Gommage Louie 21 : Test & Avis

L’odeur… En voilà un critère qui peut me pousser à acheter ou non un produit cosmétique. Outre le gel d’Aloe vera, dont l’efficacité prime sur la fragrance, je suis relativement sensible à ce point lorsque je choisis un crème, un gommage, ou, évidemment, un déodorant. Il ne supplante pas le prix ou la composition, mais il entre dans le panthéon du choix, lorsque je me retrouve face à une étagère remplie de marques et de propriétés, toutes plus miraculeuses que les autres. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que je me suis laissé emporter par l’odeur du gommage de chez Louie 21, et, en ce dimanche d’automne, il me semblait que ma routine cocooning (oui j’ai 120 ans) n’attendait que ça !

La marque

Depuis près de 15 ans, Jean-François et Sophie gèrent des instituts de beauté féminins. Jusque là, me direz-vous, c’est très bien, mais ça n’est pas le sujet. Et pourtant si, puisqu’un beau jour, Jean-François s’est rendu compte qu’aucun cosmétique n’était réellement dédié aux hommes comme il l’entendait. Porté par la volonté d’être aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur, le couple a alors développé une gamme de produits naturels et bio, conçus pour les peaux masculines. Certifiés Qualité France et Cosmébio, chaque produit tire son effet d’un élément de la nature, et tous ont une identité propre, de la couleur à l’odeur, en passant par la composition. Louie 21 s’impose donc comme une marque royale (rapport au prénom “Louis utilisé par les rois”) et équilibrée, parfaite pour l’homme moderne du 21ème siècle !

Le packaging

J’ai donc décidé de tester ce gommage dit “enzymatique” qui, si je suis la philosophie de la marque, est le seul à se parer de cette belle couleur dorée. C’est d’ailleurs le premier point qui me saute aux yeux : les nuances de la matière, que j’aperçois à travers le pot transparent, sont vraiment très belles, très travaillées. On se croirait un peu dans le désert du Sahara, en mieux ! Bref, on est donc là sur un pot de 50ml, dont le couvercle à vis est blanc, et qui se destine au visage. Petit point négatif : je peine un peu à lire les inscriptions grises, où il est par ailleurs indiqué que 80% des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique. Ce point n’est pas réellement un vrai problème selon moi, mais je me devais de le souligner. En dévissant le couvercle, un opercule de protection vient abriter la matière, encore un peu de patience avant de la découvrir !

La composition

Le premier ingrédient de la liste est de l’huile de graine d’une souche hybride de tournesol (bio), ce qui est relativement rassurant, quant à la texture de gommage qui s’annonce, au-delà de ses propriétés nourrissantes. Et en réalité, ce nom relativement long me fait réaliser que les ingrédients sont assez peu nombreux, un bon point qui traduit bien là la philosophie de Louie 21. Parmi les autres composants notables, je retrouve de l’huile neutre (pour améliorer l’application), ou encore de l’actif keratolitique. Ce dernier va être constitutif de l’efficacité du gommage, puisque son rôle est tout simplement de décoller et d’éliminer les cellules mortes de la peau. On retrouve également de la Papaïne (que l’on retrouve entre l’écorce et la pulpe de la papaye) qui est cet enzyme d’où provient le nom du gommage, et qui sert originellement à bien digérer les protéines. Ici, c’est avec un tout autre rôle qu’il intervient, puisqu’il va faire fondre les cellules mortes. Et on retrouve également le fameux Aloe vera, dont les propriétés hydratantes et régénérantes sont toujours bonnes à prendre.

La texture

Allez, c’est parti, retirons l’opercule ! En enlevant cette protection, on se retrouve donc face à ce magma doré, voire mordoré, dont les nuances font presque penser à du maquillage. Et pour cause, l’enjeu de ce gommage est également de nous donner mine. Quant à l’odeur, mon nez apprécie, mais hésite entre deux univers : d’un côté, j’ai comme l’impression de sentir de la noix de coco, quelque chose d’assez exotique, et de l’autre je retombe en enfance avec la sacro-sainte odeur de pâte à modeler. Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, j’adore, et je n’ai qu’une envie : m’en tartiner partout (j’en fais des caisses, comme d’hab hein).

Et prenant de la matière – une espèce de gel épais, à appliquer en couche fine – je réalise qu’on ne sent que très peu les grains que l’on s’imagine en pensant à un gommage. En réalité, ils sont vraiment très très très (très) fins, ce qui, à titre personnel, est toujours un peu décevant psychologiquement. Car oui, pour me gommer la peau, j’ai envie de le sentir, et je sais que je ne suis pas le seul (je ne suis pas le seul hein ?). Quoiqu’il en soit, la texture est très malléable, très fluide, et, au final, très agréable à travailler. En l’appliquant, j’ai d’ailleurs un peu l’impression que ma peau chauffe, ce qui, que ça soit mon imagination ou non, n’est pas pour me déplaire. Enfin, en retirant le produit avec de l’eau, je note que ce dernier se transforme en petite mousse blanche, ou plutôt en texture laiteuse, comme le montre la photo.

L’effet

Bon, c’est bien beau tout ça, mais gros grain ou pas, odeur de pâte à modeler ou non, est-ce qu’il fonctionne ce gommage ? La réponse est oui, je crois. Je l’ai utilisé quatre fois pour être exact (à raison d’une à deux fois par semaine, comme l’indique la marque), et que dire à part qu’au-delà de l’expérience d’application très agréable, ma peau est effectivement nettoyée, et qu’il me semble que la propriété embellissante fonctionne également. Effet placebo ou non, j’ai l’impression que le doré a eu un effet sur ma bonne mine. Et comme l’implique le gommage enzymatique (au contraire du gommage mécanique), ma peau n’est pas irritée, puisqu’il dissout naturellement les cellules mortes. Et c’est probablement ça l’effet principal de ce produit : il élimine les impuretés, mais ça, seule ma peau en est témoin !

Crédit photos : Florie Berger