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Montre Seiko Prospex SPB315 : Test & Avis

Les horlogers japonais ont été à deux doigts, en surfant sur la vague du quartz dans les années 70, de faire couler les manufactures suisses ! Et, à l’origine de cette révolution, il y avait Seiko, vénérable maison nippone fondée en 1881, pionnière du quartz à la fin des années 60, et véritable mastodonte de cette industrie. Une marque qui a internalisé un grand nombre de savoir-faire, notamment la fabrication des composants et des mouvements. Une manufacture qui a la réputation de produire des montres solides, fiables, jolies (même si c’est subjectif) et intemporelles. C’est également, et c’est assez rare pour être souligné, l’une des quelques marques à faire l’unanimité. Tout le monde, ou presque, connaît Seiko, et tout le monde, ou presque, apprécie Seiko. C’est donc avec beaucoup de plaisir et un peu de pression – et si elle était pas terrible finalement cette tocante ? – que je me lance dans le test de cette Seiko “Prospex SPB315”, l’une des dernières nouveautés de la firme japonaise. Vamos !

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Montre Seiko Prospex SPB315

    • Boîtier : 41 mm en acier inoxydable
    • Cadran : noir, index et aiguilles blancs et dorés, luminescents
    • Verre : saphir bombé anti-reflet
    • Bracelet : acier, boucle déployante
    • Mouvement : calibre automatique 6R35
    • Étanchéité : 200 m

Montre Seiko Prospex Alpinist : Test & Avis

Boîtier

Les “Prospex” sont des montres d’aventuriers : pilotes, alpinistes, randonneurs et, comme c’est le cas avec cette “SPB315”, les plongeurs. Les pièces de cette collection sont donc toujours équipées de boîtiers costauds. Ici, il est en acier inoxydable, traité “anti-éraflure“. Robuste dans sa conception, certes, mais aussi dans sa forme. Il s’agit d’une boîte dite “tonneau“, reconnaissable à ses cornes arrondies, surmontée d’une lunette ronde dentelée, unidirectionnelle, comme c’est de tradition sur les vraies montres de plongée. Pourquoi ? Parce qu’en cas de fausse manip, une possibilité non négligeable lorsqu’on tripote sa montre sous l’eau, on ne peut fausser son temps sous l’eau qu’à la hausse et éviter les accidents. Cette lunette est noire, affichant des index dorés, faisant écho au cadran dont on parlera plus tard. Le tout est couvert d’un verre saphir bombé anti-reflet, mais qui affleure en fait la lunette. Reste une chose à souligner sur ce boîtier, outre son diamètre de 41 mm qui ressemble plus à un 40 une fois qu’on l’a en main (l’effet tonneau), c’est sa couronne, positionnée à 4 heures et “intégrée” au boîtier. Un petit détail, mais un détail qui tue ! Bon point.

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Cadran

La tronche de la montre, sa gueule, son minois, bref, le plus important pour la majorité des acheteurs de montres. Et en l’espèce, c’est même l’argument qui m’a donné envie d’essayer cette Seiko “Prospex SPB315”. Il est noir, avec un aspect un peu “grainé“, qui donne un léger relief visible uniquement lorsqu’on s’amuse avec la lumière. Ensuite, il affiche un guichet date rond très discret entre quatre et cinq heures. Voilà une caractéristique qui me plait personnellement, mais qui pourra gêner certains puristes des plongeuses, qui préfèrent une meilleure lisibilité, voire une loupe. D’autant que ce guichet est ton sur ton.

Mais de lisibilité, cette montre n’en manque pas pour autant ! Les index sont épais, rectangulaires et blancs, cerclés de métal doré. Le même matériau est utilisé sur les aiguilles, qui s’habillent, elles aussi, de surfaces blanches couvertes de LumiBrite, un agent luminescent que ‘on retrouve également sur la lunette. Mention spéciale à la trotteuse, petite baguette dorée dont le bout est rouge est blanc. Une pointe de rouge qui finit de donner à ce cadran un aspect rétro et “bijou” qui, selon nous, avait toute sa place chez l’antiquaire Christophe Lachaux dont la boutique se trouve juste à côté de nos bureaux !

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Bracelet

Le bracelet est en acier également, et se fond dans l’entrecorne de 20 mm. Il reprend un schéma presque “Jubilé”, avec une grosse maille, une petite maille, une grosse, une petite et une grosse. On ne peut pas plus clair ! La finition est satinée, comme sur le boîtier, pour que cette plongeuse conserve tout de même une allure de montre-outil. Il est équipé d’une boucle déployante, qui s’ouvre à l’aide de deux boutons poussoirs, doublée d’un second fermoir que l’on soulève d’un coup d’ongle. Plus que de compliquer les vols à l’arrachée, il s’agit surtout d’ajouter une sécurité supplémentaire en cas d’exploration sous-marine et de ne pas voir sa tocante s’enfoncer inexorablement dans les abysses.

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Mouvement

Cette Seiko “Prospex SPB315” embarque un calibre 6R35. Il s’agit d’un mouvement automatique maison, 24 rubis, d’une fréquence de 21 600 A/H, et disposant d’une réserve de marche de 70 heures, la fameuse plage qui lui permet d’être “week-end proof” – ces montres que l’on pose le vendredi soir pour les remettre le lundi matin – très à la mode en ce moment. S’il est fiable et ne nécessitera pas de passage régulier chez Seiko pour des révisions ou du SAV, la marque annonce tout de même une précision de – 15 à + 25 secondes par jour. C’est peu, mais dans cette gamme de prix, un peu au-dessus de 1 000€, c’est moins bien que de nombreux concurrents animés par des mouvements suisses notamment. Rien d’alarmant, tant la qualité de fabrication du mouvement et son positionnement tout en haut de la gamme Seiko compensent ce très léger défaut. Surtout qu’il est équipé d’une fonction souvent réservée aux montres du segment d’au-dessus : la seconde s’arrête au moment du remontage. C’est très cool. À noter que le mouvement n’est pas visible mais protégé par un fond vissé en acier, qui arbore le nom de la marque, les caractéristiques de la montre et, surtout, la gravure d’une vague stylisée, qu’on imagine (peut-être qu’on extrapole) inspirée des étampes d’Hokusai. Un soupçon d’élégance supplémentaire, on ne crache pas dessus !

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Essayage

Allez, hop hop hop, je passe ma “Prospex” au poignet, et la première impression est celle de la légèreté. Étonnant pour une montre 100% acier, elle ne pèse que 156 g, et c’est bien ce que l’on ressent quand on la porte. Je suis un habitué des plongeuses et c’est une sensation assez troublante, mais pas désagréable. Attention hein, je ne dis pas qu’elle ne pèse rien comme une montre en titane, on la sent quand même ! Le bracelet ne pince pas, il est même relativement doux, même lors du premier porté : pas de temps d’adaptation de la peau au métal. Si j’ai choisi ce modèle avec un cadran noir et des touches dorées, c’était d’abord pour l’esthétique. J’avais peur que ce choix ne se fasse au détriment de la lisibilité, eh bien il n’en est rien ! On s’y retrouve facilement, même avec ce petit guichet date, et le LumiBrite remplit bien son rôle une fois les lumières éteintes. La lumière, justement, vient rebondir sur le cadran noir, et les index offrent de jolis reflets. Le remontage se fait aisément au poignet (même s’il ne faut pas le faire, ce n’est pas chic), et, surtout, on s’amuse fort avec la lunette. Le mouvement est fluide, il n’y a pas de jeu, et on sent que c’est du solide.

Côté style, malgré une vraie affirmation de son rôle de montre-outil (acier satiné, boîtier tonneau, diamètre de 41 mm), sa combinaison de couleurs et relative finesse permettent tout de même une belle polyvalence. Pour le shooting, j’ai porté un blazer oversize sur un pull sauge, un pantalon ample en velours côtelé et une paire de baskets, mais on l’imagine également avec une tenue un peu plus chic. Peut-être pas le smoking de papa, mais avec un costume uni et une paire de Derby, ça fera la balle. Cela va de soi, on peut également la porter avec une tenue plus décontractée, car, par sa fonction, elle est vouée à être portée avec une combi de plongée ou un maillot de bain…

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Blazer Arket | Pull Le Minor | Montre Seiko | Pantalon Octobre | Baskets In Corio

Photos : Emeline Hamon

Avis

Alors, une précision de – 15 à + 25 secondes par jour, ça peut faire peur. Mais ça reste une montre automatique autour de 1 000€, donc on lui a laissé le bénéfice du doute ! Et on a bien fait : les finitions sont haut-de-gamme, l’acier est de très bonne qualité, la montre est légère sans faire “toc” et la lunette est solide. Quelques détails font la différence en sus, que ce soit au niveau de son mouvement avec la trotteuse à l’arrêt lors du remontage, ou de sa conception, avec sa couronne à 4 heures intégrée au tonneau. Le petit guichet date me plait, et me plait d’ailleurs de plus en plus au fur et à mesure des portés, mais j’imagine qu’il ne fera pas l’unanimité. Et si c’était justement tous ces petits “je ne sais quoi”, qu’ils soient clivants ou non, qui faisaient sortir du lot cette Seiko “Prospex SPB315” ? Alors que les plongeuses sont à tous les poignets, la firme japonaise semble avoir trouvé la recette pour se démarquer !

les plus

  • La légèreté
  • La qualité des matériaux
  • Le style

les moins

  • Le petit guichet date ne plaira pas à tout le monde !

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Chez Seiko

1150€

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