L’élégance de la doudoune Pyrenex Flight

Depuis une vingtaine d’années, Pyrenex occupe à nouveau une place de choix sur le marché de la mode et contribue à réchauffer nos petits cœurs pendant l’hiver. Elle a pour cela une matière de prédilection : la plume d’oie ou de canard, qu’elle a commencé à collecter sur les marchés et dans les fermes de Saint-Sever dans les Landes dès 1859. Autant dire que cette société basée aux pieds des Pyrénées (d’où le nom, ils ont juste eu à lever la tête pour trouver l’inspiration haha), possède un savoir-faire très ancien. Depuis 2020, Pyrenex est d’ailleurs labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Ses produits pour la maison (couettes, surmatelas, oreillers) et vêtements, s’exportent dans le monde entier. Et pour une transition en douceur, du lit à l’extérieur, quoi de mieux qu’une doudoune ? D’autant plus si elle est stylée ! Le modèle “Flight” de chez Pyrenex nous a semblé cocher toutes les cases, on lui a donc proposé d’aller faire un tour ensemble…

Design

Ce qu’on aime dans le design de cette doudoune, on serait presque tenté de dire “c’est qu’elle ne ressemble pas à une doudoune”. Le travail de piqûres donne un relief tout particulier au matelassage. Les larges poches plaquées avec pressions invisibles apportent également un élément stylistique différent. Tout comme le col et les poignets en bords-côtes, et la fermeture zippée et boutonnée, que l’on retrouve habituellement sur des blousons plus classiques. Une impression renforcée par la discrète présente du logo Pyrenex sur un badge au niveau de la manche gauche. Graphiquement, on trouve cette “Flight” très réussie. On l’a choisie dans ce coloris vert « Mermaid » qui renforce encore plus la singularité de cette élégante doudoune.

Technique

Les caractéristiques nous rappellent cependant qu’il s’agit bien d’un produit technique. Pyrenex possède d’ailleurs une longue expérience en la matière, la marque landaise a commencé à développer ses premières doudounes pour la montagne en 1970. La “Flight” réunit donc tout ce qu’on est en droit d’attendre d’une doudoune technique : un tissu déperlant, coupe-vent et respirant, grâce à un nylon en polyamide au “toucher coton”. Et qui dit doudoune, dit ? Garnissage en duvet bien sûr ! Il est ici composé de duvet de canard d’Aquitaine, avec une répartition de 90% de duvet et 10% de plumettes. Ce qui forme une protection contre le froid efficace, pour des températures comprises entre +5°C à -10°C, d’après les données du fabricant. Exactement ce dont on a besoin pour un usage qui restera principalement urbain !

Essayage

J’ai choisi la doudoune dans ma taille habituelle (M). À l’essayage, pas de surprise si ce n’est que la coupe regular s’avère plus ajustée que je ne le pensais. Mais ça me va très bien, j’aime que les vêtements que je porte soient relativement près du corps. En ajoutant un pull épais, comme celui que je porte sur ce shooting, ça passe encore. Si ce n’était pas le cas, j’observe que Pyrenex a prévu deux boutons pressions à l’arrière du blouson pour avoir de l’aisance supplémentaire. Je suis par ailleurs surpris par la légèreté de la doudoune malgré le rembourrage. La longueur du blouson et des manches est idéale, je me sens vraiment bien. J’apprécie également les deux grandes poches plaquées et surprise : la poche intérieure zippée est plus profonde que je ne l’avais imaginé. Bien pratique !

Pour ce qui est du look, avec Agathe (notre styliste), on a imaginé cette silhouette qui est à mi-chemin entre la ville et les pistes. Une sorte d’hommage aux origines de la marque. Mais son élégance fait que cette doudoune peut se porter avec des pièces plus formelles, comme une chemise ou un pull à col roulé (oui parce qu’en hiver, on aime les cols roulés aussi). Aux pieds, la paire de boots peut être remplacée par des baskets ou des Derby. Je ne dirais pas que tout est possible, mais on n’en est pas loin ! Cette couleur verte s’avère par ailleurs beaucoup plus versatile qu’on ne pourrait l’imaginer. Ça fonctionne avec du marron, beige, blanc, gris, bleu, noir, etc.

Doudoune Pyrenex | Pull Thinking Mu | Jean Paname collections | Bonnet Nitto | Boots Hardrige

Photos : Aurore Fouchez