Hôtel Saint Marc

Au commencement d’un look, il y a souvent une inspiration, une envie, une volonté de tester quelque chose de nouveau. Le point de départ de ce projet a été le costume à grands carreaux. Un motif que je n’avais jusqu’à présent jamais porté et que j’ai eu envie d’expérimenter. Alors j’ai sorti mon cahier à grands carreaux (oui celui avec les spirales) et je me suis prêté à l’exercice avec quelques idées en tête, quelques hésitations aussi, puis le moment fatidique de rendre ma copie tout en sachant que tout ne serait pas parfait !

Après avoir parcouru différentes collections, je me suis arrêté sur ce modèle de chez Bruce Field. Toujours bien positionnée sur une offre de prêt-à-porter abordable, la marque propose ce “Dario” (oui c’est son nom) qui arbore d’élégants carreaux bleu ciel sur fond bleu. Le tissu vient de chez l’incontournable tisseur italien Vitale Barberis Canonico. Le costume est composé d’une veste deux boutons légèrement cintrée et d’un pantalon fuselé dont la longueur reste évidemment à ajuster selon sa taille.

Pour accompagner ce costume, j’ai fait le choix d’une chemise à petits carreaux. Puisqu’il est tout à fait possible d’associer deux motifs similaires, du moment que leur taille soit différente. J’ai eu un coup de coeur pour ce modèle venant de chez Office Artist, marque que nous suivons depuis ses débuts, et que j’ai eu plaisir à redécouvrir pour l’occasion. J’ai opté pour une chemise blanche car j’ai pensé que ça valoriserait encore plus la cravate que j’avais imaginée porter pour ce look. Il s’agit d’une superbe cravate en laine et soie (10%) de chez Cinabre. La couleur rouille vient réhausser mon teint qui en a bien besoin en cette dure période de fin d’hiver. C’est d’ailleurs un coloris que j’affectionne pour cette raison, comme vous avez pu notamment le constater encore via mon précédent look.

Abordons à présent le cas de la montre. Les habitués seront sans doute étonnés de découvrir à mon poignet une Jaeger-LeCoultre, une très belle marque bien connue des amateurs d’horlogerie, mais qui ne faisait pas partie de notre univers jusque ici. Elle symbolise à elle seule notre souhait de nous intéresser encore un peu plus à ce domaine, qui nous le savons bien, passionne un grand nombre d’hommes. J’ai pour cette occasion fait le choix d’une Polaris automatique, un modèle dévoilé au SIHH de 2018. Une montre qui fascine notamment par l’effet de profondeur du cadran créé par les nuances de bleu profond et les différentes finitions : soleillée au centre, grenée sur les heures et opaline sur le rehaut. Une montre équipée par ailleurs de deux couronnes, l’une à 2 heures pour tourner le rehaut et effectuer des mesures et l’autre à 4 heures pour régler la montre et remonter le mouvement. Elle est ici montée sur un bracelet métallique.

J’ai par ailleurs accessoirisé ce look avec un joli sac de chez Paul Smith, réalisé dans un très beau cuir de couleur bleu, et qui comporte comme souvent chez le créateur anglais sa petite touche d’impertinence avec ce liseré multicolore au niveau des poignées. C’est subtil et toujours élégant ! Et pour conclure, puisqu’il a toujours été dans notre volonté de mixer des pièces venant d’horizons différents, et correspondant à des budgets différents, j’ai opté pour une paire de Richelieu de chez Orbans qui fait partie de ces marques que l’on recommande lorsqu’on recherche une première paire de belles chaussures pour un budget très raisonnable. Ce modèle en est encore l’illustration parfaite avec une paire qui pour “seulement” 160€ possède de sérieux arguments avec un cousu Goodyear, de belles finitions et un cuir de qualité.

Costume Bruce Field
Chemise Office Artist
Cravate Cinabre
Pochette The Nines
Montre Jaeger Lecoultre
Sac Paul Smith
Lecture : Street photo 52 défis de Brian Lloyd Duckett
Chaussures Orban’s

Crédit photos : Emeline Hamon
Merci à l’Hôtel Saint-Marc pour son accueil