Comment nettoyer ses baskets blanches ?

Les festivals de l’été, les balades le long de la plage et les apéros en extérieur sont sûrement ce qu’il y a de mieux pour notre moral et notre teint. Seulement voilà, ce sont bien nos baskets préférées qui en font les frais. Prisées pour leur légèreté et leur respirabilité, elles offrent des caractéristiques idéales taillées pour la saison chaude. Mais la poussière et les traces de boue peuvent rapidement avoir raison de leur teinte immaculée. Pas de panique cependant, rien d’irrattrapable, il existe des moyens simples pour donner à nos tennis et autre sneakers leur gloire d’antan. Avant de rentrer dans le vif du sujet, on vous propose donc un petit préambule sur l’histoire de la tennis et les différents critères à prendre en compte pour ne pas se tromper dans le choix de sa paire. Après ces points historiques et techniques, place à la pratique avec trois méthodes simples pour nettoyer ses baskets blanches et leur faire retrouver une couleur éclatante. Deux méthodes pour ses tennis en toile, et une pour ses baskets en cuir. On se relève les manches, on sort sa brosse et c’est parti !

1. L’histoire de la tennis
2. Les critères pour choisir une paire
3. Laver ses baskets blanches en toile
4. Laver ses baskets blanches en cuir

1. L’histoire de la tennis

On lui prête plusieurs noms : basket, pimsoll, sneaker, tennis, qui désignent au final tous ce même type de chaussures. Mais d’où provient-elle réellement ? En 1839, le dénommé Charles Goodyear invente une technique pour vulcaniser le caoutchouc grâce à un procédé chimique destiné à le faire durcir et résister aux températures extrêmes. À la suite de cette découverte, il sera utilisé dans tous les champs de l’industrie, notamment la mode dans laquelle on s’en servira pour le lier à du tissu. Ainsi, la date de création de la basket en toile est plutôt floue même si on retracerait sa première apparition à la seconde moitié des années 1800 avec comme premier terme attribué « pimsoll ». Cette appellation ferait référence à ce que l’on nomme en anglais la « pimsoll line », traduction de « ligne de flottaison » qui sur un bateau détermine le niveau maximal au-dessus duquel, on est inondé.

Par la suite, plusieurs marques devenues aujourd’hui des grands noms de la sneaker vont commencer à proposer des versions commercialisées à grande échelle de ce produit utilisé pour des pratiques sportives, notamment le tennis et le croquet, et les activités de détente pour leur confort. Aussi, les fabricants ont très vite compris la nécessité de graver leurs semelles pour gagner en adhérence sur telle ou telle surface. La chronologie est simultanée pour l’Europe et les États-Unis qui ne visaient à l’époque que leur marché local. Ainsi, dès 1892, Keds naquit outre-Atlantique et fut la première chaussure destinée à l’usage du tennis quand Converse vint plus tard, en 1916 avec sa basket « All Star ». En Europe, si des entreprises spécialisées dans le travail du caoutchouc, aujourd’hui disparues, ont proposé des modèles dès cette époque, elles ont désormais cessé leur activité et le premier nom que l’on retient est Dassler. Les deux frères allemands (qui se sépareront plus tard pour donner naissance à Adidas et Puma) produisirent des chaussures de sport dès 1924 via leur entreprise Gebrüder Dassler Schuhfabrik.

Étant donné qu’elles étaient pensées pour la pratique de sports, ce sont ainsi les athlètes les plus performants de chaque décennie qui ont contribué à rendre les premiers modèles populaires et faire de certaines marques de véritables références. L’évolution des mœurs et des coutumes vestimentaires se chargeront du reste au fil des années pour en faire le type de chaussures parmi les plus appréciées de tous.

2. Les critères pour choisir une paire

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il semble important de détailler les points qui nous font considérer une paire comme une bonne paire. Ces critères, nous les avons établis fort de nos expériences et en récoltant des avis de professionnels.

A. La tige

Si la tennis était historiquement utilisée à des fins sportives, rien n’indique qu’elle doit être réalisée en toile. Comme pour toute pièce de mode, il peut en exister de diverses qualités desquelles dépendront en partie la solidité et la durabilité d’une paire. Ainsi, le canevas, cette armure de coton épaisse est abondamment utilisée par les marques spécialistes. Certaines autres préfèrent elles, des tissus plus fins réalisés en twill ou en chambray, afin de gagner en aération une fois la saison chaude venue.

B. La semelle

Les chaussures sont à la base équipées de semelles pour la pratique sportive. Leur confort a évolué avec le temps et les besoins des athlètes afin qu’ils n’aient plus à se soucier de la paire qu’ils portent aux pieds. Comme pour une chaussure formelle, il existe aujourd’hui différentes qualités de semelle. Si pour des baskets en cuir, la tendance va clairement vers le haut de gamme, l’utilisation estivale des modèles en toile et le peu d’intérêt des marques sur ce créneau fait qu’on reste généralement sur des constructions assez basiques de ce point de vue. Ainsi, la vulcanisation reste la technologie la plus courante, ce procédé permettant en fondant le caoutchouc de lier la semelle à la tige. Néanmoins, on trouve plus rarement certains modèles cousus. Certaines finitions seront donc à regarder de près : est-ce qu’il reste des résidus de colle, comment a été faite la découpe, est-ce que les parties en caoutchouc ne sont pas trop mal assemblées, etc. Des points cruciaux pour déterminer une bonne semelle et sa durabilité.

C. Les finitions

Lorsque l’on porte un pull en laine, on n’aime généralement pas avoir des fils qui dépassent de partout. C’est la même chose pour les baskets et leurs finitions. En effet, des points de coutures nets, réguliers et resserrés, des découpes de tissus bien droites et sans bavures, une semelle correctement insérée et des détails soignés entrent en ligne de compte dans l’achat de sa paire. On distinguera donc le niveau de finition général de celui de la semelle qui mérite une attention particulière car elle détermine en grande partie la durée de vie d’une chaussure.

D. Les lacets

Cela peut sembler évident, mais il faut souligner que les lacets ont une part importante dans le rendu final des baskets. Généralement, les modèles haut de gamme préfèrent des lacets en coton ciré, leur prodiguant une certaine rigidité et cet aspect aux reflets légèrement brillants. Mais attention, ils ne pourront pas s’adapter à tous les styles. L’épaisseur sera également un élément important sur ce point.

3. Laver ses baskets blanches en toile

Maintenant la théorie évoquée et notre paire de baskets blanches soigneusement sélectionnée, venons-en directement à la pratique avec quelques méthodes présentées sous forme de vidéos. Peu de matériel est finalement nécessaire pour obtenir de très bons résultats. Quoi qu’il en soit, même avec les meilleurs produits, un entretien régulier reste la clé pour conserver la blancheur sur la durée !

A. Méthode bicarbonate



Il vous faudra :

• 3 cuillères à soupe de liquide vaisselle
• Une cuillère à soupe de bicarbonate
• Une éponge
• Une brosse

La méthode :

Tout d’abord remplissez un bac avec de l’eau chaude et rajoutez-y le liquide vaisselle. Ensuite, trempez votre brosse dans l’eau savonneuse et saupoudrez-la de bicarbonate. Frottez l’intégralité de la paire avec la brosse et n’hésitez pas à tremper à nouveau votre brosse ou à rajouter du bicarbonate si la toile ne mousse plus. Profitez de l’eau savonneuse pour tremper vos lacets et les frotter avec la brosse si nécessaire. Ensuite, passez votre éponge sous l’eau claire et rincez la paire jusqu’à ce qu’à ce que l’intégralité du savon disparaisse. Laissez sécher les chaussures sans les lacets à l’abri du soleil et voila !

B. Méthode vinaigre blanc

Il vous faudra :

• Un verre de vinaigre blanc
• Un savon de Marseille
• Une éponge
• Une brosse
• Un citron entier

La méthode :

Remplissez un bac d’eau tiède et commencez par frotter le savon de Marseille dans l’eau pour le faire mousser. Puis coupez le citron et pressez l’intégralité de son jus dans l’eau savonneuse. Versez ensuite un verre de vinaigre blanc dans l’eau et immergez entièrement votre paire de tennis. Frottez les baskets bien fort avec la brosse puis rincez la paire avec une éponge imbibée d’eau claire. Laissez sécher à l’abri du soleil et voila !

4. Laver ses baskets blanches en cuir

Après la toile… le cuir, et il va de soit que cette matière nécessite une attention toute particulière. Afin de ne pas faire d’impairs pour conserver sa paire au teint frais et éclatant, quoi de plus logique que d’aller chercher des produits présents dans notre salle de bain pour lui refaire une petite beauté.

A. Méthode lait démaquillant

Il vous faudra :

• Un chiffon propre
• Du dissolvant
• Du lait démaquillant
• Quelques cotons

La méthode :

Humidifiez un chiffon propre avec de l’eau claire et nettoyez la paire avec celui-ci. Puis appliquez du lait démaquillant sur un coton et passez le sur l’ensemble de la basket. Le lait aura l’avantage de nettoyez les traces et de nourrir le cuir de la chaussure. Ensuite versez le dissolvant sur un coton et insistez bien sur les traces récalcitrantes. Rincez à nouveau la paire avec le chiffon et de l’eau claire pour enlever le dissolvant du cuir. Laissez sécher à l’abri du soleil et voila !

Conclusion

On espère que ces différentes techniques se seront montrées efficaces sur votre propre paire, n’hésitez pas à nous partager vos astuces si vous avez également une bonne recette maison ayant fait ses preuves. Faites-nous part des résultats obtenus avec les recettes illustrés ci-dessus ! Enfin, si votre paire est vraiment irrécupérable, nous vous invitons à consulter notre article « comment choisir ses baskets blanches ? » pour en acquérir une nouvelle, toute neuve et toute blanche. ;)

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