Baskets In Corio Maxime : Test & Avis

Il y a un peu plus de deux ans, on découvrait une toute jeune marque qui se lançait sur le marché de la chaussure de ville : In Corio. Portée par Charles-Louis et Guilhem, ses deux fondateurs, elle avait alors pour ambition de révolutionner le secteur (rien que ça !) en proposant des modèles largement plus confortables que ceux déjà présents sur le marché. Les amateurs de beaux souliers vous le diront, des chaussures neuves sont bien souvent un calvaire pour nos pieds et il vaut mieux les porter avec parcimonie au début afin qu’elles se fassent à notre morphologie. Misant sur des formes intemporelles et des cuirs de qualité, Charles-Louis et Guilhem développent une première de propreté montée sur une mousse ergonomique semblable à celle présente dans une paire de sneakers. Au camion, nous avons pu tester quelques-uns des modèles de la marque et le résultat était unanime : quel confort ! Lorsque l’on a appris en juin dernier qu’In Corio proposait désormais des baskets, il nous fallait les voir de plus près. Et c’est moi qui ai donc pu les tester, voici ce que j’en ai pensé :

Fiche technique

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Présentation

C’est dans une boîte blanche immaculée qu’In Corio livre cette paire de Maxime. Cette dernière est d’ailleurs enveloppée dans un papier de soie blanc fermé par un autocollant. Comme pour ses autres modèles, elle a subtilement gravé son nom sur le dessus du couvercle. L’intérieur de ladite boîte est recouvert du logo de la marque, un C accompagné d’un O, imprimé dans le bleu roi fétiche d’In Corio. Juste au-dessus des chaussures, on retrouve un petit fascicule nous donnant quelques conseils pour entretenir… ses souliers ! Effectivement, il n’est pas spécialement destiné aux baskets mais certains points évoqués peuvent tout à fait servir pour cette paire ! Enfin, les Maxime sont soigneusement enroulées dans un papier de soie. Il n’y a pas à dire, In Corio soigne les détails et ça se voit !

Design

Une fois la paire sortie de la boîte, difficile de ne pas souligner la forme longiligne de ces baskets. Certes, je fais de 44, mais elles paraissent vraiment longues ! Sur son site, In Corio décrit les Maxime comme étant inspirées des « GAT », les fameuses German Army Trainers reprises par bon nombre de marques. Je dois avouer que mise à part la partie en nubuck sur l’avant de la chaussure, je n’aurais pas trouvé si évident le parallèle entre les deux paires. Quoiqu’il en soit, ces baskets In Corio arborent un style sobre, élégant et épuré. Son système de laçage est composé de six oeillets qui sont étonnamment ovales. La semelle, en gomme recyclée, est relativement fine. Enfin, l’uniformité de la paire n’est perturbée qu’à de rares occasions (comme avec l’empiècement en cuir de couleur sur le contrefort), ce qui en fait un modèle assez passepartout.

Conception

Pour réaliser sa tige, In Corio a joué la carte de l’assurance. Ainsi, la partie supérieure de la chaussure est réalisée à partir d’un cuir lisse de veau blanc et un veau velours beige, tous deux italiens. Au toucher, ces deux peaux semblent être le parfait compromis entre souplesse (pour un confort certain) et rigidité (afin que la chaussure garde sa forme). Formant un W, l’empiècement en veau velours court jusqu’aux ailes de quartiers. Je note d’ailleurs que la marque y a réalisé quatre perforations dans un but esthétique. Je remarque également quelques légers détails qui viennent habiller la tige comme un point d’arrêt (réalisé main) au niveau du laçage ou bien une couture en croix au niveau du bas de la languette. Encore une fois, c’est simple, épuré et cela apporte une petite touche personnelle à la paire.

De la tige, je me suis ensuite tourné vers le laçage. Car c’est sans aucun doute la partie la plus originale de la paire. On le sait, les oeillets sur la quasi totalité des paires présentes sur le marché sont ronds. Parfois renforcés par un anneau métallique, cette forme permet d’y glisser plus facilement et plus rapidement un lacet. Mais pour sa paire de Maxime, In Corio s’est dit « au diable la normalité » et a opté pour des oeillets… ovales ! Renforcés, ils facilitent un laçage droit, comme ce que l’on peut voir sur les photos ci-dessous.

Passons à l’intérieur. Comme pour la plupart de ses modèles, In Corio a tapissé cette partie des Maxime à l’aide d’un cuir de veau couleur chair. Au niveau du talon, le nom de la marque est joliment gravé. Globalement, tout y est bien réalisé, mais attardons-nous sur ce qui fait la particularité de cette paire (et des autres chaussures In Corio en général) : la semelle. Comme elle est amovible, j’ai pu me rendre pleinement compte du travail effectué par la marque. In Corio a collé sur une mousse ergonomique en latex haute densité une fine pièce de cuir. En résulte une semelle ultra légère et présentant un amorti bien présent. Enfin, la semelle extérieure, obtenue à l’aide d’une gomme naturelle recyclée, semble ajouter un amorti supplémentaire certain.

Essayage

Par le passé, j’avais pu passer quelques modèles de la marque. Et si je ne suis pas un grand consommateur de chaussures de ville, je dois bien avouer que celles que j’avais passées étaient bien confortables. C’est donc avec un premier ressenti positif que j’essaye ces Maxime. Connaissant ma pointure, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers un 44, ce que je porte habituellement. Et à réception, le constat est implacable : je ne me suis pas trompé !

Effectivement, j’ai pile assez d’aisance en ce qui concerne la longueur de la chaussure. Aussi, les côtés de la basket ne me compressent pas trop les pieds. À noter cependant que j’ai un pied très fin et qu’il se peut que cette paire n’aille pas à un cou-de-pied plus prononcé. In Corio promettait une paire ultra confortable dès la sortie de la boîte et je dois dire que je suis plutôt d’accord avec cette idée : les Maxime sont légères et souples et ne se font pas sentir après une journée de port.

Richelieu In Corio Arthur : Test & Avis