Chemise FIGARET Paris Édition 68 : Test & Avis

Dans le monde de la mode, lorsqu’une marque en vient à souffler sa cinquantième bougie, il devient plus ou moins évident que cette dernière se transforme en une institution dans son secteur. En effet, il paraît tellement peu probable qu’une griffe ait construit 50 ans d’histoire sur du vide qu’il est presque logique qu’elle se place en tant que référence. C’est le cas pour FIGARET Paris. En un demi-siècle, elle a su s’imposer comme l’une des marques incontournables sur le secteur de la chemise haut-de-gamme. Ayant débutée son histoire à Biarritz, elle poursuit sa destinée quelques années plus tard dans la capitale afin de se développer. Pour fêter ses 50 ans d’existence, FIGARET Paris vient de sortir une collection capsule nommée « Édition 68 ». Réalisée en collaboration avec Frédéric Beigbeder, elle s’entiche de cinq cols définis par l’écrivain français. Pour ce test, nous avons sélectionné ce modèle à rayures rouges et blanches :

Fiche technique

• Modèle issu de la collection Édition 68
• Tissu 100% coton double retors
• Coupe contemporaine (ex custom fit)
• Col long
• Gorge simple
• Poignets simples biseautés
• Coutures anglaises
• Hirondelles incrustées
• Boutons en nacre 16 points
• Fabriquée en Europe

Comment choisir une chemise pour homme ?

Test

Si la collection comporte cinq types de col différents, j’ai préféré pour ce test le modèle au col long, puisque je soupçonne ce dernier d’avoir une belle tenue et de rester impeccablement en place lorsque l’on porte une veste. Du fait de ma carrure, j’aime également que les cols ne soient pas trop petits afin qu’ils ne fassent pas ridicules. J’espère toutefois qu’il n’est pas trop long, car ce n’est pas pour autant une pelle à tarte que je recherche ! Je voulais également une pièce qui s’éloigne de ce que j’ai l’habitude de porter afin d’apporter un peu de neuf à mon dressing. Condition parfaitement remplie car cette chemise se pare de jolies rayures rouges et blanches vives.

Du fait de son placement haut-de-gamme, FIGARET Paris se doit de soigner ses produits. Ainsi, la chemise est livrée dans un joli papier de soie à motifs ainsi qu’une boîte cartonnée travaillée. Un avant-goût donc du traitement réservée à ses pièces ! Et une fois la chemise déballée, difficile de faire la fine bouche : au toucher, le tissu est léger, souple et doux, les découpes semblent propres, etc. Mais là où cela se vérifie davantage, c’est au niveau du col. Tel quel, ce dernier est parfaitement posé sur la chemise et tient de façon idéal. Lorsqu’on se penche sur son montage, on remarque qu’il a été réalisé en quatre parties, lui garantissant alors tenue optimale et solidité dans le temps.

Du col, je suis naturellement passé à la gorge. Cette dernière se distingue par son côté épuré, puisqu’elle est dite simple. Ainsi, elle inscrit la chemise dans un registre formel, mais nous verrons un peu plus tard que ce n’est pas obligatoire. La gorge est parcourue par sept boutons en nacre naturelle cousus en 16 points noués. Ces boutons, on les retrouve également sur les poignets. Simples, ils sont biseautés juste ce qu’il faut pour apporter l’aisance nécessaire. Comme pour toute chemise qui se respecte, les poignets sont accompagnés de pattes capucin. Le dernier point qui attire mon attention n’est autre que les hirondelles de renfort dont bénéficie la chemise. Réalisées à partir du même tissu que le reste de la pièce, elles sont incrustées afin d’être le plus discrètes possible. Enfin, je terminerais en m’intéressant au montage. Forte de son expérience, la marque nous montre une nouvelle fois son savoir-faire : les coutures en sept points par centimètres sont parfaitement exécutées, les épaules bénéficient d’une finition dite à l’anglaise, leur garantissant une solidité sans faille.

Essayage

Il y a six mois, j’avais testé un modèle FIGARET Paris provenant de sa collection « Première Classe ». Je l’avais alors commandée en 41, qui est ma taille habituelle. La coupe était idéale : la carrure qui s’arrête pile à l’arrête des épaules, les manches longues juste ce qu’il faut, une coupe assez près du corps sans engoncer, etc. Bénéficiant également d’une coupe contemporaine, j’ai donc commandée cette « Édition 68 » en 41.

À réception, aucune surprise ! Comme pour la « Première Classe », que ce soit pour la carrure, la longueur de manches ou encore la coupe, tout est parfaitement en place. Le col, que je pensais très long, possède des dimensions idéales et se tient impeccablement. Plutôt ancrée dans un univers formel, j’ai voulu lui donner un style légèrement plus décontracté. Ainsi, je l’ai boutonnée sur un t-shirt en laissant son col apparaître afin de casser un côté trop rigide. Pour le reste de la tenue, j’ai opté pour un blazer croisé ainsi qu’un chino, le tout associé à une paire de baskets blanches afin de rester dans cet esprit tenue habillée / décontractée.

Blazer Bruce Field | Chino NUS | Baskets Juch

Avis

FIGARET Paris nous propose cette chemise Contemporaine en popeline rayée rouge « Édition 68 » au tarif de 165€. Avec cette pièce, la maison nous offre sa vision de la chemise parfaite en présentant un produit clairement premium. Le tissu est très beau et agréable à porter, j’ai été bluffé par la tenue du col, obtenu par un montage en quatre parties, et l’ensemble des finitions sont extrêmement soignées. Évidemment son prix la rendra inaccessible pour la plupart d’entre nous mais la qualité est vraiment au rendez-vous. Et on n’a pas 50 ans tous les jours !