Baskets Axel Arigato Genesis : Test et Avis

Dans le « sneaker jeu », deux écoles s’affrontent. D’un côté, nous avons celle des grands équipementiers sportifs qui, depuis plus de trente ans maintenant, inondent littéralement le marché. De l’autre, celle de marques premium, quasi confidentielles (ou du moins peu répandues), et qui ont vu le jour à partir de la fin des années 2000. À cette époque, un certain modèle à trois bandes fait partie du panthéon de la basket. Qui plus est, il connaît un succès tout particulier en 2014, année de la réédition de sa forme originelle. Mais c’est également à cette date qu’une petite marque suédoise tente l’aventure en arrivant sur le marché : Axel Arigato. Très vite, elle devient l’un des meilleurs choix de substitution pour tous ceux qui cherchaient à l’époque un modèle premium réussi. Aujourd’hui, son offre s’est développée et elle propose désormais des pieds originaux qui portent fièrement la patte « Axel Arigato ». Pour ce test, on met en lumière un de ses modèles, la Genesis :

Packaging

Lorsqu’on commande une paire de sneakers dites « premium », on s’attend à tout un tas de petites attentions de la part de la marque : que la paire soit bien emballée, qu’il y ait un sac de transport, un autre jeu de lacets, etc. Et, logiquement, c’est le cas avec ces Genesis. Axel Arigato a emballé chaque pied dans un blister individuel puis a entouré les chaussures d’un papier de soie noir. Par-dessus, un large sac jaune en matière synthétique fera office de protection lors du transport de la paire. Cette dernière est également accompagnée de baguettes, elles aussi en plastique. Bon, ce n’est pas très eco-friendly tout ça mais cela a au moins le mérite de montrer tout le soin qu’Axel Arigato apporte à ses chaussures. J’allais oublier le principal, la boîte, d’un joli jaune pâle et dont le couvercle est floqué du nom de la marque en lettres argentées.

Fiche technique

• Modèle Genesis
• Forme runner
• Existe en cinq coloris
• Matières : cuir et polyester
• Semelle en caoutchouc expansé
• Semelle intérieure rembourrée
• Sac de voyage et baguette fournis
• Faite à la main en Italie

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Design

Passons maintenant au plus intéressant, c’est-à-dire la paire ! Entre deux bouchées de mon succulent poke bowl, je me suis intéressé en premier lieu à l’aspect extérieur des Genesis. Axel Arigato les présente comme un subtil mélange entre des lignes rétro pour la partie haute de la chaussure et un style moderne pour le bas (ce n’est pas dit exactement comme cela mais c’est l’idée). Et quand on les a devant les yeux, c’est clairement le cas !

En effet, sa tige concentre toutes les caractéristiques d’une paire de runner traditionnelles. Relativement élancée, elle est composée de trois matériaux différents : du cuir lisse (beige, noir et marron clair), de la peau retournée (bleu électrique, noir, beige et jaune citron) et du mesh (gris clair, blanc et noir). La semelle adopte un style plus minimaliste et opte pour une taille imposante et de jolies courbes. Son blanc immaculé vient s’opposer harmonieusement au reste de la chaussure.

Mais revenons un moment sur l’empeigne. Sur l’avant de la chaussure, on retrouve les trois matières utilisées à la confection de la Genesis. Ainsi, on retrouve en premier lieu du mesh noir sur le dessus. Ce dernier est entouré d’une pièce de peau retournée bleue. Le contraste, plutôt risqué, donne toutefois un certain caractère au bout de la chaussure. À l’extrémité de la basket, on trouve une fine lamelle de cuir beige.

Le montage des ailes de quartier est plus « complexe » puisqu’il alterne entre du mesh gris, du nubuck noir, du cuir lisse beige, du cuir marron clair, du cuir jaune citron et se termine par du mesh blanc. Je note la présence d’un petit détail plutôt sympa : une couture, réalisée à partir d’un fil jaune citron et située au milieu des ailes de quartier.

À l’arrière, le contrefort s’habille de deux façons. Sa partie haute accueille un cuir lisse noir alors que sa partie basse est obtenue à l’aide d’une pièce de peau retournée beige. Pour le laçage, Axel Arigato a muni ses Genesis de sept oeillets. Le lacet est quant à lui rond, relativement épais et reprend la teinte des garants, à savoir un beige/nude. Et en ce qui concerne l’intérieur, la marque est allée à l’essentiel. En effet, elle l’a totalement habillé d’un cuir lisse noir. Seul son logo, imprimé en doré, vient perturber son uniformité. La première de propreté n’est pas amovible.

Essayage

Mon dernier contact avec la marque remonte à plus de trois ans. J’avais alors une paire de Clean 90 blanches aux pieds. Si le modèle était vraiment beau et la pointure idéale, j’en ai cependant un très mauvais souvenir, principalement à cause du fait qu’elle était encore plus rigide qu’une paire de chaussures de ville ! Je n’ai pas eu la force de terminer de les faire, tant elles me détruisaient littéralement les pieds (quand tu commences à boiter à cause de tes pompes, c’est qu’il est temps de les mettre au placard). Toutefois, je commande cette paire de Genesis avec l’idée que, de par sa forme, le résultat sera différent.

Commandée en 44, ma pointure habituelle, il s’avère que la paire est plutôt agréable à porter… les premières minutes ! En effet, et bien que la longueur soit la bonne, je sens que son empeigne me serre le pied. Bon, pour être tout à fait honnête, j’ai un cou-de-pied assez prononcé. Et comparé aux Clean 90, c’est largement supportable. Passé cette légère déconvenue, je dois dire que la paire est plutôt légère. La semelle d’usure offre un très bon amorti et marcher sur un sol avec un relief bien présent n’est clairement pas un problème. Si le fait qu’elle soit recouverte par pas moins de huit coloris différents peut faire peur, cela ne pose en réalité aucun problème pour l’intégrer dans une tenue : elle s’associe aussi bien avec un jean brut que noir ou bleached, mais également un chino (qu’on choisira dans tes teintes proches de celles présentes sur les Genesis) ou bien un pantalon en laine comme illustré juste au-dessus.

Baskets Axel Arigato : Test & Avis