5 types d’ourlets à connaître sur un jean pour homme [Vidéo]

En préambule, si on parle d’ourlets c’est par facilité de langage, en réalité, il s’agit en réalité de revers que l’on peut réaliser soi-même, en quelques secondes et sans fil ni aiguille en retournant simplement le bas de son pantalon comme une peau de lapin. Des blousons noirs américains aux modeux japonais en passant par les bobos parisiens, le revers est un détail stylistique qui a su se faire une place sur toutes les chevilles, permettant d’attirer l’œil sur sa chaussure, modifier la coupe de son pantalon ou tout bêtement éviter que la toile traine par terre. Ici, on présentera 5 types d’ourlets relativement simples à réaliser et plus ou moins “audacieux” et afin d’illustrer notre propos nous avons décidé de nous positionner sur le jean, LA pièce à ourlets par excellence. Pour réaliser cette vidéo, c’est chez DAO que nous avons pioché un joli jean selvedge made in France, une finition qui donne tout son intérêt à l’ourlet. Gage de qualité, il s’agit d’un “bord fini” qui évite que le tissu s’effiloche et qui prend la forme d’un liseré contrastant avec le reste du tissu, alors autant le montrer ;)

1. Le double revers

Il s’agit du revers le plus simple, réalisé en deux étapes. D’abord, on replie le bas du pantalon sur 3 cm, et la lisière signature du selvedge commence à faire son apparition. Puis on enroule une deuxième fois jusqu’au dessus de la malléole externe (l’os rond de la cheville, mais c’est moins classe). Ensuite, reste deux options : le repasser au fer, pour un effet propret, ou le laisser tel quel, pour un rendu moins lisse et “gonfler” un peu plus l’ensemble.

2. Le micro revers

Pour les plus réservés, les timides, ceux qui n’osent pas vraiment retrousser leur pantalon mais qui veulent tout de même twister leur jean, voici un ourlet fait pour vous : le micro revers. Comme son nom l’indique, il permet d’amplifier des sons se limite à ne retourner le bas du jean qu’au niveau de la couture. S’il est discret, il a tout de même l’avantage de faire ressortir le petit liseré, souvent jaune, qui disparaît sur l’exemple précédent par exemple. Par contre, il est à porter avec des chaussures basses, Derby ou baskets.

3. Le pin-roll

Attention, c’est un poil complexe. D’abord, on pince l’excédant de tissu du bas de pantalon, puis on le plaque vers l’arrière. Puis, tout en maintenant cette pince, on crée un revers de trois centimètres. Enfin, toujours en continuant de pincer le tissu, on retrousse encore une fois. Puis on réajuste l’ensemble pour éviter l’asymétrie, et l’on obtient un résultat qui laisse une belle vue sur le liseré du selvedge et permet d’ajuster certains modèles de pantalons aux coupes droite, regular et décontractée. A proscrire, ça va de soi, sur un skinny…

4. L’ourlet japonais

Alors oui, la “toile de Nîmes” est française, oui le pays du jean c’est les states, mais s’il y a bien un endroit dans le monde ou le denim est une religion, c’est bien le Japon. Logique, donc, qu’ils aient leur propre revers. Ce dernier est très graphique et millimétré. Japonais quoi. Relativement simple à réaliser, il ne comporte que deux étapes : on retourne le tissu sur une dizaine de centimètres, puis on effectue un second revers. Mais à la différence du double revers vu plus haut, on s’arrête cette fois à la couture du bas de pantalon. Ainsi, on peut voir, en même temps, la couture et le liseré du selvedge. Win/win !

5. L’ourlet américain

Simple, efficace, visuellement très fort. Américain quoi. Retour dans les années 50, avec ce “mega cuff” très facile à réaliser. On retrousse le bas du jean sur… 12 centimètres ! Promis, dans ce contexte en tout cas, c’est beaucoup. Ensuite ? On ajuste pour éviter que le tissu s’arrête mi-cheville, en dessous ou au-dessus, il faut choisir. Et voilà. L’ourlet le plus dégaine et offrant le style le plus affirmé est en réalité le plus aisé à faire. Qui l’eut crû ?

Jean DAO | Chaussures Dr Martens