Caleçon Arbalète Caipirinha : Test & Avis
Non pas que je sois un collectionneur invétéré de slips, caleçons ou boxers mais il est vrai que depuis mon premier test de sous-vêtements en 2016 (un boxer anti-ondes !) j’ai pris pour habitude de sortir la plume (et pas l’oiseau hein !) quand il s’agit de donner un avis sur nos différentes découvertes dans cette catégorie. Les nouvelles marques en la matière ne pleuvent d’ailleurs pas forcément sur la toile, et quand l’une d’entre-elles semble sortir son épingle du jeu, c’est avec grand plaisir que nous nous y intéressons de plus près. C’est le cas ici avec Arbalète, une toute jeune marque française qui vient de se lancer pour nous proposer sa vision du caleçon dont il n’est pas impossible de retrouver exactement le même tissu sur une autre pièce de notre vestiaire. Je sens que je viens de faire monter un suspens insoutenable et que beaucoup de questions sont en train de se bousculer dans vos têtes. Laissez-moi juste une minute le temps de faire tomber le pantalon afin d’expliquer cela un peu plus en détails !
Fiche Technique
- Modèle « Caipirinha »
- Tissu Albini rayé bleu et blanc
- 100% coton Égyptien
- Ceinture élastique boutonnée
- Coupe américaine
- Une vingtaine de modèles disponibles (unis et à motifs)
- Tailles du S au L
- Fabriqué au Maroc
Présentation
Quand on commande un caleçon, on ne s’attend pas forcément à recevoir un packaging des plus poussés. Ici, Arbalète reste donc dans la simplicité. Réceptionné dans un colis cartonné, on découvre alors son caleçon protégé sous blister et agrémenté d’un sympathique petit sac en tissu dont les usages ne manqueront pas pour y ranger en premier lieu son caleçon bien sûr mais aussi ses câbles de téléphones, produits cosmétiques ou tout autres objets lors de futurs déplacements.
Design
Même si cela ne révolutionne pas forcément son allure générale, le design d’un caleçon pour homme va en grande partie être conditionné par sa coupe et le choix de son tissu. Arbalète a donc souhaité partir sur une coupe américaine caractérisée par un empiècement en « V » impliquant 2 coutures au niveau des fesses. Il s’agit là d’éviter les désagréments causés par la couture centrale des caleçons standards (positionnée en plein milieu des fesses) qui peut parfois réserver de mauvaises surprises à leur porteur !
On y retrouve également une ceinture élastique se fermant à l’aide d’un bouton. Un second bouton situé au milieu de la braguette vient éviter toute sortie intempestive de verge en mal de liberté ! Arrivant à mi-cuisse, la longueur est ce que l’on attend de ce type de pièce. Le tissu, qu’il est possible de choisir uni ou à motif, reste également très classique. On sent donc qu’Arbalète a souhaité rester dans la lignée du caleçon « original » en matière de design, voyons ce qu’il en est maintenant au niveau de sa conception.
Conception
Avant d’analyser la manière dont il a été assemblé, revenons de façon plus détaillée sur le tissu. En effet, comme annoncé en introduction, il n’est pas impossible que cela soit le même que celui qui équipe certaines chemises de votre dressing. Il s’agit d’un tissu en popeline de coton égyptien rayé bleu et blanc, provenant du célèbre tisseur italien Albini, dont on a pu faire écho de nombreuses fois sur le site. Cette maison familiale fait figure de référence dans le milieu et de très nombreux chemisiers de renoms s’y fournissent. À ma connaissance, c’est par contre moins habituel de la part d’une marque de sous-vêtements !
Les coutures (4 points au cm) sont nettes et solidement fixées, pas un fil de dépasse ! Les 3 pièces de tissu qui composent ce caleçon sont assemblées en coutures anglaises afin qu’aucun élément ne puissent engendrer une éventuelle gêne par frottements. La zone au niveau de la braguette est quant à elle doublée et renforcée à sa base par une couture en forme de triangle. Les 2 boutons sont cousus en parallèle, un petit clin d’œil à l’origine du tissu et un gage de solidité supplémentaire aurait été sans doute de pouvoir proposer des coutures en Zampa di Gallina ;)
Essayage
Adepte des boxers, je ne porte habituellement de caleçons qu’au moment d’aller me coucher. Il a donc fallu casser ma routine en testant ce modèle Arbalète également en journée. Premier bon point, avant même de l’avoir enfilé, cette popeline, d’autant plus dans ce coton égyptien, est douce, soyeuse et extrêmement légère. Cela se confirme ensuite dès l’essayage : le tissu du caleçon n’impose presque aucune contrainte à celui du pantalon qui glisse naturellement à son contact. On ne se retrouve donc pas, comme ça peut parfois être le cas, avec le tissu censé couvrir les cuisses qui remonte niveau au de l’entre-jambes quand vient le moment de fermer son pantalon !
Au contact de la peau, le tissu se réchauffe quasi instantanément tout en restant respirant. Choisi en taille M, la ceinture élastique ne compresse absolument pas le bas ventre et maintient comme il se doit la pièce en place. La coupe est assez large pour se sentir à l’aise mais ne baille pas outre mesure. Plus habitué au boxer moulant, je sens bien évidemment le surplus de tissu mais sans que cela n’occasionne de gêne particulière. Enfin aucune couture, que cela soit en mouvement ou en position assise, n’est venue m’indisposer durant ce test. Cela me réconcilierait presque avec le fait de porter des caleçons en journée !
T-shirt American Vintage | Caleçon Arbalète
Avis
Fraîchement arrivée sur le marché du sous-vêtement pour homme, Arbalète a choisi de rester dans la sobriété et l’efficacité. Pas de tissus bariolés ou ornés de motifs en tout genre mais une première collection de bon goût caractérisée par une offre de caleçons classiques au montage sérieux. Le fait d’avoir choisi la Maison Albini comme fournisseur exclusif de ses tissus ne peut être que gage de qualité. La conception n’en reste pas moins exigeante et même si cela relève plus du clin d’œil qu’autre chose, j’aurais apprécié des coutures Zampa di Galina pour fixer les 2 boutons. Proposé à 32€, le tarif reste relativement élevé pour ce type de pièce mais dans la moyenne de ce que peuvent proposer d’autres marques françaises du secteur. Afin sans doute de se préserver d’une trop grosse production, on regrettera l’absence de taille XL pour en faire profiter le plus grand nombre. Peu habitué à porter des caleçons en journée mais plutôt la nuit, je dois bien avouer que ce test m’a fait revenir sur le l’idée de ne porter qu’exclusivement des boxers. Les jours où je n’ai pas prévu de faire de sport, il n’est pas impossible que ce caleçon refasse régulièrement surface. Enfin, grâce à son choix de tissu, Arbalète a aussi trouver la solution pour tous ceux qui voudrait éventuellement accorder leur caleçon à leur chemise préférée !
Gurvan
« Contrairement à Max, je suis un grand adepte du caleçon ! De l’uni au motif discret, c’est le sous-vêtement que je privilégie pour différentes raisons : coupe ample, confort et souplesse du tissu. C’est donc avec un certain enthousiasme que j’ai souhaité tester et donner mon avis sur les caleçons Arbalète. Choisi dans une jolie teinte bleu clair (et en taille S), les points forts à retenir selon moi sont les suivants : coton égyptien (fibre plus longue et plus résistante qu’un coton classique), longueur idéale, matière confortable et légère. Après un premier lavage, je vous rassure, les propriétés restent inchangées et le tissu est quant à lui, toujours aussi agréable à porter. Seul bémol, la matière est relativement froissable. Enfin, même si le prix est globalement élevé pour un caleçon (soit 32€ l’unité), on a entre les mains un produit de qualité, un minimum traçable et surtout, soigneusement confectionné. Bref, on est loin de ce que l’on peut trouver en fast-fashion…»
les plus
- Tissu provenant de la Maison Albini
- Douceur et légèreté
- Sobriété
les moins
- Absence de coutures Zampa di Gallina pour les boutons
- Pas de XL
Sous-vêtements
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