse à mémoire de forme. Je trouve l’association de matières et de couleurs vraiment réussie et leur ligne correspond à l’esprit que je recherche pour mes sneakers. De petits détails comme les lacets bicolores ou la semelle crantée transparente sérigraphiée leur apportent la juste touche de singularité sans dénoter pour autant.

Enfin, au poignet, comment ne pas succomber aux charmes de cette version de la Seiko Presage équipée de son bracelet Nato ? Discrète, il suffit de s’y attarder pour en apprécier toutes les nuances. Son boîtier de presque 41 mm s’équilibre harmonieusement face à mon poignet de petit diamètre.

Les index argentés sont mis en valeur grâce à la profondeur de son cadran noir, et sa lunette accentue sa sportivité déjà initiée par son bracelet en nylon de couleur noir également. Au cœur et visible depuis son fond de boîte transparent, se niche un mouvement automatique maison d’une réserve de marche de 41 heures. Le tout pour un budget très raisonnable, comme souvent chez Seiko !

Casquette Bocage
Veste Bexley
Hoodie American Vintage
Jean Octobre
Baskets Hoff
Montre Seiko
Garage AVEC&CO