Groupe Royer
Fougère (Bretagne) n'abrite pas seulement la plus grande forteresse médiévale d'Europe, c'est aussi là qu'est apparu et se trouve toujours le Groupe Royer. Fondé par Louis Royer en 1945, ce groupe est spécialisé dans le négoce de chaussures, ou plus exactement la distribution de produits sous licence, c’est-à-dire que le groupe passe des accords avec des marques de chaussures afin de pouvoir les distribuer sur le territoire français, et plus récemment à l’international. Le groupe possède aussi ses marques propres. Son activité se divise en 3 catégories : 1. Le pole Sport représente 54% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Il consiste en la distribution de marques telles que Converse, New Balance et Umbro, et a bénéficié de l’explosion récente du marché de la sneaker. 2. Le pole Grande Distribution repose sur la vente en ‘private labels’ dans les grandes et moyennes surfaces. 29% du chiffre d’affaires. 3. Le pole Mode, Junior et Luxe correspond essentiellement aux marques propres du groupe. Aster, Charles Jourdan, Hush Puppies, Kickers ou Mod 8 constituent le reste de l’activité. En tout, le groupe distribue et/ou possède une trentaine de marques. Le groupe en 2018 a vendu 23 millions de paires dans le monde, permettant à son chiffre d’affaires d’atteindre les 309 millions d’euros. 58% des ventes sont réalisées auprès des femmes, 22 auprès des hommes, et 20 pour les enfants. Structure : le Groupe Royer est détenu à 90% par la famille Royer ; Le Groupe compte environ six cent cinquante personnes travaillant en France et cent cinquante à l’étranger ; Ses produits sont fabriqués principalement en Inde (85%) mais aussi au Portugal et en Espagne. Ils sont ensuite vendus en France et à l’étranger puisque 45 du chiffre d’affaires du groupe est réalisé à l’export dans un réseau de 70 pays. Cuir : la politique du groupe en matière d’utilisation du cuir est que celle-ci est encore très présente bien que l’usage du synthétique ait gagné du terrain avec le développement de la sneaker. Jacque Royer aujourd'hui à la tête du groupe affirme ressentir les « premières vibrations du mouvement vegan » mais ne pas encore les avoir prises en compte.