Le Minor reçoit la labellisation Entreprise du Patrimoine Vivant !
Un petit jeu de rôle, ça vous tente ? Imaginez, vous êtes un grand comédien, vous avez tourné dans des dizaines de films, tout le monde vous connaît. Bref, personne n’a rien à envier à votre talent. Mais ce soir, vous allez recevoir le César d’honneur, celui qui couronne l’ensemble d’une carrière, tant par la qualité de votre filmographie que par l’engagement fourni pour les rendre les plus incarnés possible. Une sorte de point culminant, qui permet définitivement de vous ancrer dans le coeur des Français. Aussi bancale soit cette comparaison, lorsqu’on parle de mode, de textile, certaines maisons ont la chance de recevoir ce César d’honneur. Et en l’occurrence, le César a un autre nom : la labellisation EPV, autrement dit : Entreprise du Patrimoine Vivant. Une sorte de récompense ultime, qui atteste de l’excellence du savoir-faire français. Et vous l’aurez compris, cette année, une marque chère à notre coeur l’a reçue : Le Minor. Si vous nous lisez régulièrement (ou pas), vous avez sûrement déjà entendu parler de cette marque bretonne créée en 1922 à Lorient, dont la toute première pièce a été un kabig, autrement dit, une sorte de duffle coat à la sauce bretonne ! Et si on vous parle de ce manteau, c’est qu’il a un rôle à jouer dans le sujet du jour !
Au milieu d’innombrables marques qui peuplent nos vestiaires, si Le Minor a bien une caractéristique, c’est son mode de fabrication. En effet, avec ses 100 années de savoir-faire au compteur, elle peut se targuer d’être un modèle d’atelier intégré qu’on ne retrouve pas à tous les coins de rue. Un atelier intégré, qu’est-ce que c’est ? C’est tout simplement le signe que toutes les étapes de fabrication sont réalisées au sein même des ateliers de la marque, depuis la réception de fil en pur coton ou en pure laine, jusqu’à la livraison d’un vêtement en maille. Une démarche pour le moins responsable, qui contribue à faire vivre l’emploi local (40 emplois en tricotage et confection ont été créés depuis 2018), et qui est l’incarnation même d’une démarche d’Entreprise du Patrimoine Vivant. Jusque-là, tout semble logique, donc ! Mais alors concrètement, ce label EPV, au-delà de l’intégration totale des savoir-faire dans les ateliers de la marque, que récompense-t-il d’autre ? Il valorise également certaines techniques particulièrement rares comme le remaillage, que Le Minor met en place sur une machine des années 1960 ! Quoi d’autre ? La reconstitution d’un savoir-faire pour confectionner une pièce historique (attention, on va voir si vous avez suivi !) la doudoune sans manches le kabig !
On l’aura donc compris, cette labellisation Entreprise du Patrimoine Vivant s’impose comme un juste retour des choses pour Le Minor, qui n’a eu de cesse d’oeuvrer à mettre en lumière l’artisanat et le savoir-faire de l’Hexagone. Un label qui, à lui seul, résume l’engagement d’une marque porté par des notions capitales, telles que la tradition, la transmission, mais qui ne se repose jamais sur ses lauriers. En témoigne sa recherche permanente pour proposer des collections toujours plus ancrées dans les valeurs et les réflexions de notre époque, ne serait-ce que par les designs qu’elle nous propose. Et si les EPV ne sont pas si nombreuses que cela, on espère que cette reconnaissance nationale (et internationale !) aura un impact encore plus fort sur la carrière et sur l’histoire de la marque. Mais ne nous faisons pas de films : pour elle, ça tourne déjà pas mal !
Plus d’infos : https://leminor.fr
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