Baskets Jak’ Mercury : Test & Avis

On vous en parlait ce week-end, (bien) choisir sa paire de baskets blanches n’est pas chose aisée. Entre la tige réalisée dans de bons matériaux, les coutures à vérifier et la semelle à scruter, il est préférable de s’intéresser à plusieurs points pour être sûr d’investir dans une paire de qualité. Fort heureusement pour nous, de plus en plus de marques mettent un point d’honneur à proposer le meilleur modèle de baskets blanches possible. Parmi elles, il y en a une que je suis depuis ses débuts mais que je n’ai pas encore eu la chance d’essayer : Jak’. Clairement, c’est son style épuré, moderne et minimaliste qui m’a immédiatement séduit. Aujourd’hui, je teste l’un de ses pieds les plus travaillés, le modèle Freddy Mercury. Et, bien entendu, je l’ai choisi en blanc !

Marque

C’est en 2014 que le couple formé par Isabel et José María décide de créer Jak’. Leur but : proposer des produits réalisés dans des matériaux de qualité supérieure, au style à la fois moderne et intemporel. Isabel et José se concentrent alors sur une pièce en particulier : la basket (mais réalisent également des accessoires). D’origine portugaise, le couple se tourne bien naturellement vers le nord du pays pour produire leurs modèles, la région regorgeant d’ateliers au savoir-faire reconnu mondialement. Toutes les paires sont réalisées à la main et se parent de couleurs douces (noir, blanc, rose poudré, gris clair, etc.).

Fiche technique

Comment choisir ses baskets blanches homme ?

Présentation

La paire est livrée dans une élégante boîte en carton blanche. Venant trancher nettement cette uniformité, le logo Jak’ y est imprimé en lettres capitales noires. Sur deux des côtés du couvercle est mentionné le site de la marque. Bon, entre nous, ces précisions ne sont pas des plus palpitantes mais ce qui vient juste après avoir ouvert cette fameuse boîte l’est nettement plus ! En effet, je m’attendais à tomber nez-à-nez avec soit un sac de transport, soit la paire enroulée dans du papier de soie. Au lieu de cela, je suis en face d’une enveloppe cartonnée blanche prenant parfaitement toute l’ouverture de la boîte (et très inspirée de ce que fait Apple si vous voulez mon avis !). Une fois celle-ci ouverte, belle surprise !

En effet, on y trouve trois accessoires soigneusement rangés. Le premier n’est autre qu’une seconde paire de lacets, au cas où celle que nous ayons vienne à lâcher. Vient ensuite le traditionnel sac de transport. Blanc, il est floqué du logo de la marque. Jusque là, rien d’exceptionnel non plus (il n’y pas de quoi casser trois pattes à un canard aurait même ajouté ma mamie), même si ça a le mérite d’être joliment présenté. C’est plutôt le troisième accessoire qui m’a surpris. En effet, la marque nous propose ni plus ni moins qu’une seconde paire de semelles ! Plus fines, elles sont, d’après Jak’, adaptées à un « fit plus loose ». Et, honnêtement, je n’ai pas la moindre idée de ce que cela veut bien vouloir dire ! À voir donc lors de l’essayage.

Design

Découvrons maintenant la paire. Une fois cette dernière ôtée de sa boîte, elle ressemble de prime abord à si m’éprendre à… une paire de baskets blanches on ne peut plus classique ! Mais, rapidement, ses caractéristiques sautent aux yeux. Sa forme déjà. Elle semble être plus massive que la classique « white sneaker » traditionnelle et son bout apparaît comme moins plat. Sa semelle, épurée mais massive, lui donne un côté bien plus street que je l’aurais imaginé. Son laçage six oeillets est bien équilibré et n’occupe pas la totalité du dessus de la chaussure. Les ailes de quartier sont habillées pas une pièce de cuir qui vient mourir au niveau du contrefort. Juste en-dessous des revers, je constate un léger bourrelet donnant du relief à la chaussure. Décidément, faussement épurée cette Mercury !

Conception

Passons donc aux choses sérieuses ! J’ai devant les yeux une paire montée à la main au nord du Portugal, région reconnue pour ses ateliers spécialisés. Dans un premier temps je m’intéresse au cuir. Si je ne connais pas sa provenance, il y a fort à parier que ce dernier provienne soit de la péninsule ibérique soit d’Italie. Quoiqu’il en soit, j’utilise mes petits tips pour découvrir si oui ou non, ce cuir est de qualité. Jak’ nous informe qu’elle utilise un cuir de veau pour réaliser sa paire, une peau généralement reconnue pour sa grande souplesse. Et ici, c’est clairement le cas ! Il suffit d’appuyer légèrement un peu partout sur la chaussure pour voir le cuir se plier docilement. Je note d’ailleurs qu’il se strie de petites ridules qui disparaissent instantanément une fois la pression de mon doigt enlevée. Un bon point ! Autre spécificité, son odeur, propre à celle d’un bon cuir.

De là, je me suis intéressé au montage des différents panneaux de cuir, et plus précisément aux coutures. Que ce soit celle qui traverse la quasi totalité du côté de la paire, celle du contrefort ou bien celles réalisées de façon purement esthétique, toutes peuvent être résumées ainsi : propres, nettes et régulières. Autre point important pour tout bon chercheur de la basket parfaite, le laçage. Ici, Jak’ a fait les choses simplement, mais elle les a faites bien. En effet, le laçage s’effectue à l’aide de lacets en coton naturel et plats. Ces derniers courent alors dans six oeillets à première vue simples mais qui sont en réalité renforcés par des anneaux métalliques. Le fait de n’avoir que six oeillets est une bonne chose selon moi puisque, ainsi, le laçage n’est pas trop imposant et, de fait, équilibre bien l’ensemble de la chaussure.

Je m’arrête un temps sur la languette pour préciser que celle-ci est gravée du logo de la marque et est doublée, puis passe à l’intérieur de la chaussure. Là encore, Jak’ a fait le choix du cuir de veau pour doubler l’intégralité du chaussant. Au niveau du contrefort, elle a bien évidemment tapissé le pied d’une peau retournée pour garantir un certain maintien. J’en arrive à ces fameuses semelles de propreté. Celles d’origine sont revêtues d’une fine épaisseur de cuir (de veau, je pense que vous l’aviez deviné !). À son talon est gravé le logo de la marque. Plutôt épaisses, elles sont montées sur un petit coussinet garantissant un amorti et un joli confort. Pour ce qui est de l’autre paire de semelles, celle-ci est nettement plus fine, surement destinée aux pieds les plus imposants. Je termine cette inspection en m’intéressant à la semelle d’usure. Très épurée, elle est large de 3 centimètres de part et d’autre de la chaussure.

Essayage

Ce test est donc la première occasion de passer une paire de Jak’ ! Et, bien évidemment, je me suis tourné vers son guide des tailles pour choisir ma pointure au mieux. Pas vraiment explicite, il conseille simplement de prendre sa pointure habituelle, ce que j’ai fait docilement. Je commande donc la paire en 44 (ce que je porte en temps normal), soit un 9,5 UK. Si je ne me fais pas trop de soucis quant à la volonté de la marque de proposer un size guide utile et réaliste, j’espère juste que mon choix est le bon. Et une fois la paire enfilée, c’est bien le cas !

Clairement, que ce soit la largeur du chaussant, sa longueur ou bien sa hauteur, je ne me sens absolument pas contraint ! Bien au contraire, mon pied est bien maintenu sans être complètement écrasé. Je trouvais la paire un peu lourde lorsque je l’ai sortie de la boîte et j’avais un peu peur que cela se ressente une fois aux pieds. Au final, ce n’est pas vraiment le cas : ces Mercury sont bien présentes mais se font rapidement oublier. Le confort est vraiment optimal et l’association de la semelle d’usure à la première de propreté y est clairement pour quelque chose. J’ai essayé la seconde paire de semelles et je dois dire que j’étais moins à l’aise, j’avais même l’impression que mon pied nageait dans la chaussure !

Veste Percival | Sweat Hopaal | Pantalon Basus | Baskets Jak’

Merci au Chawp Kphet pour l’accueil !