Deux jours en forêt avec Primaloft
« Primalofteurs, up and down, Primalofteurs, move around… » Les amateurs de télé-réalité (plus ou moins assumés) et de piscine auront reconnu une version remixée de l’hymne de Loft Story. C’était également ce que certains d’entre nous (moi) fredonnaient dans leurs têtes, entassés dans une voiture alors qu’une partie de l’équipe de Comme un camion se rendait dans la région de Fontainebleau, à Maisse, dans l’Essonne. Pourquoi ? Et bien, d’abord, pour créer des liens entre les quatre nouveaux venus – Anthony, au style, Gaëtan, une peste notre social media manager, Matthieu, le couteau suisse au style, aux réseaux sociaux et à la rédaction, et moi-même, Julien, « la castagne », nouveau rédacteur en chef – et les vieux routiers que sont Joe, le grand manitou le directeur-fondateur et Max, camionneur depuis 10 ans, modèle récurrent, mais surtout en charge du référencement et des performances de notre site bien aimé. Ensuite, pour découvrir l’univers de Primaloft, acteur majeur des textiles isolants (d’où le « Primalofteurs »). Voilà pourquoi notre joyeuse bande se dirige vers une magnifique maison pour passer deux jours au cœur de cette forêt de chênes, de grès et de sable.
Ici ont été tournés des clips de stars dont on ne peut pas dévoiler l’identité, mais pour un temps, c’est Primaloft qui a les clés et a accepté de nous les prêter le temps de notre séjour. Dans le dressing, forcément, des vêtements qui intègrent des technologies isolantes du géant américain. Au départ, en 1983, la marque est créée à l’initiative de l’armée américaine qui souhaite permettre à ses hommes de se déplacer à l’abri du froid, de l’humidité et de leur propre transpiration. Aujourd’hui, la firme fournit 950 marques parmi lesquelles de grands noms comme Helly Hansen, Moncler, Stone Island, Jack Wolfskin, Picture, mais aussi Adidas, Vans et Timberland et même Dior. Bref, on ne va pas vous faire tout l’inventaire, ce serait interminable. Alors pourquoi, malgré son omniprésence, Primaloft n’a pas la notoriété qu’elle mérite ?
Eh bien justement, c’est parce qu’il s’agit d’un acteur majeur… mais caché ! Rares sont les marques qui affichent le logo de Primaloft sur les textiles qu’elles utilisent. Ou alors, en tout petit, comme c’est le cas sur ma paire de boots Timberland, que j’enfile régulièrement depuis plusieurs années, dont j’ai découvert, lors du séjour, qu’elle arborait un minuscule triangle rouge sur la doublure. Il s’agit là d’une illustration parfaite du slogan de Primaloft pour cette saison : « Seek the unseen« . « Chercher l’invisible » en français, destiné à ouvrir les yeux des clients afin qu’au moment de l’achat, ils cherchent à savoir si, oui ou non, leur future veste/parure de lit/plaid/doudoune est équipée d’une technologie adéquate et pour ceux qui sont déjà clients des marques partenaires, de comprendre pourquoi elle est chaude, mais pas étouffante, par exemple.
Pour nous plonger un peu plus dans son univers, Primaloft a semé, en plus de pièces des marques avec lesquelles elle travaille, une série de petites expériences qui mettent à l’épreuve ses fibres synthétiques. Mais avant ça, il a fallu sustenter tout ce beau monde (nous). Pour ça, pas besoin de faire les courses, Quitoque a rempli le frigo avant notre arrivée. Il s’agit d’un service de livraison de repas un peu particulier : on reçoit des recettes détaillées et pile-poil le bon nombre d’ingrédients pour les réaliser. Une fois les ventres pleins, direction une salle d’escalade à Fontainebleau (il pleuvait des cordes, donc pas de grimpette sur les cailloux). Rien de tel, pour tisser des liens entre collègues, que de confier sa vie à l’un d’eux pendant qu’on monte à 15 mètres de haut, non ?
Après trois heures à jouer les Gabe Walker (si vous n’avez pas vu « Cliffhanger », je n’y peux rien), retour à la maison. Max pique une tête dans la piscine à 14° sous la pluie, Karim Benzema remporte son premier Ballon d’Or, Matthieu débouche une bouteille de vin, Joe s’enfile son quatrième goûter de la journée, Gaëtan répond aux lecteurs sur Instagram, Anthony prépare les prochains looks, tout roule ! Un moment de calme qui permet, enfin, de découvrir plus en profondeur les technologies Primaloft après les avoir portées sur le dos toute la journée.
Le plus intriguant, c’est ce poids d’un kilo posé sur un morceau de tissu blanc. Alors on soulève et on se rend compte que ce que l’on croyait être fin comme une feuille de papier est en fait une fibre très épaisse qui reprend sa forme initiale en quelques secondes. Baptisée « Rise« , elle est destinée à isoler des doudounes effet gonflé XXL, souvent pour des marques de luxe. Vient ensuite une « tranche » de fibre Primaloft coincée entre deux gobelets, dont celui du haut est rempli d’eau quand celui du bas est 100% sec. Pas une goutte n’est passée au travers du tissu, alors que la petite installation est là depuis plusieurs jours. Une expérience qui sert à démontrer le caractère hydrofuge des produits Primaloft. On plonge enfin sa main dans un pot de « ThermoPlume« , le duvet synthétique développé par la firme au triangle rouge, qui, contrairement aux plumes naturelles, n’absorbe pas l’humidité (la sueur principalement). Un bon point. On apprend également, en feuilletant la documentation laissée par nos hôtes, que Primaloft a été l’un des pionniers du synthétique « écolo », en incluant des matières recyclées dès 1997. En 2018, elle a même breveté « Primaloft Bio », une matière synthétique, certes, mais biodégradable ! Oui, oui, on a du mal à y croire, mais chez Primaloft, on a réponse à tout : « Nos fibres ont été optimisées pour qu’elles soient plus appétissantes pour les microbes naturels d’environnements spécifiques comme les décharges, océans et eaux usées. Ces microbes permettent à l’isolation synthétique et au tissu de revenir aux matériaux présents dans la nature, laissant derrière eux des composants tels que l’eau, le CO2, le méthane, la biomasse et l’humus. »
Après avoir (un peu) bossé sur nos ordis, dodo. Le lendemain matin, l’ambiance est studieuse : boulot, stories, shootings au Polaroid, et on continue de chercher où on pourrait trouver du Primaloft. C’est là qu’on se rend compte que le plaid que j’avais sur les pieds la nuit était siglé de la marque américaine, idem pour mes chaussures (dont j’ai parlé plus haut) et certains éléments de la literie. Primaloft est partout ! Et nous ? On doit quitter, non sans une pointe de regret, notre maison éphémère. Mais avant notre retour à Paris (en Bretagne pour Joe et Max), il y a une nouvelle activité au programme : un parcours d’une grosse vingtaine de kilomètres en VTT dans la forêt de Fontainebleau. Le reste appartient à l’histoire. Je déteste le VTT. Mais j’ai fait plus ample connaissance avec mes nouveaux coéquipiers du Camion (et les technologies Primaloft), donc ça en valait la peine… et les courbatures !
Découvrir l’univers de Primaloft.
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