Samson célèbre 25 ans de costume sur-mesure avec sa finition 1999

Depuis 25 ans, Samson s’est imposée comme une référence du costume sur-mesure en France. Tout commence en 1999, avec la rencontre de Sophie Samson, styliste-modéliste, et Stéphan Ricard, représentant des meilleurs drapiers italiens en France. Ensemble, ils mettent en commun leur expertise pour ouvrir une première boutique rue de l’Arcade, près de la Madeleine à Paris. Le succès est immédiat, et dès l’année suivante, une deuxième adresse voit le jour rue de Tournon, dans le 6ᵉ arrondissement. Ces boutiques, offrant un large choix de tissus, doublures, boutons et modèles à personnaliser, attirent rapidement une clientèle en quête d’élégance et de savoir-faire, le tout à un tarif abordable.

Pour célébrer ce quart de siècle, Samson a lancé la finition « 1999 ». Inspirée des techniques traditionnelles de tailleur, elle met à l’honneur des détails comme une épaule naturelle montée sans épaulette ni cigarette, une boutonnière Milanaise, une poche poitrine en forme de « Barchetta », et une qualité de confection irréprochable. Dans ce cadre, je leur ai proposé de réaliser un costume de soirée, élégant sans être trop formel et polyvalent – une tenue où la veste et le pantalon pourraient être portés séparément. Un projet intégrant toutes ces caractéristiques. Retour sur cette expérience unique !

Fiche technique

Personnalisation

Samson propose plus de 400 références de tissus, soigneusement sélectionnés chez les meilleurs tisseurs européens et renouvelés chaque saison. Face à un choix aussi vaste, il est facile de se sentir un peu perdu, mais le conseiller de vente est là pour guider et structurer le projet. Lors de notre échange, nous avons discuté des costumes que je possède déjà et de l’occasion à laquelle ce nouveau costume serait destiné.

J’ai partagé mon envie de créer un costume dépareillé, idéal pour les soirées, avec une veste et un pantalon qui pourraient également être portés séparément – par exemple, en associant la veste à un jean. Comme les tons gris sont peu présents dans ma garde-robe, Nicolas, qui m’a accueilli ce jour-là, m’a orienté vers cette palette.

Mon choix s’est finalement porté sur une flanelle peignée de Vitale Barberis Canonico en 100% laine mérinos, une matière reconnue pour sa douceur et son tombé impeccable. Pour la veste, nous avons opté pour une veste croisée à rayures craie et un revers en pointe de 9 cm, une finition qui apporte du caractère et équilibre harmonieusement ma ligne d’épaules.

Pour le pantalon, j’ai choisi le même tissu, mais dans un gris clair uni, avec une ceinture Gurkha pour une touche d’élégance rétro. Quant à la doublure, j’ai craqué pour un tissu gris à pois noirs, apportant une pointe de fantaisie discrète, puisqu’il s’agit de l’intérieur de la veste. Le tout est assagi par un passepoil noir sur les poches, pour une finition sobre et chic.

Prise de mesure

Place ensuite à la prise de mesures, une étape clé pour concevoir un patronage exclusif intégrant non seulement mes mensurations, mais aussi ma posture. Vêtu d’une simple chemise, Nicolas a minutieusement mesuré ma poitrine, mes épaules, mes bras et mes hanches. Il a ensuite porté une attention particulière au bas du corps, en mesurant la largeur des cuisses, des genoux et des mollets, ainsi que la longueur totale des jambes, afin d’assurer un tombé impeccable pour le pantalon.

Une fois cette première étape achevée, j’ai essayé un gabarit : une veste ajustée à ma morphologie, utilisée pour affiner les ajustements. En observant ma posture, Nicolas a rapidement noté que mon épaule droite était plus basse que la gauche et que mon cou était un peu plus large que la moyenne. Bien vu ! Ces subtilités, bien que discrètes, nécessitent des ajustements précis pour garantir que la future veste tombe parfaitement (sans cela, ça forme des plis distratieux au dos de la veste). Grâce à une technique de prise de mesure perfectionnée au fil des années, Samson a développé un véritable savoir-faire, réduisant ainsi le besoin de retouches une fois le costume confectionné.

Essayage

Quatre semaines plus tard, je me rendais à la boutique de Madeleine, excité comme un enfant le matin de Noël, impatient de découvrir le résultat. Le costume était encore plus beau que je ne l’avais imaginé, et le tissu semblait réellement prendre vie une fois porté. Le pantalon Gurkha, réputé pour être exigeant à réaliser, demandait un ajustement parfait. Il était légèrement trop serré, alors nous avons décidé d’ajouter un centimètre pour améliorer le confort tout en conservant son élégance. L’ourlet a également été ajusté avec précision pour qu’il effleure juste l’arrière de mes chaussures, assurant un tombé impeccable.

Quant à la veste, elle tombait parfaitement, malgré ma différence de hauteur entre les épaules. L’expertise de Samson lors de la prise de mesure a vraiment fait des miracles. Une semaine plus tard, je récupérais un costume parfaitement ajusté, prêt à être porté et à attirer tous les regards. Je tiens toutefois à préciser que Samson recommande de prévoir jusqu’à huit semaines pour un costume destiné à un mariage, afin de garantir un résultat irréprochable et d’avoir le temps de peaufiner chaque détail.

Crash test 🕺

Avec ses lignes épurées et son superbe tissu, ce costume s’adapte aussi bien à un environnement formel qu’à des occasions festives. Porté avec une chemise blanche en coton oxford double retors (également réalisée sur mesure chez Samson) et des mocassins ou Derby en cuir noir, il dégage une allure classique et intemporelle.

La flanelle peignée offre une douceur incomparable au toucher et un tombé naturel qui sublime chaque mouvement (oui, rien que ça). Après une première sortie dans une galerie d’art – merci encore à la Galerie Bartoux de nous avoir accueillis pour ce shooting, et je vous encourage vivement à découvrir les œuvres exposées – j’ai eu l’occasion de mettre à l’épreuve le confort de ce costume lors de la soirée du Nouvel An.

La veste, boutonnée tout au long du cocktail, m’a permis de rester parfaitement à l’aise. Ce n’est qu’après un bon quart d’heure sur le dancefloor, enchaînant mes meilleurs pas de danse sur des classiques disco, que j’ai fini par l’ôter. Mention spéciale aux bretelles, qui non seulement ont maintenu le pantalon avec élégance, mais ont également empêché la chemise de se froisser – et croyez-moi, j’ai tout donné !

Visite de la Galerie Bartoux