Sac à dos Black Ember WRPT Minimal : Test & Avis

Généralement, lorsqu’on parle de sac à dos, les avis divergent rapidement. D’un côté, on aura ceux qui préfèrent en avoir plusieurs, afin d’être sûrs qu’ils matchent avec toutes leurs tenues, quitte à rogner quelque peu sur la qualité. De l’autre, ceux qui préfèrent n’en avoir qu’un, choisi pour sa durabilité et sa praticité. Et au milieu il y a des gens comme moi, qui veulent le beurre, l’argent du beurre, et la crémière (tant qu’à faire !). Dit autrement, cela ne me dérange pas d’avoir, 1, 2 voire 3 (soyons fous) sac à dos différents, du moment qu’ils soient résistants, pratiques et faciles à porter. Autre point essentiel pour moi : la capacité de la pièce à protéger efficacement ce que je transporte. Depuis quelques temps maintenant, je me tourne de plus en plus vers les sacs étanches puisque ces derniers sont désormais dessinés pour un usage urbain. Récemment, j’ai découvert la marque Black Ember. Plutôt séduit par l’offre générale de la marque, j’ai voulu voir de plus près son roll-top, nommé WRPT Minimal. Voici ce que j’en ai pensé :

Fiche technique

• Sac roll-top, fermeture zippée étanche
• Modèle : WRPT Minimal
• Tissu extérieur : membrane triple épaisseur 800 D
• Tissu intérieur : ripstop enduit 400 D
• Emplacement pour ordinateur 15 pouces
• Dos et bretelles aérés en mousse
• Sangle sternale aimantée amovible
• Poche frontale zippée
• Ouverture latérale par zip
• Poignée amovible
• Poche secrète dans le dos
• Dimensions : 510 x 320 x 152 mm
• Volume : entre 25 et 30 litres

Présentation

Pour commander cette pièce, je suis passé par l’e-shop Keus, spécialisé dans le sac à dos mais pas n’importe lequel, le beau, le « stylé », mais aussi le technique. Ce WRPT m’est arrivé dans une boîte en carton on ne peut plus classique. À l’intérieur, la pièce était protégée par un sac en tissu noir floqué du logo de la marque et fermée par un cordon. Tout est très simple, minimaliste et fonctionnel, en parfaite adéquation avec l’image que Black Ember veut refléter.

Design

Comme Tommy, je suis assez friand des sacs roll-top, de leur système d’ouverture original et de leur style (bien souvent) minimaliste et moderne. Clairement, avec ce Black Ember, je suis servi ! Le sac est réalisé dans une matière synthétique qui ressemble à du polyuréthane (je n’en suis pas sûr car la marque laisse un flou sur ce point). Tout ce que je sais est que le tissu extérieur est une membrane triple épaisseur 800 D (je reviens un peu plus en détails dans la partie conception). Le sac est relativement imposant, ce qui est plutôt logique quand on sait qu’il peut accueillir jusqu’à 30 litres d’affaires. Son style très épuré, mais également ces différentes attaches, me font penser aux sacs techniques souvent utilisés par des forces armées. Le tour du propriétaire fait (si je peux dire), attaquons-nous aux spécificités de la pièce.

Conception

Comme je le disais, la nature exacte de la matière utilisée à la confection du sac est un peu floue. Quoiqu’il en soit, cette sorte de polyruréthane est normée IPX-06. Alors non, ça n’au aucune espèce de rapport avec une quelconque saga de films de science-fiction vieille de presque 50 ans, mais plutôt avec son étanchéité. Concrètement, cela permet au sac d’être « protégé contre les forts jets d’eau de toutes directions à la lance » (si vous voulez plus de précisions, vous en trouverez sur le Net). Dit autrement, il y a de fortes chances pour que l’on puisse se promener avec sous une grosse pluie sans craindre de voir nos affaires trempées ! Autre petite précision, tout est découpé au laser, pour des finitions impeccables.

Lorsqu’on regarde ce sac Black Ember dans sa globalité, on se rend compte à quel point la marque a voulu le rendre fonctionnel mais, surtout, modulable. En témoigne toutes ces petites attaches disséminées ça et là sur le sac. Si on peut alors déplacer la poignée où bon nous semble, elles permettent également d’en rajouter mais aussi d’ajouter des sangles pour personnaliser au maximum la pièce. Plutôt rigide, cette fameuse poignée n’en reste pas moins agréable et il ne fait aucun doute que l’on pourra porter ce WRPT sans encombre même lourdement chargé.

Sur la face avant du sac, on retrouve une petite poche zippée par une fermeture Éclair YKK 100% étanche. À l’intérieur, on retrouve un compartiment composé de deux rangements ainsi que d’un porte-clés aimanté. Je trouve ce petit détail fort bien pensé. En effet, entre les porte-clés attachés par crochets impossibles à manier sans enlever complètement le sac de notre dos ou l’absence totale d’attache-clés (qui nous oblige alors à fouiller les moindres recoins de notre sac), il est parfois compliqué de savoir quoi faire de ses clés.

Sur l’arrière, outre une énième paire d’attaches pour la poignée, on trouve une large ouverture, elle aussi fermée par un zip YKK étanche. Comme pour beaucoup de roll-tops, cette dernière permet d’accéder à l’intérieur du sac sans avoir à l’enlever de notre épaule. De l’autre côté, un second zip donne accès à un compartiment prévu pour accueillir n’importe quel ordinateur portable, si tant est qu’il ne dépasse pas les 15 pouces.

Je disais un peu plus haut que ce sac est pensé pour être le plus pratique et le plus modulable, je pense que son dos en est le parfait exemple ! À première vue, rien de spécial. Mais, rapidement, on se rend compte qu’il est plutôt bien équipé. Et la chose qui frappe en premier est cette plaque rigide maintenue par des scratches et des boutons pressions. Si on l’enlève, on constate que son envers accueille deux petits rangements.

Autre point amovible (décidément) sur la partie dorsale du sac, les bretelles. Plutôt épaisses et assez rigides, elles se fixent via deux systèmes. Le premier, situé sur leur partie haute, n’est autre q’une bande de velcro. Le second, logiquement situé sur leur extrémité basse, combine un clip et un système d’ajustement. Au niveau de la partie s’arrêtant près de notre sternum, Black Ember a monté une sangle sternale aimantée. Amovible, elle peut se fixer sur 5 emplacements différents, lui permettant de s’adapter à toutes les morphologies.

Après avoir (bien) fait le tour extérieur du sac, passons à l’intérieur. Et bien entendu, le mieux est d’y pénétrer via ce fameux roll-top. La première étape est d’ouvrir la première tirette. Et, croyez-moi, si vous êtes comme moi à foncer tête baissée et à ne pas prendre le temps de comprendre qu’elle est aimantée, vous allez mettre du temps à l’ouvrir ! Au final, quand on a compris l’astuce, son ouverture est très rapide et très simple : il suffit de prendre la languette, de la tirer vers le haut et cela s’ouvre. Une fois fait, on tombe sur un nouveau zip étanche. Ouvert, il donne accès au compartiment principal, qui est plutôt sommaire. Je m’attendais à quelques rangements, il n’en est rien.

Essayage

Après avoir réglé au mieux ce WRPT, je l’ai lesté de mon nécessaire quotidien à savoir une gourde, un ordinateur portable et son chargeur, un casque audio, un carnet et de quoi grignoter (il faut bien entretenir mon dad bod !). Premier bon point : les bretelles, vraiment agréables ! Elles ne lacèrent pas les épaules et restent bien en place. Le sac également ne bouge pas, plutôt pratique lorsque l’on doit courir après son bus (#truestory). J’avais un doute quant au fait que la plaque dorsale soit agréable une fois le sac sur le dos.

Au final, elle s’adapte bien à notre morphologie. Mieux encore, elle crée une bonne barrière entre ce que l’on a dans le sac et nous, nous évitant ainsi d’avoir quelque-chose qui nous rentre dans le dos. Lors du shooting, une averse nous est tombée dessus. Si d’habitude, on les fuit comme la peste, celle-ci est arrivée à point nommé ! Clairement, cette dernière n’aurait pas pu une seule fois tremper mes affaires.