Veste de travail Bexley Félicien : Test & Avis

S’il y a bien une pièce dont je dispose en plusieurs exemplaires dans mon vestiaire, c’est bien la veste de travail. À la fois simple et pratique, elle coche toutes les cases de la veste idéale, notamment pour la saison printanière. C’est la raison pour laquelle dès que j’en ai l’occasion, j’en teste de nouveaux modèles. Car oui, pour moi, elle est un intemporel, mieux, un indispensable du vestiaire masculin. C’est la raison pour laquelle bon nombre de marques se penchent sur leur propre version, à l’instar de Bexley. En nous proposant son modèle Félicien, la marque nous le présente aussi comme une “veste de peintre”. Si, il y a peu, j’avais été convaincu par les sneakers, il me tarde donc de me pencher sur cette interprétation de la veste de travail, et, pourquoi pas, l’intégrer à mes looks quotidiens !

Marque

Bexley est une institution de la mode française depuis les années 1980. En réalité, la marque d’origine lyonnaise est surtout une référence lorsqu’on parle de chaussures. C’est d’ailleurs les chaussures formelles qui ont été son produit premier, et devant le succès, Bexley a enrichi son offre. Aujourd’hui, on retrouve des Richelieu, au même titre que des baskets, mais aussi… des vêtements ! À noter que chez Bexley, les prix sont dégressifs, selon le nombre d’articles que l’on décide d’acheter. De quoi m’intéresser, car quand j’aime un produit, j’aime aussi l’avoir dans toutes les couleurs !

Fiche technique

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Design

D’un point de vue tout à fait extérieur, cette veste de travail peintre me semble tout ce qu’il y a de plus classique. Le col chemise pourra être relevé selon les goûts de chacun et laissera apparaître le petit logo de la marque. Ce dernier n’apporte, selon moi, rien à la simplicité originelle du modèle, mais sa discrétion ne le rend pas rédhibitoire pour autant, loin de là ! Aux deux poches latérales ouvertes, vient s’ajouter une poche poitrine, dans un vert que Bexley nomme “kaki clair”. Un vert qui, selon moi, tire également sur l’olive, et qui m’apparaît très soigné. Le petit côté “lavé” voulu par la marque ne m’intéresse pas plus que cela, mais il participe à donner à cette veste un petit supplément d’âme non négligeable. Je note les poignets boutonnés, au même titre que la fermeture, qui s’effectue avec les mêmes boutons. Ces boutons qui, par ailleurs, sont en imitation corne, mais après tout, on ne peut pas tout avoir à ce prix !

Conception

Mais penchons-nous davantage sur la manière dont est conçue cette petite veste. À première vue, si le sergé 100% coton double fil me semble un poil rigide, il me semble que cette revisite de la veste de travail possède bon nombre des codes du modèle originel. À ceci près que Bexley l’a adaptée à un prix relativement bas. On retrouve la fonctionnalité des poches plaquées, mais aussi la fermeture, au moyen de boutons cousus en croix. Ce que l’on sent, lorsqu’on observe cette veste dans une première optique, c’est que la marque a décidé de mettre tout ce qui lui était possible de faire pour rendre le rapport qualité/durabilité/prix le plus intéressant possible.

Parmi les différents éléments que l’on peut noter, citons les poignets boutonnés, le col chemise, derrière lequel se trouve le fameux petit logo (pour la petite touche Bexley !), ou encore un dos fini en T. Mais pour moi qui aime ne pas avoir de sac lorsque je sors, c’est l’intérieur qui a véritablement retenu mon attention ! En effet, ce n’est pas le cas dans toutes les vestes de travail, mais ici, Bexley a misé sur une poche intérieure volante, zippée par-dessus le marché ! L’amateur de praticité que je suis est comblé, et je m’imagine déjà y mettre mon portefeuille et mes clés (ce qui équivaut à peu près à la “contenance” de cette poche par ailleurs, pas mal non ?).

Essayage

Essayée en M (ma taille habituelle pour 1m80), cette veste de “peintre” possède la coupe d’une veste workwear classique : un peu ample sur le bas, malgré sa coupe dite “droite”. La toile est confortable, bien qu’un poil rigide, mais en l’occurrence, je chipote un peu. Je suis particulièrement sensible à la poche intérieure, très pratique à mon sens, tandis que les boutons se manipulent avec une très grande simplicité. En bref, une veste classique et efficace, et au fond, c’est tout ce que je lui demande !

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L’avis de notre styliste

J’aime beaucoup l’association du vert kaki et des tons clairs, c’est donc pour un jean blanc que j’ai opté ! La veste étant légère, j’ai décidé d’ajouter un pull en laine gris. Et pour finir, une paire de boots à lacets cognac pour un ensemble très workwear vintage.

Veste Bexley | Pull Champ de Manoeuvres | Jean Octobre | Chaussures Balibaris