Changement de cap

Aucune année ne se ressemble à bord du camion et cette rentrée ne fait pas exception. En effet, ce mois de septembre marque un changement de cap puisque nous avons quitté la capitale bretonne, Rennes, pour une autre capitale un peu plus célèbre : Paris ! Accroché à mes racines comme une moule à son rocher, je réside toujours dans le Morbihan. Chaque début de semaine, je m’accorde donc désormais une petite escapade parisienne pour rejoindre l’équipe (qui vient d’accueillir 4 nouveaux camionneurs) et goûter aux joies de la ville et de l’effervescence qui l’accompagne. Je dois bien avouer que les soirées sont un peu plus animées qu’à Plouharnel City Beach, ville dans laquelle j’ai élu domicile avec femme et enfants. Restaurants et bars fourmillent et c’est non loin de nos bureaux, au café Le Standard dans le 7ème arrondissement, que j’ai trouvé le cadre idéal pour présenter cette nouvelle tenue. Les couleurs et matières choisies pour la décoration résonnaient en tous points avec l’esprit des pièces portées. En voici le détail :

Commençons par le commencement : la veste. Dénichée chez The Nines, j’ai eu le privilège de porter un prototype car elle est actuellement en précommande. Il ne reste d’ailleurs qu’une dizaine de jours pour pouvoir se la procurer au tarif préférentiel de 129€. Une offre plus qu’attractive au regard de ses nombreux atouts.

C’est tout d’abord la couleur qui m’a orienté vers ce modèle. L’automne ayant débarqué, les teintes de la végétation viennent, presque inconsciemment, s’appliquer également à mon dressing. Je trouve ce coloris cognac vraiment réussi et superbement relevé par le relief du velours côtelé. Ses atouts esthétiques ne l’empêchent pas d’être pratique puisqu’elle compte 6 poches au total. The Nines a également fait le choix d’une fermeture principale zippée permettant de rester bien au chaud une fois complètement remontée.

Dessous, j’ai opté pour un pull à col roulé kaki. C’est presque avec impatience que j’attends la baisse des températures afin de me donner une bonne raison de pouvoir ressortir mes cols roulés. En plus d’être chaud et confortable (quand choisi comme ici en matière naturelle), je trouve que c’est un vêtement qui amène une certaine prestance tout en mettant en valeur la pièce sous laquelle il est porté.

C’est chez Bexley que j’ai pu trouver ce modèle en 100% laine d’agneau dans un coloris vert qui permet de sortir des éternels noir, gris ou bleu marine. Choisi en taille M, il est assez proche du corps et saura se faire discret glissé sous une surchemise, un blazer ou une veste. Comme de coutume chez Bexley, le rapport qualité/prix est difficilement égalable d’autant plus avec l’offre 1 pull acheté le second à 49€ !

Direction ADRESSE pour le pantalon ! Heureusement qu’un texte vient accompagner ce genre de sujet car de simples photos ne suffiraient pas à retranscrire ses caractéristiques. Je tire mon chapeau à la personne en charge de sa conception car sous ses faux airs très classiques, il regorge de détails qui lui confèrent un extrême confort. Tout d’abord sa toile, souple et flexible grâce à la présence d’élasthanne. Mais aussi sa ceinture élastiquée à l’arrière avec réglage à cordon à l’avant.

Son renfort « losange » à l’entrejambe évite les contraintes à cet emplacement parfois inconfortable lors de mouvements amples. Ma mention spéciale va aux poches avants (dont une discrète poche zippée) dont la doublure choisie permet de se sentir comme dans un y’ogging’ ! Pas étonnant que ce modèle “Fleming” soit qualifié de « bike-friendly ».

Mes petits petons sont habillés d’une paire de Derby Rudy’s. J’avoue avoir hésité entre 2 options. Naturellement, j’aurais eu plutôt tendance à m’orienter vers une paire de boots mais j’ai voulu sortir de ma zone de confort. N’ayant pas 400€ à mettre dans une paire de Paraboots, ce modèle “Pablo” à 89€ faisait parfaitement l’affaire. Son petit prix n’entache en rien la qualité de son cuir de veau et le sérieux de son montage (réalisé au Portugal). Abonné aux sneakers, un petit temps d’adaptation reste néanmoins nécessaire afin d’en apprécier tout le confort. Aucun problème au niveau de la pointure, mon 44 habituel s’y glisse en toute quiétude.

Je ne souhaitais pas quelque chose d’attendu au niveau de la montre. L’esprit de la tenue, les matières comme la laine ou le velours, auraient pu m’amener vers un modèle très classique. Que nenni ! l’homme plein de surprises que je suis a craqué pour cette réédition de la mythique “PSR” de chez Hamilton. Véritable icône des années 70, la Pulsar a été la première montre numérique au monde ! Difficile de rester insensible face à son design retro futuriste, c’est clivant, mais ça me plait !

Sa particularité étant que, contrairement au modèle original, l’heure se voit être affichée en vert (initialement c’était en rouge) sur son écran hybride LCD/OLED. Une simple pression sur le bouton poussoir situé à 3 heures permet d’accentuer la luminosité et d’aller consulter les secondes. Le boîtier « oreiller » ainsi que le bracelet à boucle déployante sont en acier inoxydable. Elle est équipée d’un verre saphir, d’un mouvement Quartz et même si je me garderai bien d’aller tenter la baignade avec, elle annonce une étanchéité à 100 mètres.

Terminons par le sac. Les lecteurs réguliers connaissent certainement la marque de chaussures In Corio que nous présentions dès son lancement, il y a quatre ans. La promesse était de taille « le confort d’une basket dans une chaussure habillée ». Pari tenu puisque forte d’un beau succès, l’offre ne cesse de s’étoffer jusqu’à voir arriver, en juin dernier, une collection de maroquinerie. La pièce phare étant ce très réussi sac 48h.

Mes allers-retours à Paris m’imposaient de trouver un sac pratique sans pour autant délaisser l’aspect esthétique. C’est tout l’ADN d’In Corio qui à travers ce bagage mélange élégance et adaptabilité. Tout de cuir vêtu, j’ai préféré cette version marron dont la teinte est d’autant plus mise en valeur par l’utilisation du daim. D’une taille optimale pour mon usage, il comporte à l’intérieur 2 grandes poches fermées mais également un compartiment isolé qui permet de pouvoir y glisser une paire de chaussures en évitant tout contact avec le contenu du sac. Les anses étant spécialement conçues pour pouvoir être portées à l’épaule, j’ai fait le choix de ne pas y ajouter la bandoulière fournie afin de conserver son côté épuré.

Veste The Nines
Pull col roulé Bexley
Pantalon ADRESSE
Chaussettes The Nines
Chaussures Rudy’s
Montre Hamilton
Sac In Corio

Hôtel Balthazar

Photos : Emeline Hamon