Lafaurie ou l’art de se réinventer en famille
On dira ce qu’on voudra : on a quand même tous une petite tendresse pour les marques issues d’histoires familiales. Ce petit supplément d’âme qui, plus ou moins directement, déploie les notions de transmission d’indépendance, de prolongement d’un savoir-faire familial. Eh bien coup de théâtre, devinez quoi : Lafaurie incarne un petit peu tout ça ! Lafaurie, c’est l’histoire de deux frères, Pablo et Théo qui, en 2018, reprennent le réseau de boutiques de leur père et décident de créer une marque sans intermédiaires. En famille ! On commence à toucher du doigt quelque chose là, non ? La marque prend donc naissance à Paris, et place son ADN dans une forme de revisite du vestiaire masculin, inspiré par l’esprit un brin arty de la Rive Gauche. C’est d’ailleurs dans le prolongement de cette démarche que les deux frères installent leur studio de création dans les anciens stocks d’abat-jours de leur grand-mère près du Jardin du Luxembourg. La boucle est bouclée ! Aujourd’hui, Lafaurie est présente dans 14 boutiques en France, mais aussi aux États-Unis (en ligne). En bref, pour mieux vous présenter l’identité de la marque, on pourrait parler de cette notion de succession, mais aussi de son rapport singulier à l’art, et d’un vrai travail sur les matières. Vous voulez plus de détails ? Ça tombe bien, on est là pour ça !
On vous parlait d’un côté arty, et on ne vous mentait pas ! En effet, Lafaurie est (re)connue pour entretenir des liens particuliers avec le monde de l’art. Et s’il y a bien un modèle de la collection qui incarne ça, c’est la veste… de peintre. Une veste qui, en plus d’être devenue la pièce emblématique du vestiaire de la marque, a également une histoire. Remontons le temps. On est à Paris, dans les années 1990. Un peintre rentre chez Lafaurie (à l’époque du père, donc). Sa veste est couverte de taches de gouache. Dans le prolongement de ce moment, Pierre Lafaurie renomme sa veste de travail. Devenue la « veste de peintre », elle est aujourd’hui déclinée, revisitée, travaillée à la lumière des codes contemporains. Le tout : sans jamais trahir l’esprit originel, évidemment ! Au-delà de ce modèle, Lafaurie réussit l’audacieux pari de nous proposer des collections dont l’intérêt n’est pas que dans la qualité, mais aussi dans les détails. Ce travail de recherche permanent se perçoit à travers le choix des matières (les tissus sont français, italiens et belges), mais aussi des couleurs. La marque s’est spécialisée dans la demi-teinte, ce qui implique qu’elle travaille elle-même ses couleurs. Niveau personnalisation, on n’a pas fait mieux !
Cette saison encore, Lafaurie inscrit sa nouvelle collection dans le prolongement de ce qu’elle sait faire de mieux. Toujours portée par un rapport qualité-prix optimal, la marque donne à voir un vestiaire qui revisite les codes masculins sans en faire trop, et c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Parmi nos pièces préférées de cette première partie de collection, on retrouve la veste Hudson, un modèle de veste de peintre (évidemment !) en coton ciré et col velours, repensé avec des motifs camouflage. On notera également la veste de costume Holmes 100% laine, que l’on imagine parfaitement porter façon blazer, ou encore le jean 5 poches Dean. Un pantalon blanc 100% coton, à la coupe droite et semi-ajustée, qui sera, à n’en pas douter, parfait pour la mi-saison, et plus si affinités ! En parallèle, la marque propose également un large choix de chemises, mais aussi des accessoires, et même des paires de chaussures en collaboration avec d’autres maisons. On ne prend pas trop de risque en vous disant que tout le monde trouvera son petit look de printemps idéal…
Plus d’infos : https://lafaurieparis.com
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